Franchise services à la personne : Une explosion spectaculaire… et un marché prometteur
Le secteur des services à la personne connaît depuis ces trois dernières années une véritable explosion sur un marché qui ne cesse d’évoluer. Un tel développement s’explique par le lien entre la nature des prestations proposées et l’importance de la demande exprimée par les particuliers : les services à la personne apportent une offre extrêmement diversifiée répondant aux besoins de la vie quotidienne, au beau milieu d’une conjoncture démographique, économique et sociale propice à l’essor de l’activité. Le nombre d’organismes agréés est passé de 5.000 à la fin 2005 – avant le lancement du plan Borloo en février 2006 – à 16.000 aujourd’hui, avec 100.000 emplois créés chaque année, plaçant les services à la personne comme le secteur ayant connu la plus forte croissance en terme d’effectifs ces quinze dernières années. Les services à la personne représentent aujourd’hui près de 2 millions de salariés, et le chiffre d’affaires réalisé par le secteur d’activité est estimé à 15 milliards d’euros pour la seule année 2008. Il est donc tout naturel de voir arriver beaucoup de franchiseurs désirant donner une dimension nationale et structurée. Le nombre de franchisés est croissant et la demande pour créer son entreprise en franchise dans les services à la personne est très importante. Seules les meilleures franchises avec des franchisés aux qualités humaines, de gestionnaire sauront s'approprier un marché encore quelque peu "inorganisé".
Un secteur qui propose de multiples prestations
La première force des services à la personne est bel et bien sa capacité à proposer des prestations extrêmement diversifiées, permettant d’intervenir auprès d’une large clientèle. Les franchises spécialisées proposent en effet leurs services dans de nombreux domaines : l’aide dans la vie de tous les jours (ménage, repassage, préparation des repas, jardinage, bricolage, courses, gardiennage…), l’aide aux familles (gardes des enfants avec toutes les tâches liées, soutien scolaire, assistance et dépannage informatique…) et également l’aide aux personnes dépendantes (assistance des personnes âgées et des personnes handicapées dans leur vie quotidienne et dans leurs déplacements). Si l’on ajoute à ces trois grands segments les services liés au bien-être, à la beauté ou encore à l’esthétique, les champs d’action des organismes agréés sont extrêmement étendus. Selon l’Agence Nationale des Services à la Personne, 2 millions de particuliers emploient des salariés à leur domicile autour d’une vingtaine de métiers différents, et 6 millions de ménages seraient encore en demande.
Une explosion spectaculaire… et un marché prometteur
L’engouement que connaissent les services à la personne est intrinsèquement lié à la conjoncture actuelle. Le premier facteur favorable à l’essor du secteur est tout d’abord la conjoncture démographique, avec au premier plan le vieillissement de la population : selon l’INSEE, le nombre de personne de plus de 60 ans passerait de 1 sur 5 actuellement à 1 sur 3 en 2050, ce qui représenterait plus de 23 millions de personnes sur les 70 millions d’habitants que comptera la France métropolitaine à cette date. L’espérance de vie, actuellement de 80 ans hommes et femmes confondus, s’approchera quant à elle des 85 ans d’ici 2050, augmentant ainsi le nombre de personnes très âgées et donc dépendantes.
D’autres facteurs viennent également contribuer au développement fulgurant des services à la personne. Tout d’abord, la féminisation du travail : les femmes âgées de 25 à 49 ans sont aujourd’hui plus de 80% à travailler contre 57% dans les années 80, alors même que le taux de natalité se montre particulièrement dynamique. Le recours à la garde d’enfants est donc devenu une réelle nécessité, et les services d’entretien de la maison un confort apprécié pour se réserver une vie de famille le soir et les week-ends. L’augmentation du nombre de divorces, et donc du nombre de familles monoparentales, estimées à plus de 2,7 millions en France – soit un enfant sur cinq – vient de son côté favoriser un peu plus l’essor des services à la personne. Enfin, l’éclatement géographique des familles qui migrent pour des raisons professionnelles, contraint ces dernières à faire appel à des tiers pour s’occuper de leurs parents.
Le plan Borloo : un sérieux coup de pouce
Face au constat de la demande de plus en plus importante et au gisement d’emplois que représentait alors le secteur des services à la personne, le ministre de la Cohésion Sociale, Jean-Louis Borloo, dévoilait en février 2006 son plan destiné à développer la création d’emplois dans les services à la personne, avec un objectif de 500.000 emplois créés avant décembre 2009. Si l’objectif ne sera pas atteint dans les délais, le plan Borloo a su être efficace grâce notamment à ses mesures phares, parmi lesquelles la réduction d’impôts sur le revenu de 50% des sommes engagées dans les prestations de services à la personne, le Chèque Emploi Service Universel (CESU), la TVA à 5,5 % et l’allègement des charges sociales du côté des professionnels. Le second volet du plan Borloo lancé en mars dernier continue à travers onze mesures à soutenir la création d’emploi, avec un objectif de 100.000 nouveaux emplois par an, et vise également à développer la professionnalisation et l’amélioration de la qualité des emplois.
Claire, Journaliste toute-la-franchise.com ©
Un secteur qui propose de multiples prestations
La première force des services à la personne est bel et bien sa capacité à proposer des prestations extrêmement diversifiées, permettant d’intervenir auprès d’une large clientèle. Les franchises spécialisées proposent en effet leurs services dans de nombreux domaines : l’aide dans la vie de tous les jours (ménage, repassage, préparation des repas, jardinage, bricolage, courses, gardiennage…), l’aide aux familles (gardes des enfants avec toutes les tâches liées, soutien scolaire, assistance et dépannage informatique…) et également l’aide aux personnes dépendantes (assistance des personnes âgées et des personnes handicapées dans leur vie quotidienne et dans leurs déplacements). Si l’on ajoute à ces trois grands segments les services liés au bien-être, à la beauté ou encore à l’esthétique, les champs d’action des organismes agréés sont extrêmement étendus. Selon l’Agence Nationale des Services à la Personne, 2 millions de particuliers emploient des salariés à leur domicile autour d’une vingtaine de métiers différents, et 6 millions de ménages seraient encore en demande.
Une explosion spectaculaire… et un marché prometteur
L’engouement que connaissent les services à la personne est intrinsèquement lié à la conjoncture actuelle. Le premier facteur favorable à l’essor du secteur est tout d’abord la conjoncture démographique, avec au premier plan le vieillissement de la population : selon l’INSEE, le nombre de personne de plus de 60 ans passerait de 1 sur 5 actuellement à 1 sur 3 en 2050, ce qui représenterait plus de 23 millions de personnes sur les 70 millions d’habitants que comptera la France métropolitaine à cette date. L’espérance de vie, actuellement de 80 ans hommes et femmes confondus, s’approchera quant à elle des 85 ans d’ici 2050, augmentant ainsi le nombre de personnes très âgées et donc dépendantes.
D’autres facteurs viennent également contribuer au développement fulgurant des services à la personne. Tout d’abord, la féminisation du travail : les femmes âgées de 25 à 49 ans sont aujourd’hui plus de 80% à travailler contre 57% dans les années 80, alors même que le taux de natalité se montre particulièrement dynamique. Le recours à la garde d’enfants est donc devenu une réelle nécessité, et les services d’entretien de la maison un confort apprécié pour se réserver une vie de famille le soir et les week-ends. L’augmentation du nombre de divorces, et donc du nombre de familles monoparentales, estimées à plus de 2,7 millions en France – soit un enfant sur cinq – vient de son côté favoriser un peu plus l’essor des services à la personne. Enfin, l’éclatement géographique des familles qui migrent pour des raisons professionnelles, contraint ces dernières à faire appel à des tiers pour s’occuper de leurs parents.
Le plan Borloo : un sérieux coup de pouce
Face au constat de la demande de plus en plus importante et au gisement d’emplois que représentait alors le secteur des services à la personne, le ministre de la Cohésion Sociale, Jean-Louis Borloo, dévoilait en février 2006 son plan destiné à développer la création d’emplois dans les services à la personne, avec un objectif de 500.000 emplois créés avant décembre 2009. Si l’objectif ne sera pas atteint dans les délais, le plan Borloo a su être efficace grâce notamment à ses mesures phares, parmi lesquelles la réduction d’impôts sur le revenu de 50% des sommes engagées dans les prestations de services à la personne, le Chèque Emploi Service Universel (CESU), la TVA à 5,5 % et l’allègement des charges sociales du côté des professionnels. Le second volet du plan Borloo lancé en mars dernier continue à travers onze mesures à soutenir la création d’emploi, avec un objectif de 100.000 nouveaux emplois par an, et vise également à développer la professionnalisation et l’amélioration de la qualité des emplois.
Claire, Journaliste toute-la-franchise.com ©