Ils ont choisi d'entreprendre en franchise, découvrez leurs témoignages
Entre excitation et doutes, l’entrepreneuriat est une aventure
Toute la Franchise a donné la parole aux candidats à la franchise pour savoir ce qui les a motivés à se lancer dans un projet de création d’entreprise et ce qu’ils attendent de la franchise. Leurs témoignages offrent un aperçu des aspirations de chacun dans leur démarche entrepreneuriale mais fait également ressortir leurs craintes, notamment dans le contexte actuel de la pandémie de coronavirus.
Le confinement n’a pas été un déclic mais un stimulant
La plupart des répondants se sont engagés dans un projet de création d’entreprise bien en amont de la crise, depuis plusieurs mois, voire plusieurs années pour certains. Pour la grande majorité d’entre eux (92%), le confinement n’a donc pas été un déclic. En revanche pour certains, comme Véronique, cet arrêt contraint a été « un booster ». Engagée dans un projet de création d’entreprise dans les services à la personne depuis 2019, cette dernière explique avoir exploité ce temps pour « prendre contact avec des acteurs du service à la personne, parler de mon projet et trouver des pistes de collaboration ».
Environ la moitié des répondants souhaitent créer leur entreprise dans le cadre d’un projet de reconversion professionnelle. Pour l’autre moitié il s’agit d’exploiter ses compétences et acquis pour son compte en devenant son propre patron. Du commerce à l’immobilier, en passant par les services ou la restauration, les répondants s’intéressent à des secteurs d’activité variés. Si certains sont déjà fixés sur le métier qu’ils souhaitent exercer, d’autres étudient plusieurs secteurs d’activité.
Comment nait l’envie d’entreprendre ?
Parmi les raisons qui les ont motivés à se lancer dans l’entrepreneuriat, l’autonomie et la liberté sont les tendances qui ressortent le plus souvent. Pour Vincent, par exemple, entrepreneuriat rime avec « autonomie et souplesse : la liberté d'organiser son temps de travail suivant son inspiration, pouvoir s'accorder du temps pour la prospection et se projeter pour d'autres projets. »
Entreprendre permet de créer sa propre activité en fonction de ses aspirations et exercer un métier qui a du sens. Ainsi, pour Yaël, qui se lance dans la création d’entreprise après 30 ans de salariat, il s’agit de « croire en ses actions, donner un élan à son parcours et à son existence en général, mettre en adéquation ses acquis et aspirations, se sentir responsable de ses choix. »
Philippe entend, lui, construire quelque chose qu’il pourra céder. Il explique s’être lancer dans un projet de création d’entreprise afin de « pouvoir créer une dernière expérience professionnelle aux côtés d’une équipe soudée pour, pourquoi pas, leur transmettre l'entreprise à terme. »
Parmi les autres motivations exprimées, on retrouve également « le goût de manager et de développer un business rentable » ou encore « le sens du défi ».
Le choix de la franchise
Les motivations pour entreprendre en franchise divergent selon porteurs de projet. Pour certains, comme Matthieu, entreprendre en franchise c’est « atténuer les risques et bénéficier de l'expérience et de l'accompagnement d'un réseau ». Pour Yaël, la franchise « permet d’être indépendant et responsable de ses choix tout en évitant d'être complètement seule et en bénéficiant d'une dynamique de réseau ».
D’autres mettent en avant l’image de marque et les forces d’un réseau d’envergure. Philippe explique que la franchise permet de « s'appuyer sur une marque, un réseau, une structure et gagner en temps ». Argel, déjà à la tête de son entreprise et à l’affut d’autres opportunités, explique étudier en priorité « les enseignes de groupements d'indépendants qui ont une image forte et un ancrage développé ». Véronique explique, elle, que « la franchise permet un développement local pour de petites unités tout en gardant la force d'un groupe ».
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Des doutes et des craintes légitimes
Par définition, entreprendre c’est prendre des risques. Et si la franchise est réputée pour minimiser cette prise de risques, des craintes légitimes subsistent. Elles sont notamment exacerbées par la situation actuelle exceptionnelle et l’impact du coronavirus sur l’activité économique. Gérald, qui envisage de se lancer dans une activité immobilière ou de courtage en travaux, exprime par exemple son inquiétude que « les clients ne soient pas prêts à investir dans des travaux ou des achats dans l'immobilier à l’issue de la crise sanitaire ». Vincent reconnait, lui, être préoccupé par « le confinement qui a provoqué l’interruption d'activité de la plupart des entreprise ».
D’autres doutent de leurs propres capacités à mener à bien un tel projet, craignent de se tromper de business ou de se heurter à la lourdeur des démarches administratives et bancaires, notamment en phase de création. Matthieu, qui a pour projet d’ouvrir un bar, concède ainsi avoir peur de « manquer de savoir et d’expérience ». Laëtitia, elle, aimerait ouvrir un salon anti-poux mais craint de « ne pas être prise au sérieux et d’essuyer un refus ». La seule crainte de Karim dans son projet de créer une entreprise de service est « la bureaucratie ». Pour Marie-Jo, « l'argent et les démarches jusqu'à l'ouverture » sont les principaux sujets d’appréhension pour ouvrir sa boutique de prêt-à-porter. L’aspect financier suscite en effet des inquiétudes comme pour Yaël qui appréhende de « ne pas parvenir à la stabilité financière » avec l’entreprise de bien-être de la personne qu’elle envisage d’ouvrir.
La franchise permet de répondre à la plupart de ces craintes grâce, notamment, à l’accompagnement du franchiseur dans la construction du projet, dans la l'acquisition des savoir-faire nécessaires à l’exercice de l’activité et dans les différentes démarches liées à la création puis au développement de l’entreprise. Le choix du bon franchiseur, celui qui répond à ses attentes et aspirations et avec lequel on partage une vision commune de l’entrepreneuriat, est d’autant plus important. La réussite d’une entreprise est en effet intimement liée à la bonne préparation du chef d’entreprise en amont, ce que permet l’entrepreneuriat en franchise. Argel, en entrepreneur expérimenté, assure ainsi n’avoir « aucune crainte du moment que je suis convaincu de mon business-plan ».
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*Cette enquête étant anonyme, il s’agit de prénoms d’emprunt