Julien Moreno est le fondateur de l'enseigne Cimco, concept de courtage en travaux. Ayant lancé son développement en franchise fin avril 2012, il revient avec nous sur ses attentes vis-à-vis de son réseau.
Toute La Franchise : Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quelques mots comment est né Cimco ?
Julien Moreno : J'ai fait mes armes dans le secteur du bâtiment après avoir effectué une formation commerciale. Membre de la Fédération Française de Courtage en Travaux, j'ai exercé le métier de courtier indépendant pendant près de deux ans. Dès la deuxième année, je réalisais un chiffre d'affaires hors taxe de 147 000€. Fort de ce résultat, j'ai souhaité lancer mon propre réseau, Cimco Travaux.
TLF : Comment s'est passé ce lancement ?
J.M. : Nous nous sommes donné les moyens de réussir ce lancement avec la mise en ligne de nos nouveaux sites internet, le lancement d’une campagne de relation-presse, et la présence sur des sites influents tels que Toute la franchise en simultanée le 25 avril dernier. Moins d’un mois après, ce travail semble porte ses fruits : nous comptons déjà une vingtaine de contacts inscrits à nos réunions d'information programmées au mois de mai et juin.
TLF : Pourquoi avoir choisi un développement en franchise ?
J.M. : Je voulais un développement rapide pour mon concept, et je voulais aussi pouvoir partager mon expérience avec des entrepreneurs, car je le suis moi-même.
TLF : Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents ?
J.M. : Tout d'abord, je ne parlerais pas de concurrents mais plutôt de confrères : le métier de courtier est métier tout juste arrivé à maturation, et nous essayons ensemble, que l'on soit indépendant ou en réseau, de le promouvoir.
Mais, par rapport à eux, j'ai une vision un peu différente de l'activité : nous sommes le seul réseau à assumer nos honoraires auprès du client final. Selon moi, le métier de courtier nécessite de se créer un réseau de partenaires professionnels du bâtiment fiables et de qualité. Pour les recruter en restant objectif, il ne doit y avoir aucun frais d'intermédiation. Au final, grâce à cette politique tarifaire transparente, le client adhère bien au concept.
TLF : Quels sont vos objectifs de développement ?
J.M. : D'ici la fin de l'année 2012, nous souhaiterions parvenir au nombre de 10 franchisés, pour ensuite recruter entre 20 et 40 nouveaux franchisés par an. L'idée est d'arriver autour de 100 franchisés d'ici cinq ans pour couvrir l'ensemble du territoire. Cimco doit aussi, dans un second temps, se développer à l'étranger, principalement en Europe.
TLF : Quel profil recherchez-vous pour vos franchisés ?
J.M. : Bien sûr, la fibre commerciale et managériale est un plus, mais ce que je veux avant tout, c'est détecter chez le candidat l'envie d'entreprendre et de réussir pour son propre compte. Côté financier, nous demandons 10 000€ d'apport personnel au minimum, pour un investissement global compris entre 22 000 et 23 000€.
TLF : Quelle formation leur proposez-vous ?
J.M. : Il y a tout d'abord une formation théorique dans l'établissement principal de Francheville, dans le Rhône, au cours de laquelle interviennent différents experts : un architecte, un avocat spécialisé en courtage, le président régional du Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs (SNAL), un bureau d'étude thermique et un établissement financier. J'anime également une partie commerciale avant de laisser place à la formation pratique, pendant laquelle les franchisés vont accompagner la force de vente en interne de la maison-mère, afin d'obtenir une expérience du terrain.
TLF : Comment se passe la suite ?
J.M. : Une fois sorti de formation, chaque franchisé bénéficiera d'un accompagnement de trois jours pour son lancement. Nous l'assisterons également dans le recrutement de ses premières entreprises. Et, bien sûr, nous assurons différents services pour l'assister dans toutes les dimensions de son activité : outils de communication, annonce de l'ouverture dans la presse locale, service juridique, téléprospection, un numéro vert pour que chacun bénéficie dans son activité d'un accueil téléphonique à la maison-mère, et une animation de réseau aux niveaux régional et national.
TLF : Qu'est-ce qui définit pour vous un bon franchisé ?
J.M. : Il s'agit pour moi d'un franchisé épanoui par la réussite de son activité professionnelle. Il représente le premier faire-valoir du réseau, et j'attendrai d'eux qu'ils fassent tout pour promouvoir la marque.
Laurence Jacquin, Toute La Franchise ©
Les interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com
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