Jean-Marc Janvier est le premier franchisé à avoir rejoint le réseau Daniel Moquet. Sept ans après son installation en Loire-Atlantique, il revient pour Toute la Franchise sur ses débuts aux côtés de l’enseigne, son évolution au sein du groupe et ses projets.
Toute la Franchise : Dans quel secteur travailliez-vous avant de rejoindre Daniel Moquet ?
Jean-Marc Janvier : J’ai passé vingt ans dans la grande distribution. Les conditions de travail étaient dures, j’étais mal payé, et comme je souhaitais me mettre à mon compte depuis longtemps, j’ai fini par me lancer.
TLF : Vous vous êtes immédiatement rapproché du réseau Daniel Moquet ?
J-M. J. : Non. Au départ, je devais signer avec un autre groupe. Mais mon implantation ne convenait pas. Du coup, j’ai attendu deux ans de plus et j’ai fini par découvrir le réseau Daniel Moquet.
TLF : Qu’est-ce qui vous a séduit ?
J-M. J. : J’ai senti qu’il y avait une réelle opportunité à saisir. A l’époque, je pensais qu’il n’y avait pas de concurrence sur le secteur (ce qui finalement était faux, je m'en suis rendu compte ensuite !). C’était pour moi un gros point positif. Et puis les dirigeants m’inspiraient confiance ; le centre pilote tournait vraiment bien. Je me suis senti prêt à me lancer avec ce groupe.
TLF : Le fait d’être accompagné était-il important pour vous ?
J-M. J. : C’était obligatoire à 200 % ! C’était un secteur totalement inconnu pour moi et il fallait que je bénéficie de conseils et soutien pour pouvoir démarrer mon activité. Le réseau m’a tout appris et je n’aurais pas pu faire ce que je fais si je n’avais pas été accompagné.
TLF : De quelle formation avez-vous bénéficié ?
J-M. J. : A l’époque, c’est Daniel Moquet lui-même qui m’a formé. Depuis, les choses ont considérablement évolué. Il y a désormais un vrai centre de formation, avec une formation théorique sur les produits et leurs avantages, une formation pratique de découverte de ces produits sur le terrain et une formation commerciale. Ensuite, l’accompagnement se fait au moment de l’ouverture, avec un suivi les premiers temps.
TLF : Combien de temps vous a-t-il fallu pour rendre votre entreprise rentable ?
J-M. J. : Moins d’un an ! A l’issue de ma première année d’activité, j’avais déjà un bilan positif. Nous évoluons sur un secteur où les possibilités sont énormes. Je pense que l’important est de passer un premier été et un premier hiver.
TLF : Aujourd’hui, quels sont vos projets au sein du groupe ?
J-M. J. : Je suis en train de préparer l’ouverture d’une seconde agence Daniel Moquet, à Pornic. Je devrais démarrer mon activité là-bas dans le courant du mois de mars 2014.
TLF : Vous ouvrez cette deuxième agence dans un contexte économique difficile. Votre secteur n’est pas touché par la crise ?
J-M. J. : Nous ne sommes pas vraiment touchés par ce phénomène de crise. En fait, notre clientèle est majoritairement composée de personnes de 45/50 ans, qui ont terminé de payer le crédit de leur maison, n’ont plus d’enfants à charge et n’ont donc pas de souci financier. Du coup, nous parvenons à maintenir notre niveau d’activité.
TLF : Pour terminer, si vous deviez donner un conseil à un candidat qui souhaite lui aussi se lancer aux côtés de Daniel Moquet, que lui diriez-vous ?
J-M. J. : Je lui dirais d’abord qu’il est capital d’aimer les clients, parce qu’on est en contact permanent avec eux. Il faut aussi être courageux, et ne pas compter ses heures, comme dans toute activité où on est à son compte. Et puis, surtout, je lui recommanderais de réaliser une bonne étude de marché, pour connaître la concurrence. Dans une grande ville, on doit faire face à des groupes qui multiplient les produits et proposent des prestations du même genre que les nôtres. Mais notre ultra-spécialisation nous rend meilleurs. Le fait de ne pas se disperser est un réel atout pour le réseau Daniel Moquet.
Sandrine Cazan, Toute la Franchise ©
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