Toute-la-franchise.com : Madame Mangin, quel est votre cursus en quelques mots ?
Catherine MANGIN : Diplômée d’une école supérieure de commerce, j’ai travaillé dans l’industrie, la banque, puis j’ai enseigné dans le supérieur technique pendant 10 ans. J’étais en relation avec les entreprises dans le cadre de mon travail avec les étudiants. Je suis donc passé d’un statut de fonctionnaire de l’état à un statut d’indépendant.
TLF : Comment êtes-vous entré en contact avec Temporis ?
C.M. : Lorsque j’étais enseignante, j’ai voulu présenté un réseau en franchise de services et en feuilletant une revue professionnelle sur la franchise j’ai trouvé le réseau Temporis, qui avait la particularité d’avoir été créé par une femme. Je trouvais cela original. On a travaillé sur ce réseau en classe et puis quelques jours plus tard je me suis dis que c’était quelque chose qui pourrait me convenir.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support d’un franchiseur ?
C.M. : N’étant pas spécialisée dans un secteur d’activité particulier, ayant une formation généraliste à l’entreprise en terme de gestion, j’ai souhaité être accompagnée sur des métiers précis. J’ai une formation supérieure en RH, la prestation de service en ressources humaines m’a donc semblé être un choix assez naturel. Pour autant lorsque j’ai choisi l’intérim, je voulais que l’on m’aide dans ce métier que je ne connaissais pas.
TLF : Quels sont les services que vous apporte votre franchiseur au démarrage de votre activité ?
C.M. : La formation initiale en matière juridique, puisqu’il y a quand même un contexte et un cadre juridique très fort sur lequel on est très sensibilisé, ainsi que sur les procédures quotidiennes, les pratiques du métier. Sans oublier l’accompagnement, les conseils et tout le plan de communication à l’ouverture me semblent très important car je ne pouvais pas utiliser un savoir faire passé. Bien communiqué sur j’existe, qui je suis et où je suis est une aide précieuse.
TLF : Comment se passe les relations avec vos collègues franchisés ?
C.M. : Elles sont plutôt agréables, j’ai notamment été présidente d’une commission Temporis donc j’ai eu à ce moment là, plusieurs interlocuteurs. Nous avons aussi un système de Temporis 1ère où nous allons aider ceux qui s’installent. J’en ai bénéficier et j’ai eu 11 collègues qui sont venus m’aider, je l’ai fais à mon tour et je vais le refaire cette année. Ca crée un lien qui est intéressant, qui permet l’échange d’informations, de savoirs faire, d’astuces et qui permet aussi de ne pas se sentir totalement seule. On sait que si on a besoin d’un conseil, d’un avis, on peut tout a fait le demander, au franchiseur bien sûr mais aussi à nos collègues qui font face aux mêmes situations.
TLF : L’esprit « réseau » est il réellement effectif ?
C.M. : Il existe, il est le fruit des bonnes volontés même s’il y a des moments de rencontre comme la convention nationale, les réunions régionales, les commissions… tout ça ce sont des moments qui ont été institué par le franchiseur, il faut les développer et les maintenir voir même les multiplier ! Et puis ça émane de la volonté de chacun, plus on apporte, plus on reçoit.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
C.M. : La formation initiale est nécessaire, je sais qu’il y a d’autres réseaux où c’est beaucoup plus léger. Ce qui est intéressant c’est aussi la formation continue. On a régulièrement des
e-conférences qui permettent une remise à niveau sur certains points. Elles sont nécessaires pour les franchisés mais également pour les équipes.
TLF : Comment se passe la relation avec votre équipe ?
C.M. : Elle se passe bien et c’est primordial ! Sur une équipe de 3 personnes il y a beaucoup d’interaction et de communication. Ils sont demandeurs de procédure, de point juridique ou de gestion pour permettre de travailler correctement et ils sont également demandeur de formation, preuve qu’ils sont impliqués et ça fait plaisir !
TLF : En termes de Chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
JC.M. : ’ai presque atteint mes objectifs 2008, le début d’année à d’ailleurs été au dessus de tous les objectifs fixés !
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
C.M. : On communique beaucoup en presse gratuite locale, on a aussi le support de la communication nationale et on se sert du parrainage pour trouver de nouveaux clients entreprises ou clients intérimaires en récompensant ces derniers comme il se doit.
TLF : Avec le recul, le concept est il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
C.M. : La différence se fait dans l’accueil, le sourire et la gestion sereine des conflits. La fidélisation est aussi primordiale, c’est souvent le nouvel intérimaire qui nous fait rentrer chez un nouveau client et non l’inverse, je pense que c’est pour ça que le concept est bien fait. C’est aussi un travail permanent de valorisation de l’intérimaire pour qu’il se sente considéré et soutenu dans ses démarches, ça me semble très important.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
C.M. : Oui et sans hésitation. Je pense qu’on ne peut pas s’engager à moitié sur ce genre de projet. J’ai déjà changé plusieurs fois de métier mais dans celui-ci je suis bien. Il n’y a pas un métier ou toutes les taches que l’on a à accomplir nous fassent plaisir, ça n’existe pas mais je suis plutôt contente de me lever le matin.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
C.M. : Le premier conseil est de faire le point sur ses propres motivations. Les capacités que l’on va être en mesure de fournir, à quel point on va s’investir dans son projet. Ensuite avec du temps et du recul on temporise, on délègue plus, mais il ne faut pas prendre trop de distance, sinon on est plus dans le concept et on perd ce lien au client entreprise et au client intérimaire, ce qui nous différencie.
*Cette Interview a été conçue et réalisée par TOUTE LA FRANCHISE.COM*