Reconversion professionnelle dans l’environnement

Néo-paysannerie, agroécologie, permaculture

« Selon Gaspard d'Allens et Lucile Leclair, qui leur ont consacré un livre (Les Néo-paysans, Seuil, 2016), ces paysans ex-citadins représenteraient aujourd'hui 30% des installations agricoles, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. », écrivait le journal Capital dans un article publié en août 2019. Et pour cause : la quête de sens, en particulier chez les cadres urbains, celles et ceux qui exercent justement ces métiers que l’on qualifie de bullshit jobs, conduit de nombreux salariés ou indépendants à tout plaquer pour aller travailler la terre en province et procéder à une reconversion professionnelle dans l’écologie par ce biais.

Les journaux télévisés et les réseaux sociaux regorgent ainsi de reportages sur celles et ceux qui se sont tournés vers l’agroécologie pour donner du sens à leur activité professionnelle. Sur ce point, le travail de fond opéré par le très médiatique Pierre Rabhi ainsi que les nombreuses publications de la Ferme du Bec Hellouin, qui ont fait connaître la permaculture auprès du grand public, ont été d’une influence considérable.

Devenir paysan en permaculture ou, plus généralement, se lancer dans l’agroécologie constitue donc aujourd’hui la première idée de nombreux candidats à une reconversion dans l’environnement. Pourtant, d’autres options existent.

Les métiers de la nature, des plantes et des biotopes

Les personnes souhaitant se reconvertir dans l’écologie peuvent également se tourner vers les métiers de la nature, des plantes et des biotopes. Il s’agit en particulier des ingénieurs écologues, ces spécialistes de niveau Bac +5 au minimum qui travaillent soit dans des bureaux d’études soit dans des associations de protection de l’environnement, des réserves et parcs naturels ou des institutions publiques relatives à l’environnement. Les ingénieurs écologues réalisent des audits, des études d’impact et des préconisations pour préserver et valoriser les milieux naturels ou adapter les projets d’aménagement à ces milieux.

Les mêmes acteurs (associations, collectivités, réserves et parcs, etc.) ont également un besoin important d’animateurs nature. Ces professionnels, de niveau Bac +2 ou Bac +3 en général, sont les opérationnels de terrain au contact des populations afin de les sensibiliser aux problématiques relatives à l’environnement. Ils créent des supports de communication, des animations, des visites, des événements afin de mener à bien cette mission.

Toutefois, tous ces métiers exigent un niveau de diplôme relativement élevé (au moins Bac + 2 et jusqu’à Bac +5 voire plus), ce qui peut rendre complexe la démarche de reconversion. En effet, même avec les nouveaux dispositifs mis en place pour favoriser les reconversions professionnelles et les prises en charge des formations, dans ce cadre, il faut pouvoir obtenir des équivalences ou disposer de fonds suffisants pour subvenir à ses besoins pendant les longues années de formation.

Les franchise de l’environnement

Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent se reconvertir dans l’environnement et l’écologie mais qui ne veulent pas tout plaquer pour travailler la terre ou ne peuvent pas se lancer dans des formations de reconversion longues, il existe les franchises de l’environnement.

Ces dernières sont positionnées sur des secteurs d’activité bénéfiques pour l’environnement, de diverses manières mais principalement en réduisant la pollution, les émissions de gaz à effet de serre ou le gaspillage d’eau ou en revalorisant les déchets, notamment ceux produits par les entreprises.

Outre le fait que ces franchises proposent des métiers très ancrés dans le réel qui œuvrent au quotidien pour réduire l’impact environnemental des activités humaines, elles proposent surtout aux franchisés qui les rejoignent des formations initiales qui favorisent le processus de reconversion. En effet, le nouveau métier est directement transmis par les équipes de l’enseigne, en même temps que les connaissances et compétences nécessaires à la gestion d’une entreprise.

• Franchises de rénovation écologique
• Franchises de recyclage
• Franchises d’énergies renouvelables
• Etc.

Les entrepreneurs qui exercent dans ces secteurs d’activité avec ces enseignes de franchise agissent véritablement et de manière concrète, au quotidien, pour permettre aux particuliers et aux professionnels de réduire leur impact environnemental. Il s’agit donc d’excellentes options pour une reconversion écologique.

Par conséquent, si vous souhaitez vous reconvertir dans l’environnement sans suivre une formation diplômante longue ou si vous ne vous sentez pas l’âme d’un agriculteur, vous devriez sérieusement envisager la franchise comme alternative. N’hésitez pas à consulter nos articles sur le sujet : Choisir sa franchise dans l’écologie et l’environnement.