Les prêts qui financent la création d’entreprise
Quel est le meilleur financement lors d'une création d'entreprise ?
Créer son entreprise demande des moyens financiers plus ou moins importants en fonction du projet envisagé. Très souvent, le créateur se voit dans l’obligation de recourir à un prêt pour se lancer : locaux, achat de matériels, publicité etc. Mais pour emprunter, le futur chef d’entreprise doit posséder un minimum de capital propre. Afin de permettre à tout créateur ingénieux de créer son entreprise, même sans les ressources suffisantes, des solutions alternatives au prêt classique existent. Tour d’horizon des différents prêts et aides à la création.
Le prêt bancaire classique
Le prêt bancaire est le premier recours vers lequel se tourne le futur entrepreneur, souvent en choisissant la banque qui s’occupe de ses comptes privés. C’est assez logique, mais il ne faut pas s’arrêter là. L’idéal est de rencontrer plusieurs banquiers pour obtenir plusieurs solutions de financement. Il est indispensable de disposer d’un projet de création d’entreprise très construit et complet, comprenant différentes pièces : description du projet, étude du
marché, business plan, budget prévisionnel… Aucun banquier ne prêtera de l’argent pour financer un projet d’entreprise bâclé.
Et ce n’est pas tout. L’accès au prêt bancaire est toujours conditionné à un apport personnel. L’idéal est de posséder autour de 30% de la somme attendue. Sans ces ressources aucune banque ne se risquera à suivre un jeune entrepreneur. De plus, le banquier exigera des garanties, comme l’hypothèque d’un bien immobilier, pour se protéger en cas d’incapacité de remboursement du prêt souscrit. Vous ne possédez pas ce type de garanties ? D’autres solutions existent.
Le prêt d’honneur
Créer son entreprise en franchise ou sous une autre forme, nécessite des compétences. Malgré les atouts d’un entrepreneur, le manque de capitaux propres ou de garanties financières sont un frein à la création d’entreprise. Le prêt d’honneur ne se substitue pas au prêt bancaire, il est une aide apportée au créateur pour augmenter son capital propre, et faciliter son accès au prêt classique. Le prêt d’honneur est financé par différents organismes comme France Active, Adie ou Réseau entreprendre. Ces dernières se spécialisent : micro-projet, projet rural ou à objectif social etc. Le montant de ces crédits varie entre 2000 et 50 000 euros prêtés à taux zéro. Un prêt d’honneur est accordé après validation d’un projet et de sa viabilité.
L’accession à un prêt d’honneur crédibilise une création d’entreprise.
Les prêts accordés par l’Etat ou les collectivités
L’Etat, les régions, les départements ou les communes sont financeurs de projets d’entreprises innovants ou porteurs de croissance et d’emploi. Il existe plusieurs dispositifs qui aident les entrepreneurs à la création d’entreprise.
Le dispositif Nacre (Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise) est le plus connu. Il est destiné aux personnes sans emploi ou en difficulté d’intégration professionnelle. Outre une assistance globale à la création d’entreprise, le système comprend un prêt à taux zéro. Le principe est similaire à un prêt d’honneur. Le prêt est souscrit pour une durée maximale de 5 ans et pour une somme comprise entre 1000 et 10.000 euros. Seule contrainte, le créateur doit emprunter à une banque au minimum la même somme pour une durée équivalente.
Le prêt Nacre donne du poids à la création d’une entreprise, et augmente la capacité de financement du créateur.
Les financeurs privés
Il n’y a pas que les banques pour soutenir la création d’entreprise. Les acteurs privés sont aussi présents
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Ce qui attire les financeurs privés, c'est-à-dire, les fonds d’investissements, les chefs d’entreprises, les associations ou les clubs d’entrepreneurs, se sont les projets qui présentent un fort potentiel de développement et une part importante d’innovation. Ce type de financement revêt plusieurs formes : prêts, concours… Parfois aussi, le créateur d’entreprise sera contraint de céder une part de son capital ou de ses futurs bénéfices pour y accéder. Il s’agit de bien y réfléchir en amont, et d’évaluer les risques !
Autre cas de figure, si vous souhaitez créer une entreprise au sein d’un réseau, comme c’est le cas pour une franchise, certains franchiseurs accordent des prêts ou des facilités de financement etc.
Enfin, le « Business angel » est un concept américain qui se développe de plus en plus en France. Le principe est basé sur des investisseurs particuliers (ils se regroupent souvent en collectif ciblé en direction d’un public ou d’un domaine) qui financent une partie de votre projet. Le business angel apporte aussi une expérience et une compétence.
La création d’entreprise entraine des besoins en capitaux, plusieurs systèmes existent, le mieux pour l’entrepreneur est de cumuler plusieurs types de prêts.