Les commerces alimentaires en région
1ère partie du dossier consacré au commerce et aux services en région
La Corse et le Languedoc-Roussillon caracolent en tête des régions les mieux équipées en supérettes et boulangeries. Les autres régions, dont l'Ile-de-France se cantonnent à un taux d'équipement dans la moyenne nationale.
Au 1er janvier 2013, en France métropolitaine (hors DOM-TOM), l'Insee comptabilisait 4,4 épiceries supérettes pour 10.000 habitants (4,1 pour la France de province), 7,0 boulangeries (7,4), 3,4 boucheries-charcuteries (3,6), 0,4 poissonneries (0,5) et 0,2 magasin de produits surgelés (0,2).
Comme dans le cas du commerce non alimentaire, le taux d'équipement en commerces alimentaires en région (hors hypermarchés et supermarchés) joue les extrêmes selon les types de commerces étudiés :
Épiceries supérettes (commerces de détail non spécialisés à prédominance alimentaire en surface de vente déclarée inférieure à 120 m² et des surfaces de vente déclarée entre 120 et 400 m²) :
La région la mieux pourvue en épiceries supérettes est de loin la Corse avec 10,2 unités pour 10.000 habitants. Arrivent ensuite le Languedoc-Roussillon avec 6,7, talonnée par l'Auvergne avec 6,5, suivie de loin par l'Ile-de-France avec 5,5. En bas de classement, l'on trouve au coude à coude la Lorraine avec 2,5, la Picardie et les Pays de la Loire avec 2,6. Autour de la moyenne nationale de 4,1 unités pour 10.000 habitants, l'on trouve des régions comme Midi-Pyrénées et le Limousin (4,6), le Rhône-Alpes (4,5), l'Aquitaine (4,2), la Basse Normandie (4,0).
A l'échelle des départements, ceux qui affichent un taux d'équipement en épiceries supérettes parmi les plus élevés sont la Corse du Sud (10,7 pour 10.000 habitants), Paris (10,6) et le Cantal (10,1). A l'opposé, les départements les moins bien équipés en épiceries supérettes sont le Territoire de Belfort (2,1 pour 10.000 habitants), les Deux Sèvres, la Meurthe-et-Moselle ou encore la Loire Atlantique (2,2).
Boulangeries (avec ou sans pâtisserie, y compris les terminaux de cuisson, la vente sans fabrication de produits de boulangerie) :
La région la mieux dotée en boulangeries est là encore (et de loin !), la Corse avec 11,9 unités pour 10.000 habitants. Arrivent ensuite comme précédemment le Languedoc-Roussillon avec 9,3, puis Provence-Alpes-Côte d'Azur avec 8,8, talonnée par l'Auvergne (8,7) et la Basse Normandie (8,4). En bas de classement, l'on trouve curieusement l'Ile-de France avec 5,3, ainsi que le Nord-Pas-de-Calais (5,7) et la Picardie (5,8). Autour de la moyenne nationale de 7 unités pour 10.000 habitants, l'on trouve des régions comme l'Alsace et les Pays-de-la-Loire à 6,7 unités, Rhône-Alpes (7), Aquitaine (7,3), Champagne-Ardenne (7,4) ou encore le Limousin, Midi-Pyrénées et la Franche Comté (7,5).
A l'échelle des départements, ceux qui affichent un taux d'équipement en boulangeries les plus élevés sont la Haute-Corse (12,1 pour 10.000 habitants), la Corse du Sud (11,7) et la Lozère (11,4). A l'opposé, les départements les moins bien équipés en boulangeries sont les Yvelines (4,6 pour 10.000 habitants), la Seine-et-Marne (4,9), le Nord (5,3), ou encore l'Oise (5,4).
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