En novembre, le climat des affaires reste stable en France
Selon les derniers chiffres de l'Insee
Selon les chefs d'entreprise interrogés en novembre 2015, le climat des affaires reste favorable, au-dessus de sa moyenne de longue période. Le commerce de détail et de gros ainsi que le bâtiment progressent, tandis que les services restent stables.
Ces chiffres ne tiennent compte que très partiellement de l'effet négatif pour l'économie des attentats du 13 novembre à Paris puisque la plupart des chefs d'entreprise interrogés avaient donné leurs réponses avant.
Globalement sur la période, le climat progresse d'un point dans le commerce de détail, le commerce de gros et le bâtiment. Il est stable dans les services et perd un point dans l'industrie.
Le commerce de détail et auto progresse
Les chefs d'entreprise sont en effet optimistes sur leurs perspectives tant en matière de ventes prévues et que sur les intentions de commandes dont les taux respectifs s'inscrivent nettement au-dessus de leur moyenne de longue période. «Les perspectives générales d'activité ne cessent de s'améliorer depuis un an, le solde se situant au niveau de fin 2007.»
Dans le commerce de détail, les détaillants généralistes sont moins nombreux qu'en octobre à déclarer une croissance de leurs ventes passées « cependant le solde reste au-dessus de son niveau moyen ». Pour les prochains mois, les prévisions demeurent favorables avec des soldes correspondant aux ventes prévues et aux intentions de commandes toujours élevés. Dans le commerce spécialisé, si l'optimisme est toujours de rigueur, la situation évolue peu. Les soldes relatifs aux ventes passées et aux prévisions de vente se situent à leur niveau moyen, le solde relatif aux intentions de commandes se situe au-dessus.
Du côté des commerçants automobiles, l'activité passée est jugée en croissance pour atteindre un niveau nettement supérieur à sa moyenne. Les perspectives de ventes quant à elles sont stables tandis que les intentions de commandes augmentent.
Le commerce de gros reste stable
Selon les chefs d'entreprise interrogés, le climat des affaires reste quasiment à son niveau moyen dans le commerce de gros. « L'indicateur qui le synthétise gagne un point par rapport à septembre 2015 et se situe à 101. » Les perspectives générales d'activités restent bien orientées.
Les prévisions des grossistes sont en effet plus optimistes qu'en septembre. « Le solde relatif aux perspectives générales d'activité remonte et se situe désormais nettement au-dessus de sa moyenne ». Les intentions de commandes, passées en France ou à l'étranger sont quasi stables, légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période.
Les services restent stables
- Dans le transport routier de marchandises, le solde sur l'activité passée baisse (- 11 points) et repasse en dessous de sa moyenne de long terme mais les soldes relatifs à l'activité (- 3 points) et à la demande prévues (- 5 points) repassent au-dessus de leur moyenne de long terme.
- Dans l'hébergement et la restauration, les soldes d'opinion relatifs à l'activité, passée (+4 points) et prévue (+ 5 points), et à la demande prévue (+ 9 points) se redressent fortement et se situent au-dessus de leur moyenne de long terme.
- Dans l'information et la communication, les soldes relatifs à l'activité, passée (- 1 point) et prévue (- 3 points) baissent, mais la demande prévue progresse de 3 points.
- Dans les activités immobilières, le solde d'opinion relatif à l'activité passée diminue légèrement mais reste élevé. En revanche, le solde sur l'activité prévue baisse et repasse en dessous de sa moyenne de long terme.
- Dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, les soldes d'opinion relatifs à l'activité et à la demande sont quasi stables et se situent légèrement au-dessus de leur moyenne de long terme.
- Dans les services administratifs et de soutien, le solde d'opinion relatif à l'activité passée diminue légèrement tandis que celui sur l'activité prévue s'améliore.
Le bâtiment progresse mollement
Globalement, chefs d'entreprise constatent des carnets de commandes en berne (6,4 mois de travail vs 5,4 mois en moyenne de long terme).. « Le solde correspondant demeure très bas depuis plus d'un an ».