Easy Cash Le Mans : « définir ce qu’on ne veut pas et les contraintes qu’on refuse avant de devenir franchisé »
Olivier Jalon est franchisé Easy Cash. Après le rachat d’un magasin au Mans, il a choisi d’ouvrir un second point de vente à Blois, avec l’aide d’un directeur associé recruté en externe. Pour Toute la Franchise, il témoigne de ce qui l’a poussé à quitter son poste pour devenir franchisé de ce spécialiste du monde de l’occasion.
Toute la Franchise : Pourriez-vous vous présenter rapidement et revenir sur votre parcours professionnel avant d’ouvrir votre magasin Easy Cash en franchise ?
Olivier Jalon : Je suis un ancien cadre dirigeant d’entreprises de services clients et de la gestion du poste client (5 à 15M€ de CA – 50 à 550 personnes). Après avoir travaillé durant de nombreuses années dans de grands groupes, j’ai ressenti la nécessité de revenir à la proximité du terrain, des clients et de petites équipes soudées. Je souhaitais m’installer en région Rhône Alpes, ma région d’origine, mais au moment de ma recherche de locaux, les disponibilités étaient faibles, les locaux mal placés ou trop chers.
La franchise m’a proposé alors de me pencher sur le dossier du Mans (150km de mon domicile) et qui présentait un énorme challenge du fait de sa situation spécifique. A l’origine, il s’agit du rachat d’un magasin franchisé en grande difficulté en octobre 2013. En 2014, le magasin a enregistré une progression de CA de + 72%, de 46% en 2015 et de 15% en 2016 et 2017 est sur le même niveau de croissance. Dès 2014, nous avons sorti un 1er bilan bénéficiaire avec une trésorerie largement excédentaire. Pour 2018 et 2016, nous visons encore une progression à 2 chiffres. J'ai également créé un second magasin franchisé dans une autre ville en décembre 2016 avec un jeune associé avec pour objectif de faire un transfert de compétences, de responsabilité opérationnelle, et de capital progressif.
TLF : Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous mettre à votre compte ?
O.J. : J’ai déjà été associé dans le capital d’entreprises soit en sleeping Partner, soit en tant que dirigeant, et ce souhait d’indépendance a toujours été un besoin. Travaillant dans des grands groupes, j’avais envie de retrouver la réalité du terrain et la richesse d’une proximité des relations avec une petite équipe soudée ainsi que le contact avec les clients.
TLF : Quelles ont été les démarches préalables à ce changement de situation ?
Parmi les enseignes rencontrées, ce qui a fait la différence chez Easy Cash, c’est la qualité du contact avec le franchiseur, les valeurs et l’éthique ressenties lors des entretiens, l’accompagnement proposé, et la rentabilité à court et moyen terme.
TLF : Avez-vous rencontré des chefs d’entreprise en place avant de vous lancer ?
TLF : Quelle est l’importance du soutien de son entourage dans le fait de quitter son emploi pour devenir son propre patron ?
TLF : Quelles sont, à votre avis, les bonnes questions à se poser avant de quitter son job pour se mettre à son compte ?
- Quelles sont les fondamentaux personnels sur lesquels je peux m’appuyer pour réussir ?
- Quels sont les points faiblesses personnels sur lesquels il faudra que je sois vigilant ?
- Que suis-je prêt à sacrifier pour atteindre mon objectif ?
- Ai-je financièrement les reins assez solides pour financer ma création et assurer un niveau de vie suffisant à mon entourage pendant plusieurs mois/année ?
TLF : Quelle est la place du franchiseur et du réseau VS la place des responsables hiérarchiques dans une entreprise ?
O.J. : La relation franchisé-franchiseur n’a pas de comparaison avec une relation hiérarchique au sein d’une entreprise « classique » ou vous êtes salarié (quelque soit votre positionnement au sein de l’entreprise). La relation franchisé/franchiseur est une relation d’équilibre et de partenariat. Au-delà de cette relation franchisé/franchiseur, c’est surtout et essentiellement, les valeurs du franchisé, la qualité de la relation humaine des personnes rencontrées, la pertinence de l’accompagnement du franchiseur qui vont faire la différence.
TLF : Quelle est la place de l’aspect financier lorsqu’on décide de quitter son job et de se lancer à son compte ? Est-ce que le financement de votre projet a été une phase difficile ?
O.J. : Il est très important, et dans le cas présent, oui le financement a été difficile, car même si je disposais d’un apport suffisant, le magasin que je souhaitais reprendre n’était pas rentable. La politique commerciale tant aux achats qu’à la vente n’était pas adaptée, le sens du service client y était absent, et l’équipe totalement démotivée. Du coup les clients avaient déserté le magasin.
TLF : Est-ce que le calcul de la rentabilité à court moyen terme est un élément qui est entré en compte dans votre décision ?
- Transparence sur les couts d’investissements
- Un ratio CA/m², meilleur que tous les intervenants
- Les perspectives de développements à court et moyen terme,
TLF : Souhaitez-vous nous dire autre chose ou faire passer un message important aux futurs candidats ?
O.J. : Avant de se lancer, la priorité est de bien se connaitre, d’avoir une adhésion de son environnement, de définir avec précision son projet.