Interview vidéo : La Panetière vise la Bretagne et la région parisienne

Comment ça va ?

Très bien, à part ce matin, le rasoir a gagné le premier combat matinal, mais sinon ça va très bien. Le salon démarre doucement aujourd’hui, mais l'année a été bonne et bénéfique.

Quel est votre concept et quels sont ses atouts ?

Notre concept se démarque par le fait que nous fabriquons l'ensemble de nos produits dans nos deux usines situées dans la région de Toulouse et dans l'Aveyron. Nous disposons également d’une plateforme logistique qui fournit l'ensemble de notre réseau de 220 magasins. La Panetière est un concept où il n'y a pas besoin d'être boulanger ou pâtissier, puisque nous livrons du cru surgelé et nous retransformons nos produits sur place. D’autre part, 85% de notre personnel est féminin : on donne le pouvoir aux femmes, chez nous. Et enfin, il y a une facilité d'adaptation au concept avec un mois de formation.

Comment gérez-vous la reprise d'activité post-Covid ?

A notre niveau, le Covid a été bénéfique pour nous, malheureusement par rapport à d'autres, et heureusement pour nous. En effet, tout ce qui était restauration était fermé, et nous avons bénéficié de la demande sur l’ensemble des produits sandwichs et restauration boulangère : nous avons eu un gros développement, qui nous a permis de faire une progression à deux chiffres au cours des deux dernières années.

Quelles sont vos perspectives et ambitions de développement ?

On voudrait reprendre un peu le développement, et surtout monter un peu plus dans le nord parce que nous sommes surtout implantés dans la région de Toulouse, qui compte à elle seule 88 points de vente. Notre objectif serait donc l’ouverture de 12 à 15 magasins cette année, et notamment en région parisienne et en région bretonne, nous intéressent fortement.

Quelles sont, selon vous, les principales difficultés à la création d'entreprise et comment les surmonter ?

Il existe plusieurs difficultés, avec tout d’abord l'apport financier. Aujourd'hui, nous avons des candidats, mais qui restent encore assez frileux à l’idée de se lancer avec de l'argent qu'ils ont mis de côté, alors même que le covid n’est pas terminé, et maintenant avec les évènements entre la Russie et l'Ukraine. 

Une autre difficulté va être de trouver le banquier qui puisse faire confiance à des personnes qui ne sont pas du métier pour ouvrir un commerce de boulangerie pâtisserie, car les organismes bancaires sont très frileux. 

Enfin, il existe des difficultés sur le recrutement, la gestion du personnel, qui font hésiter beaucoup d’entrepreneurs. De ce côté, nous avons mis en place un système d’agence de recrutement et d’intérim en interne où nous avons 28 personnes qui sont là pour faire des remplacements au pied levé, pour assister nos franchisés, assister tous les gérants de sociétés au cas où ils ont un boulanger ou une vendeuse absents. Ces personnes sont en CDI chez nous pour faire des remplacements sur l'ensemble du territoire national.

En savoir plus sur le développement du réseau La Panetière.