Eric Geslot défend un développement raisonné du réseau Glup’s
Publié leLa vente de bonbons en vrac n’est pas un secteur où l’on peut faire fortune assène Eric Geslot, président du réseau de franchise Glup’s et de Geslot SAS, 1er grossiste français en confiserie. Un discours qui peut paraitre étonnant car contraire à la stratégie de développement d’un réseau. Cependant Eric Geslot appuie son affirmation sur une expérience de près de 60 ans dans le monde de la confiserie et sur l’histoire même du réseau Glup’s. Celui-ci était sur le point de s’écrouler au milieu des années 90 avant son rachat par Geslot SAS.
Le confiseur ajoute qu’un commerce de bonbon peut tout à fait être rentable s’il respecte certaines règles élémentaires. La première d’entre elle étant l’emplacement. Les magasins du réseau Glup’s sont tous situés dans des lieux passants. Des surfaces de 10 à 40 m2 suffisent à exposer un maximum de références de bonbons et attiser la gourmandise du chaland. Les loyers moyens constatés dans les 45 magasins Glup’s correspondent à 10% du CA.
L’autre poste de dépense important, et ce pour toutes entreprises, concerne les salaires. Or, les magasins Glup’s sont généralement tenus par un couple d’exploitants qui n’embauchent pas de salariés. Ils dégagent un revenu confortable car ils travaillent 6 jours sur 7. Pour le directeur du réseau il s’agit d’une condition pour s’assurer une rentabilité maximale, l’emploi de salariés sur de telles plages horaires mettrait en péril le commerce. Il tient ainsi à démontrer que le commerce de bonbons en vrac n’est pas une activité destinée aux investisseurs mais aux commerçants qui souhaitent réellement s’engager dans leur entreprise.
Par cette prise de position, Eric Geslot tient à affirmer sa volonté de développer le réseau Glup’s de manière pérenne et maîtrisée pour ne pas réitérer les erreurs du passé, qui avaient poussées à la fermeture la moitié des magasins du réseau. Il tient à ce que les candidats à la franchise qui souhaitent ouvrir un commerce de bonbons en vrac, soit pleinement informés des risques qu’ils encourent en rejoignant un réseau dont la politique repose uniquement sur un développement à outrance, faisant allusion à demi-mots à son concurrent direct.
Benjamin Thomas, Toute la Franchise©
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