Franchise ou création pure, quelle formule choisir ?
Créer son entreprise est un acte qui engage de nombreuses conséquences : personnelles, financières, patrimoniales… Dans cette aventure exigeante, il est nécessaire de faire les bons choix dès le départ. C’est à cette condition que l’on peut démarrer sur des bases solides et bâtir les fondations d’une réelle réussite.
Parmi ces choix fondateurs – activité exercée, statut juridique, lieu d’implantation, etc. – il en est un qui revêt un caractère essentiel, car il influe fortement sur les chances de succès du créateur. C’est celui qui consiste à se lancer seul ou, au contraire, à partir accompagné. Bref, à choisir entre la création d’entreprise « pure et dure », et la formule plus sécurisante mais aussi plus encadrée de la franchise.
Ces deux options comportent des avantages et des contraintes. Il est nécessaire de les connaître pour déterminer la formule qui convient le mieux à chacun. Après, tout est affaire de priorités personnelles.
Mettre toutes les chances de son côté
La création d’entreprise comporte une part de risque non négligeable. Au bout de 4 ans, 40 % seulement des entreprises de commerce et 53 % des entreprises de services sont encore en activité selon l’Insee. Ce qui rebute beaucoup de candidats. En franchise par contre, la « casse » est bien moindre. Toujours selon l’Insee, 95 % des franchisés passent le cap de la quatrième année sans encombre.
Pourquoi un tel écart ? Parce que la franchise repose sur une idée qui a déjà été testée avec succès. Contrairement au créateur d’entreprise « pur et dur » qui part de rien et doit tout inventer, sans aucune garantie de réussite, le franchisé capitalise dès le départ sur une recette qui a fait ses preuves. S’il l’applique correctement, il a toutes les chances de connaître le même succès que son franchiseur.
Elargir le champ des opportunités
« Si au moins j’avais une idée, je créerais mon entreprise ! » Qui n’a jamais tenu ces propos ? En franchise, le problème ne se pose pas. Il suffit de se baisser pour trouver chaussure à son pied. Que ce soit dans le commerce ou les services, il existe aujourd’hui des centaines de concepts qui ont fait leurs preuves, déclinés de mille et une manières, du plus simple au plus élaboré. Difficile de ne pas y trouver son bonheur, à moins d’être vraiment difficile.
En prime, la franchise constitue un sas idéal pour passer d’un métier à un autre. Pas besoin, en effet, d’avoir travaillé dans le commerce de détail pour devenir franchisé d’une chaîne de prêt-à-porter ou de sortir de l’école hôtelière pour monter un restaurant en franchise. L’un des gros avantages de la formule est que le franchiseur forme ses futurs partenaires en leur transmettant les bases du métier et les clés nécessaires pour s’approprier son concept.
Economiser un temps précieux
Beaucoup de créateurs d’entreprises sous-estiment la difficulté de la tâche. Ils partent la fleur au fusil, montent des business plans peu réalistes, et atteignent péniblement leurs objectifs initiaux avec une, voire plusieurs années de retard. Faute de recul et de visibilité, ils partent souvent sur des bases tronquées.
En franchise, ce n’est pas le cas. On part sur un historique d’activité précis : celui de son franchiseur, bien sûr, mais aussi celui des autres franchisés du réseau. On peut donc dès le départ estimer, sur des bases concrètes et avec une marge de manœuvre réduite, ses chances de succès ainsi que le temps nécessaire pour commencer à générer des profits. Celui-ci est d’autant plus court que la majeure partie du travail de positionnement marketing et commercial a déjà été effectué : définition du concept, phase de test, validation… Ce qui prend, au bas mot, plusieurs années.
Rompre le cercle de l’isolement
Beaucoup de créateurs se plaignent de l’isolement. Sollicités de tous côtés, en permanence sur la brèche, ils n’ont ni soutien, ni appui extérieur, et doivent en permanence piloter à vue, sans réelle visibilité. En cas d’erreur, ils risquent gros.
En franchise, c’est différent. L’entrepreneur n’est pas laissé à lui-même. Il fait partie intégrante d’un réseau, dont les membres ont des intérêts convergents. Intéressé à la réussite de ses partenaires, le franchiseur a tout intérêt à leur dispenser aide et conseils. Lors du démarrage d’un nouveau franchisé, il est à ses côtés, sur le pont. Selon les cas, il intervient en appui dans la prospection de l’emplacement, le recrutement du personnel, la conception du local... Une fois l’affaire lancée, il reste également à la disposition du franchisé, pour l’accompagner et le conseiller dans la réussite de son affaire.
Dans nombre de réseaux, le franchisé peut également compter sur ses pairs. Plus anciens, et donc plus expérimentés, ces derniers sont souvent prêts à partager leur expérience avec le nouveau venu, voire lui rendre ponctuellement service, au nom de la solidarité réciproque.
Appartenir à un réseau de franchise, c’est aussi profiter d’un certain nombre d’infrastructures et de facilités, hors de portée d’un créateur en solo : outils de gestion, plate-forme logistique, site internet, central d’appels… Tout en étant indépendant, on peut ainsi bénéficier des facilités et avantages réservés à une grosse entreprise. Enfin, on bénéficie de conditions d’achat beaucoup plus avantageuses qu’un indépendant isolé, du fait de la mutualisation des commandes. Ce qui génère des marges plus importantes.
Accepter certaines contraintes
Certains entrepreneurs se disent viscéralement attachés à leur liberté. A leurs yeux, la création d’entreprise est une façon de s’affranchir des contraintes propres au salariat et de devenir son « propre patron ». Pour ceux là, la franchise peut être vécue comme contraignante. Car elle impose des règles précises : ne pas pouvoir choisir ses fournisseurs par exemple, devoir aménager son point de vente d’une certaine façon, être tenus de respecter une grille tarifaire...
Enfin, la franchise demande souvent un investissement de départ plus conséquent qu’une création d’entreprise pure. En particulier pour les activités nécessitant un local commercial. Parce que les franchiseurs ont de solides exigences en terme d’emplacement. Et bien sûr parce qu’il faut acquitter un droit d’entrée, pour pouvoir intégrer un réseau.
Il faut néanmoins relativiser les choses. Si l’investissement est plus important en franchise, la mise de fond initiale du franchisé ne l’est pas nécessairement. En effet, cette formule permet d’obtenir de bien meilleures conditions de financement auprès des banques. Surtout lorsqu’on rejoint une enseigne connue. Enfin, comme on l’a vu, la franchise génère un retour sur investissement beaucoup plus sûr et plus rapide que la création d’entreprise classique. Contrairement aux apparences, l’option la moins coûteuse au départ sur le papier n’est pas la plus avantageuse.
Thibault, Journaliste toute-la-franchise.com ©
Parmi ces choix fondateurs – activité exercée, statut juridique, lieu d’implantation, etc. – il en est un qui revêt un caractère essentiel, car il influe fortement sur les chances de succès du créateur. C’est celui qui consiste à se lancer seul ou, au contraire, à partir accompagné. Bref, à choisir entre la création d’entreprise « pure et dure », et la formule plus sécurisante mais aussi plus encadrée de la franchise.
Ces deux options comportent des avantages et des contraintes. Il est nécessaire de les connaître pour déterminer la formule qui convient le mieux à chacun. Après, tout est affaire de priorités personnelles.
Mettre toutes les chances de son côté
La création d’entreprise comporte une part de risque non négligeable. Au bout de 4 ans, 40 % seulement des entreprises de commerce et 53 % des entreprises de services sont encore en activité selon l’Insee. Ce qui rebute beaucoup de candidats. En franchise par contre, la « casse » est bien moindre. Toujours selon l’Insee, 95 % des franchisés passent le cap de la quatrième année sans encombre.
Pourquoi un tel écart ? Parce que la franchise repose sur une idée qui a déjà été testée avec succès. Contrairement au créateur d’entreprise « pur et dur » qui part de rien et doit tout inventer, sans aucune garantie de réussite, le franchisé capitalise dès le départ sur une recette qui a fait ses preuves. S’il l’applique correctement, il a toutes les chances de connaître le même succès que son franchiseur.
Elargir le champ des opportunités
« Si au moins j’avais une idée, je créerais mon entreprise ! » Qui n’a jamais tenu ces propos ? En franchise, le problème ne se pose pas. Il suffit de se baisser pour trouver chaussure à son pied. Que ce soit dans le commerce ou les services, il existe aujourd’hui des centaines de concepts qui ont fait leurs preuves, déclinés de mille et une manières, du plus simple au plus élaboré. Difficile de ne pas y trouver son bonheur, à moins d’être vraiment difficile.
En prime, la franchise constitue un sas idéal pour passer d’un métier à un autre. Pas besoin, en effet, d’avoir travaillé dans le commerce de détail pour devenir franchisé d’une chaîne de prêt-à-porter ou de sortir de l’école hôtelière pour monter un restaurant en franchise. L’un des gros avantages de la formule est que le franchiseur forme ses futurs partenaires en leur transmettant les bases du métier et les clés nécessaires pour s’approprier son concept.
Economiser un temps précieux
Beaucoup de créateurs d’entreprises sous-estiment la difficulté de la tâche. Ils partent la fleur au fusil, montent des business plans peu réalistes, et atteignent péniblement leurs objectifs initiaux avec une, voire plusieurs années de retard. Faute de recul et de visibilité, ils partent souvent sur des bases tronquées.
En franchise, ce n’est pas le cas. On part sur un historique d’activité précis : celui de son franchiseur, bien sûr, mais aussi celui des autres franchisés du réseau. On peut donc dès le départ estimer, sur des bases concrètes et avec une marge de manœuvre réduite, ses chances de succès ainsi que le temps nécessaire pour commencer à générer des profits. Celui-ci est d’autant plus court que la majeure partie du travail de positionnement marketing et commercial a déjà été effectué : définition du concept, phase de test, validation… Ce qui prend, au bas mot, plusieurs années.
Rompre le cercle de l’isolement
Beaucoup de créateurs se plaignent de l’isolement. Sollicités de tous côtés, en permanence sur la brèche, ils n’ont ni soutien, ni appui extérieur, et doivent en permanence piloter à vue, sans réelle visibilité. En cas d’erreur, ils risquent gros.
En franchise, c’est différent. L’entrepreneur n’est pas laissé à lui-même. Il fait partie intégrante d’un réseau, dont les membres ont des intérêts convergents. Intéressé à la réussite de ses partenaires, le franchiseur a tout intérêt à leur dispenser aide et conseils. Lors du démarrage d’un nouveau franchisé, il est à ses côtés, sur le pont. Selon les cas, il intervient en appui dans la prospection de l’emplacement, le recrutement du personnel, la conception du local... Une fois l’affaire lancée, il reste également à la disposition du franchisé, pour l’accompagner et le conseiller dans la réussite de son affaire.
Dans nombre de réseaux, le franchisé peut également compter sur ses pairs. Plus anciens, et donc plus expérimentés, ces derniers sont souvent prêts à partager leur expérience avec le nouveau venu, voire lui rendre ponctuellement service, au nom de la solidarité réciproque.
Appartenir à un réseau de franchise, c’est aussi profiter d’un certain nombre d’infrastructures et de facilités, hors de portée d’un créateur en solo : outils de gestion, plate-forme logistique, site internet, central d’appels… Tout en étant indépendant, on peut ainsi bénéficier des facilités et avantages réservés à une grosse entreprise. Enfin, on bénéficie de conditions d’achat beaucoup plus avantageuses qu’un indépendant isolé, du fait de la mutualisation des commandes. Ce qui génère des marges plus importantes.
Accepter certaines contraintes
Certains entrepreneurs se disent viscéralement attachés à leur liberté. A leurs yeux, la création d’entreprise est une façon de s’affranchir des contraintes propres au salariat et de devenir son « propre patron ». Pour ceux là, la franchise peut être vécue comme contraignante. Car elle impose des règles précises : ne pas pouvoir choisir ses fournisseurs par exemple, devoir aménager son point de vente d’une certaine façon, être tenus de respecter une grille tarifaire...
Enfin, la franchise demande souvent un investissement de départ plus conséquent qu’une création d’entreprise pure. En particulier pour les activités nécessitant un local commercial. Parce que les franchiseurs ont de solides exigences en terme d’emplacement. Et bien sûr parce qu’il faut acquitter un droit d’entrée, pour pouvoir intégrer un réseau.
Il faut néanmoins relativiser les choses. Si l’investissement est plus important en franchise, la mise de fond initiale du franchisé ne l’est pas nécessairement. En effet, cette formule permet d’obtenir de bien meilleures conditions de financement auprès des banques. Surtout lorsqu’on rejoint une enseigne connue. Enfin, comme on l’a vu, la franchise génère un retour sur investissement beaucoup plus sûr et plus rapide que la création d’entreprise classique. Contrairement aux apparences, l’option la moins coûteuse au départ sur le papier n’est pas la plus avantageuse.
Thibault, Journaliste toute-la-franchise.com ©