La FFC souligne les nouveaux défis posés aux constructeurs de maisons individuelles
Grenelle de l'Environnement, crise financière, Loi de 1990, prix du foncier… Dans le dernier numéro de son magazine "Pro Domo", la FFC (Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles) fait le point sur les défis que doivent relever les constructeurs et - via différents témoignages et études - étaye ses réserves sur les décisions du Grenelle de l'Environnement.
Grenelle de l'Environnement, crise financière, Loi de 1990, prix des terrains… Voilà autant de défis à relever pour le secteur de la maison individuelle. Consciente de la nécessité d'accompagner les professionnels dans la réalisation de ces objectifs, la FFC analyse toutes ces problématiques dans le dernier numéro de son magazine professionnel.
Dans son éditorial, Gérard Lebesgue, Président de la FFC évoque le Grenelle de l'Environnement. Il met notamment l'accent sur la nécessité de repousser à un délai raisonnable la date d'application de la maison BBC (Bâtiment Basse Consommation), afin de laisser le temps aux industriels de trouver des solutions à la fois efficaces et économiques.
La FFC "reconnaît le bien-fondé des décisions en faveur de la protection de l'environnement", mais "dans sa recherche systématique du vrai" - ainsi qu'elle le souligne -, elle analyse les propos de différents auteurs et spécialistes.
Ainsi, Christian Gérondeau, auteur de l'ouvrage "CO2, un mythe planétaire", ou Claude Allègre remettent en cause un certain nombre d'idées reçues et s'en expliquent dans le magazine. La FFC donne aussi la parole à Jean-François Battoue, Directeur de la prescription nationale de GDF-Suez, qui détaille le chemin parcouru et celui restant à accomplir pour la mise au point de solutions énergétique viables.
PATRICK DEVEDJIAN RÉPOND AUX QUESTIONS DE LA FFC
Dans chaque numéro, Pro Domo réalise l'interview d'une personnalité. Sur le thème de l'impact de la crise financière sur l'accession à la propriété, Patrick Devedjian, Ministre chargé de la mise en oeuvre du Plan de Relance Économique, apporte son éclairage sur les interrogations des professionnels de la maison individuelle.
Si le Ministre reconnaît et regrette la frilosité des banques et les problèmes liés au prix du foncier, il n'envisage aucune mesure contraignante dans ces domaines. Par ailleurs, ses réponses sont jugées "peu convaincantes" par la FFC pour ce qui concerne les conséquences du Grenelle de l'Environnement sur les nouvelles constructions.
En effet, selon la FFC "la mise en place de normes énergétiques drastiques dans les constructions neuves ("bâtiment basse consommation" à partir de 2013, puis "bâtiment à énergie positive" après 2020) aura pour effet de générer un surcoût de l’ordre de 15% minimum, soit plus de 15.000 euros en moyenne pour une maison individuelle de 100m²."
Or, à la question "Quelles mesures prévoyez-vous pour compenser ces surcoûts", le ministre répond "qu'il n'y a pas d'opposition entre les mesures qui découlent du Grenelle de l'Environnement et l'accession à la propriété" car "une réduction des dépenses énergétiques est souvent rentable sur le long terme".
Concernant "le soi-disant amortissement du surcoût entraîné par les économies d'énergie", la FFC rappelle que "le consommateur sera toujours contraint de rembourser son prêt qu'il soit à taux zéro ou non. Dans ces conditions, soit les mensualités vont s'alourdir jusqu'à rendre insolvable le client, soit la durée du remboursement va être rallongée de manière déraisonnable."
Principal cheval de bataille de la FFC, la chasse aux "faux constructeurs" reste toujours d'actualité, tout comme le respect de la Loi de 90.
Depuis près de 20 ans, cette loi qui fixe le cadre juridique de la profession est en effet ignorée par beaucoup de "constructeurs", alors qu'elle est censée encadrer la construction des maisons individuelles pour protéger les consommateurs. Entre autres dispositions, elle impose d’établir un Contrat de Construction lors de la réalisation d’une maison.
Or, beaucoup d’intervenants et de professionnels du bâtiment ne respectent pas ces obligations légales qu’ils jugent contraignantes.
Dans ce cadre, la FFC a remporté un premier succès début 2009 avec l'adoption par l'ARPP d'une recommandation visant à bloquer les publicités mensongères des "faux constructeurs".
> Le numéro de Pro Domo est disponible sur demande
A PROPOS DE LA FFC :
Créée en 1993, la FFC regroupe plusieurs centaines de petits et moyens constructeurs de maisons individuelles représentatifs de la profession.
Indépendante, la FFC a pour missions :
- de promouvoir la maison individuelle et l'accession à la propriété; de défendre la profession de Constructeur de Maisons Individuelles
- de protéger les intérêts des consommateurs; d’œuvrer pour l'application de la loi de 1990, seul contrat légal de construction de maisons individuelles
- de représenter une force de proposition face aux pouvoirs publics, notamment au niveau de la réglementation.
Très présente au plan national, la FFC ne l'est pas moins régionalement, au travers de ses présidents de région, véritables porte-parole de la Fédération au plan local.
Grenelle de l'Environnement, crise financière, Loi de 1990, prix des terrains… Voilà autant de défis à relever pour le secteur de la maison individuelle. Consciente de la nécessité d'accompagner les professionnels dans la réalisation de ces objectifs, la FFC analyse toutes ces problématiques dans le dernier numéro de son magazine professionnel.
Dans son éditorial, Gérard Lebesgue, Président de la FFC évoque le Grenelle de l'Environnement. Il met notamment l'accent sur la nécessité de repousser à un délai raisonnable la date d'application de la maison BBC (Bâtiment Basse Consommation), afin de laisser le temps aux industriels de trouver des solutions à la fois efficaces et économiques.
La FFC "reconnaît le bien-fondé des décisions en faveur de la protection de l'environnement", mais "dans sa recherche systématique du vrai" - ainsi qu'elle le souligne -, elle analyse les propos de différents auteurs et spécialistes.
Ainsi, Christian Gérondeau, auteur de l'ouvrage "CO2, un mythe planétaire", ou Claude Allègre remettent en cause un certain nombre d'idées reçues et s'en expliquent dans le magazine. La FFC donne aussi la parole à Jean-François Battoue, Directeur de la prescription nationale de GDF-Suez, qui détaille le chemin parcouru et celui restant à accomplir pour la mise au point de solutions énergétique viables.
PATRICK DEVEDJIAN RÉPOND AUX QUESTIONS DE LA FFC
Dans chaque numéro, Pro Domo réalise l'interview d'une personnalité. Sur le thème de l'impact de la crise financière sur l'accession à la propriété, Patrick Devedjian, Ministre chargé de la mise en oeuvre du Plan de Relance Économique, apporte son éclairage sur les interrogations des professionnels de la maison individuelle.
Si le Ministre reconnaît et regrette la frilosité des banques et les problèmes liés au prix du foncier, il n'envisage aucune mesure contraignante dans ces domaines. Par ailleurs, ses réponses sont jugées "peu convaincantes" par la FFC pour ce qui concerne les conséquences du Grenelle de l'Environnement sur les nouvelles constructions.
En effet, selon la FFC "la mise en place de normes énergétiques drastiques dans les constructions neuves ("bâtiment basse consommation" à partir de 2013, puis "bâtiment à énergie positive" après 2020) aura pour effet de générer un surcoût de l’ordre de 15% minimum, soit plus de 15.000 euros en moyenne pour une maison individuelle de 100m²."
Or, à la question "Quelles mesures prévoyez-vous pour compenser ces surcoûts", le ministre répond "qu'il n'y a pas d'opposition entre les mesures qui découlent du Grenelle de l'Environnement et l'accession à la propriété" car "une réduction des dépenses énergétiques est souvent rentable sur le long terme".
Concernant "le soi-disant amortissement du surcoût entraîné par les économies d'énergie", la FFC rappelle que "le consommateur sera toujours contraint de rembourser son prêt qu'il soit à taux zéro ou non. Dans ces conditions, soit les mensualités vont s'alourdir jusqu'à rendre insolvable le client, soit la durée du remboursement va être rallongée de manière déraisonnable."
Principal cheval de bataille de la FFC, la chasse aux "faux constructeurs" reste toujours d'actualité, tout comme le respect de la Loi de 90.
Depuis près de 20 ans, cette loi qui fixe le cadre juridique de la profession est en effet ignorée par beaucoup de "constructeurs", alors qu'elle est censée encadrer la construction des maisons individuelles pour protéger les consommateurs. Entre autres dispositions, elle impose d’établir un Contrat de Construction lors de la réalisation d’une maison.
Or, beaucoup d’intervenants et de professionnels du bâtiment ne respectent pas ces obligations légales qu’ils jugent contraignantes.
Dans ce cadre, la FFC a remporté un premier succès début 2009 avec l'adoption par l'ARPP d'une recommandation visant à bloquer les publicités mensongères des "faux constructeurs".
> Le numéro de Pro Domo est disponible sur demande
A PROPOS DE LA FFC :
Créée en 1993, la FFC regroupe plusieurs centaines de petits et moyens constructeurs de maisons individuelles représentatifs de la profession.
Indépendante, la FFC a pour missions :
- de promouvoir la maison individuelle et l'accession à la propriété; de défendre la profession de Constructeur de Maisons Individuelles
- de protéger les intérêts des consommateurs; d’œuvrer pour l'application de la loi de 1990, seul contrat légal de construction de maisons individuelles
- de représenter une force de proposition face aux pouvoirs publics, notamment au niveau de la réglementation.
Très présente au plan national, la FFC ne l'est pas moins régionalement, au travers de ses présidents de région, véritables porte-parole de la Fédération au plan local.