Climat des affaires : en mars le commerce reprend des couleurs
Selon les derniers chiffres de l'Insee
Comme chaque mois, l'Insee a interrogé les chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité pour recueillir leur sentiment sur le climat économique du moment. Le commerce de détail rebondit de 3 points et les services perdent 1 point.
En mars 2016, selon les derniers chiffres de l'Insee, le climat des affaires est quasi stable. « L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, perd un point et retrouve son niveau de long terme (100). Le climat perd deux points dans l'industrie et un point dans les services. En revanche, il gagne trois points dans le commerce de détail et un point dans le commerce de gros. Il est stable dans le bâtiment. »
Le commerce reprend des couleurs
Dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles, le climat des affaires se redresse en mars 2016. « L'indicateur qui le synthétise regagne trois points et se situe à 104. Il est supérieur à sa moyenne de long terme (100) depuis début 2015. »
Dans le commerce de détail, les détaillants généralistes sont plus nombreux qu'en février à déclarer une hausse de leurs ventes passées et prévues et de leurs intentions de commandes. A l'inverse, dans le commerce spécialisé, les détaillants jugent que leur activité passée et prévue décline.
Dans le commerce et réparation automobiles, les soldes sur l'activité restent supérieurs à leur moyenne. « Les trois soldes concernant les ventes passées et prévues ainsi que les intentions de commandes sont quasi stables, et au-dessus de leur moyenne de long terme depuis pratiquement 18 mois. »
Dans le commerce de gros, le climat des affaires est quasi stable à 102 (+1 point).
Dans les services, quasi stabilité
Dans les services, le climat des affaires est quasi stable. « L'indicateur qui le synthétise perd un point et repasse légèrement en dessous (99) de sa moyenne de longue période (100). L'indicateur de retournement reste dans la zone d'incertitude conjoncturelle. »
Dans l'hébergement et la restauration, le solde sur l'activité passée s'améliore mais les perspectives d'activité et de demande se dégradent.
Dans l'information et la communication, « le solde relatif à l'activité passée se replie et repasse au-dessous de son niveau moyen de long terme ». L'activité et la demande prévues fléchissent également.
Dans les activités immobilières, le solde d'opinion relatif à l'activité passée baisse fortement et les perspectives d'activité et de demande se détériorent.
Dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, « le solde relatif à l'activité passée se redresse et redevient supérieur à son niveau moyen ». Les perspectives d'activité et de demande sont quasi stables.
Dans les services administratifs et de soutien, l'activité passée s'améliore nettement et repasse au-dessus de sa moyenne de long terme. « Les perspectives de demande se replient mais le solde reste supérieur à la normale. »
Dans le bâtiment enfin, le climat des affaires reste dégradé. « L'indicateur qui le synthétise est stable et se situe nettement au-dessous (92) de sa moyenne de long terme (100). »