Gérard Laquit a choisi de rejoindre le réseau Cardinal Jardin en septembre dernier. C’est en compagnie de son fils, Jordan, qu’il a démarré son activité de designer d’extérieur. Il revient aujourd’hui sur ses débuts d’activité avec le réseau.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Gérard Laquit : Mon expérience est fondée essentiellement sur des fonctions commerciales et marketing. Dans un premier temps, dans l’automobile en tant que responsable de réseaux de concessionnaires puis ces dernières années dans le secteur du bateau de plaisance où j’ai également occupé une fonction plus orientée sur l’organisation d’évènements et le management de projets.
Pourquoi avez-vous choisi de créer votre entreprise dans le secteur du paysage et du design ?
G. L. : Le projet est parti d’une réflexion avec mon fils, en formation dans le paysage, sur l’évolution du métier. Nous sommes arrivés à la conclusion, comme Robin Ramousset bien avant nous, qu’il y avait de nombreux indépendants avec de véritables compétences métier mais en revanche peu de disponibilité pour écouter les clients, et donc de créativité.
Nous souhaitions orienter l’activité sur la conception d’ambiances. La 1ère étape a été d’envisager le projet seul ; rapidement s’est posée la question sur la mise en œuvre du projet avec les difficultés liées à la recherche de fournisseurs et aux investissements importants nécessaires pour ce type d’activité.
Comment avez-vous connu Cardinal Jardin et pourquoi avez-vous choisi cette enseigne pour vous lancer ?
G. L. : Nos recherches nous ont amenés vers Cardinal Jardin. Après un premier échange téléphonique, c’est une histoire de rencontre. Le projet s’est fait vite, nous avons une vision commune du marché.
Nous avons suivi le parcours classique de la création d’entreprise et nous avons été accompagnés dans la préparation d’ouverture par l’enseigne avec la formation, le plan de communication de lancement, l’assistance sur les premiers devis et chantiers.
La formation vous a-t-elle permis de démarrer votre activité dans de bonnes conditions ?
G. L. : Oui, cette formation est pertinente et efficace. Elle est indispensable pour bien appréhender le concept : nous avons passé du temps sur la partie métier et les méthodes du dirigeant et de la centrale. Nous avons également développé les valeurs de la marque suivant lesquelles nous sommes amenés à travailler.
La méthode Cardinal Jardin est efficace et il est nécessaire de l’appliquer pour gagner du temps et éviter les erreurs, surtout au démarrage : il y a des points de passage incontournables à respecter pour réussir. Ensuite on peut s’approprier la méthode et l’adapter.
Nous avons suivi la nouvelle version de la formation (par rapport à nos prédécesseurs), nous avons donc testé un nouveau process de formation et apporté nos suggestions.
Pour quelles raisons vous êtes-vous installés aux Sables d’Olonne ? Quels sont vos objectifs ?
G. L. : Nous avons choisi Olonne sur Mer pour 2 raisons : d’une part, c’est la ville où nous habitons depuis 25 ans et j’ai un réseau de connaissance locale, ce qui permet également de rassurer les clients.
La deuxième raison importante : l’analyse du marché était très bonne.
Comment vivez-vous le lancement de votre agence ?
G. L. : Les atouts du réseau et l’accompagnement dans le lancement sont présents : la marque et bien sûr les supports et outils de l’enseigne. Nous avons à disposition un intranet qui fonctionne bien, la densité des informations est importante au début mais il y a tout ce qu’il faut pour travailler.
Au niveau local, nous rencontrons les aléas classiques liés à toute activité : la sélection des sous-traitants, certains professionnels sont plus longs à sélectionner (que ce soit par rapport à leur expertise ou leur tarif) ; quant aux prospects et aux clients, nous mettons en place des actions de communication ciblée pour nous faire connaître. Les projets en cours se déroulent dans de bonnes conditions.
Notre panier moyen se situe entre 15 et 25 K€, notre portefeuille de chantiers est encourageant et de beaux projets sont en cours. Certains projets sont déjà complexes, ils nécessitent une étude plus longue de 10 à 12 jours. Cette première phase est positive pour les prochains mois d’activité.
Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par notre enseigne ?
G. L. : La méthode Cardinal Jardin fonctionne : il faut s’y tenir pour éviter de perdre du temps. La démarche commerciale acquise en formation est un véritable confort pour la négociation avec les clients.
Il faut être attentif à la gestion des marges pour réaliser des devis adaptés ; pour cela la sélection des sous traitants est très importante.
Souhaitez- vous ajouter des précisions ou un petit mot supplémentaire ?
G. L. : Il faut faire preuve d’humilité, d’abord mettre en avant la marque Cardinal Jardin, c’est plus rapide. Pour devenir paysagiste designer : il faut une structure logistique (bureau, matériel) à ne pas sous estimer et des ressources humaines. Nous sommes deux et les journées sont courtes, cela va très vite. Et bien sûr, il faut un minimum de fonds propres au démarrage pour envisager le projet sereinement.
Enfin, le concept me paraît bon et pertinent, la marque va grandir avec les adhérents.
Source : Cardinal Jardin.