Dossier TOUTE LA FRANCHISE - Que faut-il penser de l'EIRL ?
Sachant que l'EIRL nécessite un formalisme plus important qu'une entreprise individuelle classique puisque l'entrepreneur doit tenir des comptes autonomes et se plier à la publication annuelle de ses résultats.
Sachant que la protection des biens personnels a ses limites comme nous l'avons vu plus haut puisqu'en cas de faillite, l'ensemble des dettes (professionnelles et personnelles) est exigible, et donc que les biens personnels peuvent être vendus par les créanciers.
Sachant de plus que les banques face à un patrimoine affecté vont automatiquement demander des garanties sur le patrimoine personnel ou ne pas accorder de crédit.
Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? La réponse à cette question est très personnelle bien sûr. Quand certains trouveront intérêt à opter pour l'EIRL notamment pour la possibilité fiscale offerte du régime d'imposition sur les sociétés, d'autres n'auront pas spécialement intérêt de se compliquer le quotidien avec le formalisme de ce nouveau statut.
Si l'EIRL reste compatible avec la franchise comme l'est le statut d'auto-entrepreneur, ou encore le statut d'agent commercial ou de profession libérale, cette formule doit encore faire ses preuves ! Selon toutes vraisemblances, l'apparition de ce nouveau statut ne devrait pas révolutionner en profondeur les choses ! Tout comme l'EURL en son temps, l'EIRL devra prendre ses marques doucement. Les prochaines jurisprudences seront sans nul doute intéressantes à suivre pour mieux se décider.
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Dominique, Journaliste toute-la-franchise©
