Interview Aximotravo Issoire – « J’ai eu envie de choisir un métier passionnant et encore peu connu »

Après une carrière dans le secteur pénitentiaire, Isabelle Casanova-Mena a souhaité donner une nouvelle carrière à sa carrière professionnelle. A presque 50 ans, elle a choisi « un métier passionnant et encore peu connu » ; le courtage en travaux. Début juin 2016, elle a ainsi rejoint le réseau Aximotravo pour exploiter son concept dans le secteur d’Issoire, dans le Puy de Dôme.

Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Isabelle Casanova Mena : Je rentre dans ma 50e année, j’ai 3 enfants, une envie de prendre un nouveau départ dans le travail, de choisir un métier passionnant et encore peu connu.

TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

I.C-N. : J’ai créé en franchise parce que le relationnel et l’échange me paraissent essentiels dans ce métier. J’ai consulté d’autres concurrents oui, mais qui ne m’ont pas donné satisfaction dans mon attente de collaboration.

TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?

I.C-N. : Non, je n’étais pas du tout dans ce domaine, j’ai travaillé en secteur pénitentiaire, à un moment de ma vie, j’ai dû faire un choix et ce métier de courtier en travaux me plaisait parce que c’est un domaine où l’approche avec les personnes est vraiment un engagement de confiance, de cohésion et de partage.

TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?

I.C-N. : J’ai été formée à ce métier par Aximotravo, dans leurs propres locaux, avec des formateurs qui ont pris soin de bien détailler chaque ficelle du métier. Je suis ressortie de cette formation avec des supports concernant tous les domaines du courtage en travaux et confiance en moi. Une formation équilibrée, juste ce qu’il faut et non du « bourrage de crâne », une formation qui m’a permis de me conforter dans le domaine que j’avais choisi. L’accompagnement est primordial, nous ne sommes pas à côté pour travailler mais nous avons une assistance, une compréhension et une qualité de services.

TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

I.C-N. : La formation m’a permis d’avoir toutes les données en main pour commencer un travail en toute sérénité.

TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?

I.C-N. : Oui je lui dois beaucoup sur la compréhension, l’écoute et le dévouement.

TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?

I.C-N. : L’écoute est là si le collègue en a besoin mais il faut avouer aussi que chacun a son travail, ses obligations ! Mais oui, l’esprit d’équipe est là !

TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?

I.C-N. : Je vous mentirais en vous disant oui à ce jour, mais des difficultés personnelles de santé ont bloqué l’évolution de mes objectifs.

TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?

I.C-N. : Il faut être motivée, chercher sur le terrain, reprendre contact avec des personnes que vous avez vues auparavant, se faire de la publicité. Ne pas avoir peur d’aller à la rencontre des artisans et de les motiver à prendre part à votre activité vos côtés ; Aller sur le terrain, discuter avec des personnes qui entreprennent des travaux et en parler autour de soi. Il faut communiquer !

TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?

I.C-N. : Il demande à être reconnu car à l’heure actuelle, les personnes ne se situent pas trop avec le concept du courtage en travaux, mais lorsque vous expliquez le concept Aximotravo avec l’accompagnement, les gens sont réceptifs et adhèrent.

TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?

I.C-N. : Il faut toujours aller de l’avant et ne pas penser à cette situation de départ sinon on va se dire qu’il y a toujours un «Mais» , avant d’y aller, on se dit « c’est génial ça va marcher du tonnerre » après sur le terrain, c’est nous qui faisons notre devenir…Si au premier refus, on laisse tomber c’est que le métier n’est pas pour nous. Il faut donner pour recevoir et je crois que le meilleur vient avec le temps et l’investissement.

TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seule ?

I.C-N. : Non. La franchise est un support que l’on ne peut pas négliger, je pense que pour se lancer comme ça seul, il faut un certain nombre de connaissances. Et puis cela permet de partager, d’échanger, de comprendre des situations, de résoudre des interrogations en ayant des visions différentes.

TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?

I.C-N. : Oui complètement parce que je me sens investie dans ce travail et que seule, je n’aurais sans doute pas été au bout de mes objectifs.

TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?

I.C-N. : Sachez où vous allez, sachez donner de votre temps, sachez partager, échanger et vous trouverez chez Aximotravo une aide précieuse, un relationnel de confiance et un partage de volontés communes. Un vrai réseau professionnel et humain !