Le chiffre : 8.257 € de dépenses pour un mariage
Le traiteur arrive en tête des dépenses
Selon les résultats du Sofinscope - Baromètre OpinionWay pour Sofinco, publiés en juin 2014, le budget des Français pour un mariage s'élève à 8.257 euros en moyenne.
Pour que le jour J d'un mariage soit inoubliable, les Français sont prêts à casser la tirelire. C'est ce qu'il ressort de l'enquête réalisée par OpinionWay pour Sofinco sur le budget des Français pour un mariage. Dans le détail, le budget moyen d'un mariage en 2014 s'établit à 8.257 euros pour 70 invités. Ce montant est une moyenne, car en y regardant de plus près, il varie fortement en fonction du profil des répondants. Ainsi, pour les Franciliens, le budget moyen est supérieur de 18% à 9.419 euros, à celui d'un mariage en province (7.986 euros). |
Selon l'âge des mariés, le budget est fluctuant. Les moins de 35 ans par exemple prévoient en moyenne un montant 16% supérieur à leurs ainés (9.200 euros contre 7.904 euros). Le budget moyen fait également le grand écart en fonction du nombre d'invités. Ainsi, lorsque le budget moyen pour 70 invités s'établit à 8.257 euros il chute à 4.404 euros pour moins de 50 invités et s’élève à 14.364 euros pour plus de 150 invités.
Un jour où tout est permis ?
Si le jour J d'un mariage n'est assurément pas un jour comme les autres, pour 83% des Français, le budget mariage doit être maîtrisé. Comment ? En faisant des choix !
Ainsi, sur chaque poste ou presque de l'organisation, les futurs mariés font la chasse au gaspi. Mais l'exercice est difficile car en effet, le plus gros des postes reste pour 61% des Français, les dépenses liées au repas (traiteur, pièce montée). Or, sur ce poste là, les personnes interrogées ne sont que 12% à envisager de réaliser des économies.
Les autres postes conséquents d'un mariage sont respectivement la salle de réception (12%), la lune de miel (8%), les tenues (8%), les alliances (3%) ou encore le photographe et le cameraman (1%). C'est sur ces postes là que les Français sont plus enclins à sacrifier au standing. 44% des ménages renonceraient ainsi au photographe, 38% se disent prêts à réduire la qualité de l’hébergement des mariés, 36% se passeraient de cadeaux pour les invités, 28% de décoration.
Ainsi, sur chaque poste ou presque de l'organisation, les futurs mariés font la chasse au gaspi. Mais l'exercice est difficile car en effet, le plus gros des postes reste pour 61% des Français, les dépenses liées au repas (traiteur, pièce montée). Or, sur ce poste là, les personnes interrogées ne sont que 12% à envisager de réaliser des économies.
Les autres postes conséquents d'un mariage sont respectivement la salle de réception (12%), la lune de miel (8%), les tenues (8%), les alliances (3%) ou encore le photographe et le cameraman (1%). C'est sur ces postes là que les Français sont plus enclins à sacrifier au standing. 44% des ménages renonceraient ainsi au photographe, 38% se disent prêts à réduire la qualité de l’hébergement des mariés, 36% se passeraient de cadeaux pour les invités, 28% de décoration.
L’épargne toujours en tête du financement
« Vécu comme source de contraintes financières, le mariage garde pourtant l’image d’une institution qui mérite un investissement important : pour 60% des Français il est justifié de dépenser une telle somme pour son mariage. » Certes ! Mais pour financer le traiteur, les tenues, la salle de réception, etc, les mariés doivent casser la tirelire. Comment financent-t-ils le grand jour ?
Essentiellement grâce à l'épargne pour 85% des personnes interrogées « et même 62% la mentionnent en premier. » Viennent ensuite l’aide des parents et des proches (73%). « Moins cités certes, les nouveaux moyens que l’on pourrait penser plus marginaux comme les sponsors, le crédit ou le financement participatif suscitent un vif intérêt de la part des Français (respectivement 42%, 41% et 33%). »
Essentiellement grâce à l'épargne pour 85% des personnes interrogées « et même 62% la mentionnent en premier. » Viennent ensuite l’aide des parents et des proches (73%). « Moins cités certes, les nouveaux moyens que l’on pourrait penser plus marginaux comme les sponsors, le crédit ou le financement participatif suscitent un vif intérêt de la part des Français (respectivement 42%, 41% et 33%). »
La liste de mariage s'impose
Si le mariage est synonyme de dépenses, il est aussi synonyme de cadeaux. Et pour canaliser ces cadeaux, 55% des Français envisageraient d’ouvrir une liste de mariage. « C’est principalement le cas des foyers les plus aisés (67%) et des mariages importants (68 % pour les cérémonies comptant au minimum 150 invités). » Le budget moyen de cette liste serait estimé à 4.912 €. Du côté des invités, la dépense moyenne pour les cadeaux des mariés s'établit à 138 €.
Le marché du mariage et la franchise
Encore peu développé en franchise, le marché du mariage est pourtant porteur. Parmi les réseaux à suivre sur ce marché :
Laura Z organisation : Créé en 2006 et lancé en franchise en 2014, Laura Z organisation propose des services de wedplanning. Les franchisés attendus ont un profil de manager, des aptitudes commerciales et un sens aigu du service. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 5.000 € (droit d'entrée 11.500 €, investissement global 15.300 €).
Cema Création : Créé en 2013 et lancé en commission affiliation en 2014, Cema Création se spécialise dans la location et la vente de compositions florales artificielles et décoratives. Pour rejoindre ce jeune réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 3.500 € (droit d'entrée 1.000 €, investissement global 6.500 €).
Mariage ô Mariage : Créé en 1994 et lancé franchise en 2006, Mariage ô Mariage développe des solutions pluri-média (web, marketing direct, magazine) aux professionnels du mariage. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit présenter un fort talent commercial. Le droit d'entrée est de 3.000 €.
Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1.014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne les 4 et 5 juin 2014.