Focus : le secteur de l'habillement - Partie 4 / 4 - Un secteur en pleine mutation
Partie 1 : L'habillement : Une multiplicité d'acteurs |
L'habillement : un secteur en pleine mutation |
Une accélération des collections
Les boutiques toujours plus sous pression se doivent de mettre les bouchées doubles pour faire la différence face à une clientèle de plus en plus exigeante. Il y a 20 ans, les boutiques de mode proposaient deux collections : automne/hiver et printemps/été. Aujourd'hui, sous l'impulsion des chaines spécialisées, les micro-collections se bousculent aujourd'hui en rayon. Le but de cette accélération est de renouveler les vitrines le plus souvent possible pour mieux attirer les regards des clients de plus en plus enclins à faire jouer la concurrence. Face à l'hyper réactivité du net, le « monde réel » se doit d'être toujours à la pointe de la mode. Les fabrications en flux tendus des grands réseaux répondent parfaitement à cette logique de nouveauté. Les commerces indépendants multimarques eux ont de moins en moins les moyens de suivre le rythme effréné impulsé par les chaînes.
Une montée en puissance de l'e-commerce
L'habillement est aujourd'hui l'un des moteurs principaux du e-commerce. Selon les chiffres de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), « en un an, le nombre de cyberacheteurs progresse presque 2 fois plus vite (+9%) que le nombre d’internautes (+5%) pour atteindre 24,4 millions au 4ème trimestre 2009. » En février 2010, la Fevad notait que le chiffre d’affaires global des ventes sur internet a atteint 25 milliards en 2009. « Entre 2000 et 2009 le e-commerce aura vu son chiffre d’affaires multiplié par 35. Il devrait en 2010 selon la Fevad dépasser les 30 milliards. » Une estimation qui semble d'ailleurs se confirmer puisque la Fevad indiquait en mai 2010 un bond de 30% des ventes en ligne sur les trois premiers mois de l’année (contre +25% l’an dernier). Au premier semestre 2009, selon les résultats de l’enquête IFM-GfK présentés le 10 septembre 2009, les ventes de vêtements en ligne comptaient pour 5,6 % de l’ensemble des dépenses d’habillement des Français, soit l'équivalent sur le marché à celui des grands magasins.
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©
Les boutiques toujours plus sous pression se doivent de mettre les bouchées doubles pour faire la différence face à une clientèle de plus en plus exigeante. Il y a 20 ans, les boutiques de mode proposaient deux collections : automne/hiver et printemps/été. Aujourd'hui, sous l'impulsion des chaines spécialisées, les micro-collections se bousculent aujourd'hui en rayon. Le but de cette accélération est de renouveler les vitrines le plus souvent possible pour mieux attirer les regards des clients de plus en plus enclins à faire jouer la concurrence. Face à l'hyper réactivité du net, le « monde réel » se doit d'être toujours à la pointe de la mode. Les fabrications en flux tendus des grands réseaux répondent parfaitement à cette logique de nouveauté. Les commerces indépendants multimarques eux ont de moins en moins les moyens de suivre le rythme effréné impulsé par les chaînes.
Une montée en puissance de l'e-commerce
L'habillement est aujourd'hui l'un des moteurs principaux du e-commerce. Selon les chiffres de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), « en un an, le nombre de cyberacheteurs progresse presque 2 fois plus vite (+9%) que le nombre d’internautes (+5%) pour atteindre 24,4 millions au 4ème trimestre 2009. » En février 2010, la Fevad notait que le chiffre d’affaires global des ventes sur internet a atteint 25 milliards en 2009. « Entre 2000 et 2009 le e-commerce aura vu son chiffre d’affaires multiplié par 35. Il devrait en 2010 selon la Fevad dépasser les 30 milliards. » Une estimation qui semble d'ailleurs se confirmer puisque la Fevad indiquait en mai 2010 un bond de 30% des ventes en ligne sur les trois premiers mois de l’année (contre +25% l’an dernier). Au premier semestre 2009, selon les résultats de l’enquête IFM-GfK présentés le 10 septembre 2009, les ventes de vêtements en ligne comptaient pour 5,6 % de l’ensemble des dépenses d’habillement des Français, soit l'équivalent sur le marché à celui des grands magasins.
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©