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Alimentaire : Le marché du bio aiguise l’appétit des distributeurs

Selon une étude Xerfi

Publié le

Le marché de l'alimentaire bio se porte bien avec des évolutions annuelles à venir oscillant entre 8 et 15%. De quoi largement aiguiser l’appétit des grands distributeurs spécialisés bio et généralistes, sans oublier les circuits émergents.

Fruits et légumes bioDans une étude publiée le 21 juillet dernier sous le titre « La distribution de produits alimentaires bio - Offensives des spécialistes, riposte des GSA, succès des circuits émergents, etc. : quelles perspectives pour le marché et le jeu concurrentiel d’ici 2020 ? », Xerfi dresse le portrait flatteur d'un marché en plein essor : celui de l'alimentaire bio. « En hausse de 14,7% en 2015, il pèse aujourd’hui près de 5,8 milliards d’euros, soit le double de son niveau de 2008 » résume Xerfi. Et d’après les prévisions des experts de Xerfi, 2016 ne devrait pas déroger à la tendance haussière de ces dernières années puisque « les ventes de produits biologiques bondiront en effet de 15% en 2016 ». Et après ? Sur le plus long terme, la croissance devrait ralentir... un peu mais en restant sur des valeurs qui font saliver toute la grande distribution : « La croissance moyenne du marché bio devrait donc fluctuer entre 8 et 9% par an pour dépasser 9,3 milliards d’euros d’ici 2020. » Ces quelques chiffres démontrent de la très bonne santé de ce secteur qui apparaît pour l'ensemble des circuits comme un filon sur lequel il est incontournable de parier. La bataille est donc loin d'être terminée entre les différents acteurs du marché.

Les magasins bio à l'offensive

« Véritables locomotives du marché depuis 2012, les magasins bio affichent une santé éclatante » explique Xerfi. Les ventes de l’ensemble du circuit ont de fait de quoi réjouir les enseignes du secteur puisqu'elles ont augmenté de 17% en 2015. « Un chiffre qui atteint 20% pour les leaders Biocoop, La Vie Claire, Naturalia et Bio c’Bon. » Comment expliquer ce niveau record des ventes ? Selon Xerfi, la bonne santé des chaînes de magasins bio tient essentiellement à l’extension rapide du réseau de magasins, « à l’origine de plus de la moitié de la hausse d’activité ». Outre cette augmentation du nombre de magasins, la hausse des ventes tient aussi à la mise en place de stratégies gagnantes par les enseignes spécialisées comme la multiplication des références sous marques de distributeurs, la généralisation du vrac et l'extension des gammes discount pour influer à la baisse sur les prix. « Une stratégie gagnante, qui a attiré une nouvelle clientèle de bio addicts composée de jeunes actifs ou de seniors en quête de produits sains à prix mini. » Toutes ces initiatives ont contribué à réduire l'écart avec les grandes surfaces alimentaires. Elles permettent aux enseignes spécialisées de garder leurs clientèles de convaincus impliqués et d'ouvrir à d'autres clientèles plus opportunistes. Ces derniers mois aussi, les enseignes spécialistes ont engagé une vaste opération de modernisation à l'image du concept « Biocoop Dada » lancé fin 2015. « Souhaitant rompre avec les codes traditionnels du design de supermarché, le magasin mise sur des présentations innovantes. Les produits ne sont plus organisés en rayons mais en espaces. » Une révolution dans les rayons qui s'accompagne également du déploiement d'une offre de restauration à emporter et d'ateliers pédagogiques ciblés. « C’est, forts de ce regain d’attractivité, que les magasins bio verront leur part de marché s’accroître d’ici 2018, pour dépasser 36% », de l’avis des experts de Xerfi.

Les grandes surfaces plus que jamais à la manœuvre

Face aux magasins spécialisés, les grandes surfaces ne s'en laissent pas compter. Et si les GSA restent leaders du secteur avec une part de marché de 42,9% des ventes en valeur en 2015, la montée en puissance des enseignes spécialisées ne laisse certes pas la GSA de marbre ! « Ces dernières peinent encore à fidéliser des consommateurs de plus en plus exigeants sur la qualité et l’origine de l’offre. D’autant plus que les clients continuent à se méfier du caractère opportuniste de la conversion de la grande distribution au bio. » Clairement, l'érosion de la part de marché depuis 2008 inquiète, d'autant qu'elle devrait se poursuivre « pour plafonner à 42% d’ici 2 à 3 ans. » Mais la riposte s'organise déjà, sur le terrain du prix notamment : « les GSA seront les grands gagnantes de la vague de démocratisation du bio en France d’ici 2020 » anticipe ainsi Xerfi. « Grâce à leur puissance marketing, elles capteront les nouveaux acheteurs dans le vivier des consommateurs occasionnels. » Selon les enseignes, les stratégies sont diverses. Chez Carrefour par exemple, le déploiement de formats de magasins 100% bio (Carrefour Bio) lancé en 2015 devrait passer à la vitesse supérieure en 2016. « De son côté, Auchan prépare l’ouverture d’un 2e magasin « Cœur de nature » à Paris pour la rentrée. » Le Groupe Leclerc n'est pas en reste avec une ambition déclarée de devenir le premier distributeur bio de France.

Les circuits émergents au coin du bois

Bien que les réseaux spécialistes et la GSA aient déjà plusieurs longueurs d'avance, selon Xerfi, « les jeux sont donc loin d’être faits sur le marché des produits bio. » En effet, de plus en plus, de nouveaux acteurs viennent grappiller des parts de marché aux leaders. Ces nouveaux venus sont essentiellement des distributeurs en vente directe. « Ciblant peu ou prou la même clientèle que les magasins bio, ils affichent les meilleures performances du marché depuis 2011, avec 16% de croissance moyenne annuelle. » Ventes à la ferme, marchés paysans, AMAP, salons et foires... la concurrence s'organise au plus près des consommateurs citadins qui en redemandent. « Ce mode de distribution représentera plus de 14% des ventes de produits bio en 2020, soit presque un point de plus qu’aujourd’hui », de l’avis des experts de Xerfi. Et tout cela est sans compter les ventes en ligne de produits bio orchestrées par des pure players de tailles diverses, du plus petit site au géant Amazon avec son offre Amazon Prime Now à Paris, qui garantit à ses clients la livraison à domicile de produits frais en moins d’une heure dans Paris intra-muros.

Pour en savoir plus sur les réseaux d'enseignes spécialisées bio et la manière de se lancer sur ce secteur très porteur, relisez notre récent article « Ouvrir un magasin bio : quelles franchises choisir ? »

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