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Immobilier : quasi deux fois plus d'acheteurs que de vendeurs

Selon l'Observatoire du moral immobilier

Publié le

Les acheteurs de biens immobiliers ne mènent plus la danse. Aujourd'hui, selon les résultats de la 26e vague de l'Observatoire du moral immobilier réalisé en collaboration avec Kantar TNS, la balance penche clairement du côté des vendeurs.

3,5 millions d'acheteurs vs 2 millions de vendeurs

Franchise immobilierRéalisée sur un panel de plus de 1.305 futurs acquéreurs ayant un projet d’achat dans l’année, l’étude publiée par le portail d’annonces immobilières Logic-Immo dresse un bilan sous tension du marché immobilier. « Dans de nombreuses régions, la tension du marché immobilier est palpable et clairement identifiée par les futurs acquéreurs », explique Mathilde Voegtlé, responsable Etudes chez Logic-Immo.

« Près de 47% des porteurs de projet interrogés par Logic-Immo ressentent dans leur chair un déséquilibre entre le volume d’acheteurs et le nombre de biens disponibles répondant à leurs attentes. Des éléments qui ont un fort impact sur leur approche dans le cadre de leur recherche ou encore leur manière de négocier l’achat de leur futur bien ».

Ce sentiment de déséquilibre et de tension se résume en deux chiffres : 3,5 millions de Français disent avoir un projet d’achat immobilier sur un an alors que les vendeurs ne sont, quant à eux, que 2 millions. « Depuis la création de l’étude il y a 8 ans, c’est la première fois que nous identifions un niveau d’acheteurs aussi élevé et un volume de vendeurs aussi bas sur les 3 vagues annuelles de l’étude, et que le rapport de forces est autant en faveur des vendeurs avec près d’1 vendeur pour 1,7 acquéreurs. » souligne Mathilde Voegtlé. A noter que 33% des interrogés, soit 1 sur 3 ne ressent pas un déséquilibre entre l’offre et la demande dans son secteur de recherche.

L'ancien plutôt que le neuf

Malgré la tension ressentie sur le marché, 68% des futurs acquéreurs pensent que c’est le moment d’acheter (vs 66% il y a un an). Pourquoi ? Parce que les taux d'intérêts des emprunts immobiliers restent au plus bas : 80% des acquéreurs potentiels considèrent que les taux sont attractifs en cette fin d’année 2018 soit 5 points de plus que l’année dernière à la même époque. Et de fait, ils sont dans le vrai. En septembre 2018 le taux communiqué par la Banque de France s’élève à 1,52% alors qu’il était à 1,66% en octobre 2017. Que souhaitent acheter les acquéreurs potentiels ? Plutôt de l'ancien :

  • 52% des projets concernent ainsi le marché de l’ancien,
  • 23% le neuf
  • et 25% sont encore indécis entre neuf ou ancien, soit 1 acquéreur sur 4.

Une répartition qui demeure stable comparée à 2017. Le neuf perd par contre des points dans les projets d’investissement locatif (22% des projets aujourd'hui vs 34% il y a un an).

Un marché toujours dynamique

Si globalement les chiffres de vente en 2018 enregistrent un léger tassement par rapport à l'excellente année 2017, le marché reste toutefois dynamique. Ainsi, en août 2018, le volume des ventes de logements anciens cumulés sur 12 mois était de 947.000 alors qu’il était 934.000 en août 2017. Et pour le neuf ? Le volume des réservations sur une année glissante affiche un léger essoufflement avec 127.200 réservations entre T4 2017 et T3 2018 (en baisse de 3,5% par rapport à N-1).

La pénurie de biens, le principal frein

Interrogés au sujet des principaux facteurs qui ont retardé le projet d’achat au cours des derniers mois, 76% des futurs acquéreurs évoquent l’absence de biens correspondant à leurs attentes (soit une hausse de 6 points en 1 an). Les autres freins mis en lumière par l'étude sont les prix jugés « encore plus irréalistes que l’année dernière » pour 59% des candidats à l’accession immobilière, et la vitesse à laquelle les biens intéressants se vendent. « 27% des porteurs de projet intéressés ont signalé ce point parmi les éléments ayant retardé leur projet d’achat au cœur de ces derniers mois. »

Tous ces éléments font que la durée de recherche s'allonge. « En octobre 2018, 64% des interrogés recherchent depuis moins de 6 moins alors qu’ils étaient 69% il y a un an. »

Une année 2019 anticipée plus compliquée encore

Pour 2019, les futurs acquéreurs anticipent une accentuation de la pénurie de bons biens, une remontée des taux et une stagnation à niveau élevé des prix.

Dans le détail, parmi les facteurs susceptibles de freiner leur projet dans les 6 prochains mois :

  • 76% des futurs acquéreurs évoquent l’absence de biens correspondant à leurs attentes (+11 points par rapport à N-1) ;
  • la stabilisation des prix de vente à haut niveau pour 55% des sondés, 35% anticipent de nouvelles hausses, 10% anticipent une baisse ;
  • 49% des futurs acheteurs pensent que les taux d'intérêt vont augmenter, 47% penchent pour la stabilité et 4% prévoient une baisse dans les 6 prochains mois.

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