Pour Gira Conseil, un véritable tournant historique
5ième et dernière partie du dossier restauration rapide
Si la France est l’un des pays au monde où les traditions culinaires sont les plus ancrées, il n'en est pas moins le pays où se testent de nombreux nouveaux concepts. Entre innovation et tradition... la France est un laboratoire de tendances !
Selon Gira Conseil, « la décennie qui s’est achevée a marqué un véritable tournant dans la restauration rapide en France. » Pourquoi un tournant jugé « historique » par le spécialiste de la restauration ? Tout simplement parce qu'en l'espace de 25 ans, les Français sont passés d'une offre de restauration rapide limitée au sandwich, à une offre extrêmement variée.
De plus, « l’offre s’est segmentée du low price au premium avec l’intervention de nouveaux acteurs. » Clairement, pour Gira Conseil, les Français réclament de plus en plus choix, et les enseignes l'ont bien compris. « Cette fin de cycle est marquée par une recherche d’alternatives au sandwich et hamburger de la part du consommateur. Le consommateur ne rejette pas ces produits, mais il souhaite avoir d’autres possibilités de produits, de solution ou de repas. »
Dans une récente conférence de presse, Bernard Boutboul, président-fondateur de Gira-Conseil précisait encore l'exception culturelle de la restauration rapide française : « le snacking en France poursuit sa montée en gamme, il se diversifie de plus en plus et sort progressivement de l'image « fast food/malbouffe. La France innove et ose de nouvelles façons de se nourrir sans renier sa tradition et son terroir. Le pays devient un laboratoire d'innovations et de tendances dans l'univers du snacking à l'échelle mondiale ». Cette innovation se traduit tant dans le domaine de la restauration à table, que dans celle économique à distribution rapide de plus en plus déclinée sous la formule de la restauration à thème.
L'innovation comme fil rouge
Si la restauration rapide a enregistré en 2013 un chiffre d'affaires en hausse de 1,78%, cela est du en grande partie à son dynamisme. « Jamais l’innovation n'a été aussi importante, aussi bien chez les acteurs historiques que chez les nouveaux entrants. Les lignes bougent de plus en plus vite et les consommateurs en redemandent » analyse Bernard Boutboul. Et tous les secteurs sont impactés : le sandwich bien sûr, mais aussi et surtout le burger qui se décline aujourd'hui sur tous les modes.
Dans une récente interview, Bernard Boutboul précisait : « Les Français ont connu le burger à travers Quick ou McDonald’s, le voyant comme un produit gras, peu fréquentable, synonyme de malbouffe. Mais depuis deux ou trois ans, les restaurants dits traditionnels se sont mis à proposer des burgers à leur carte car ne pas l’avoir est une folie ». Résultat : 75% des restaurants traditionnels français (110.000 au total) proposent au moins un hamburger à leur carte ! « Pour un tiers des restaurateurs ayant le burger à sa carte, il est devenu le leader de la gamme de plat, devant l’entrecôte, les grillades ou les poissons ». Et du côté de la pizza ?
Le même souffle d'innovation anime les réseaux. « Petit à petit, un nouveau marché semble se dessiner avec d’un côté une pizza économique et généreuse vendue par les chaînes et la grande distribution, et de l’autre, des acteurs indépendants qui innovent en proposant aux Français des pizzas de plus en plus qualitatives et originales ».
Dans une récente interview, Bernard Boutboul précisait : « Les Français ont connu le burger à travers Quick ou McDonald’s, le voyant comme un produit gras, peu fréquentable, synonyme de malbouffe. Mais depuis deux ou trois ans, les restaurants dits traditionnels se sont mis à proposer des burgers à leur carte car ne pas l’avoir est une folie ». Résultat : 75% des restaurants traditionnels français (110.000 au total) proposent au moins un hamburger à leur carte ! « Pour un tiers des restaurateurs ayant le burger à sa carte, il est devenu le leader de la gamme de plat, devant l’entrecôte, les grillades ou les poissons ». Et du côté de la pizza ?
Le même souffle d'innovation anime les réseaux. « Petit à petit, un nouveau marché semble se dessiner avec d’un côté une pizza économique et généreuse vendue par les chaînes et la grande distribution, et de l’autre, des acteurs indépendants qui innovent en proposant aux Français des pizzas de plus en plus qualitatives et originales ».
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