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Entreprendre dans le bâtiment : pourquoi la rénovation reste le meilleur pari ?

Malgré la crise du bâtiment, la rénovation reste un levier d’opportunités pour les entrepreneurs

Le secteur du bâtiment traverse une crise sans précédent. En 2024, selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), l’activité a reculé de -6,6%, plombée par l’effondrement du logement neuf (-21,9%). Conséquences directes d’un contexte économique défavorable : inflation persistante, hausse des taux d’intérêt et difficultés d’accès au crédit. Seule la rénovation tire son épingle du jeu, bien que son rythme de croissance ralentisse.

Mais même ce fragile équilibre est menacé. Après une réforme controversée de MaPrimeRénov’ en 2024, le gouvernement prévoit une nouvelle coupe budgétaire pouvant atteindre 700 millions d’euros en 2025. Une décision qui inquiète les professionnels du secteur. Une réduction des aides risquerait de freiner la seule dynamique positive du bâtiment. À l’inverse, si l’État soutient la rénovation, elle pourrait devenir un véritable moteur pour le secteur et une source d'opportunités pour les entrepreneurs !

Entreprendre dans le bâtiment : pourquoi la rénovation reste le meilleur pari ?

Le secteur du bâtiment plombé par le neuf

L’année 2024 marque une récession historique pour le bâtiment en France. Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), l’activité globale accuse un recul de -6,6% en volume, principalement à cause de l’effondrement du logement neuf (-21,9%) qui s’inscrit dans la continuité de 2023 (-24,9%). Les mises en chantier atteignent un plancher historique de 253.000 unités, un niveau jamais observé depuis 1954. En détail, l’individuel décroche de -23,7%, tombant sous la barre des 100.000 unités, tandis que le collectif limite la casse à -6,9%, grâce aux rachats ponctuels de stocks par Action Logement et CDC Habitat.

Et le non-résidentiel neuf suit la même tendance avec une baisse de -7,4%. Tous les segments sont touchés, à l’exception des bâtiments publics, qui restent stables grâce à des programmes de rénovation engagés par l’État. La FFB souligne que les surfaces commencées ont chuté de -15% en 2023, puis encore de -10,1% en 2024, atteignant son niveau le plus bas depuis 1986 avec 20,1 millions de mètres carrés.

Dans ce contexte, la baisse de l’emploi devient inévitable. La FFB estime que 30.000 postes en équivalent temps plein ont disparu en 2024, soit un recul de -2,2%. Si ce chiffre reste inférieur à la chute d’activité, il traduit une dégradation de la productivité des entreprises, qui peinent à absorber le choc.

Face à cette crise du neuf, la rénovation apparaît plus que jamais comme un levier essentiel pour soutenir le bâtiment.

La rénovation, dernier levier de croissance pour le bâtiment

Alors que le secteur du bâtiment s’enfonce dans la récession, la rénovation reste le seul segment en croissance. Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), l’entretien-amélioration progresse encore en 2024 de +1,2% en volume, même si ce rythme est deux fois moindre qu’en 2023. Cette résilience s’explique par les politiques publiques de rénovation énergétique, bien que leur impact ait été freiné par des ajustements réglementaires et un marché immobilier atone.

Avec une croissance limitée à +0,8%, la rénovation du logement a souffert de plusieurs freins en 2024. En premier lieu, la réforme de MaPrimeRénov’ a généré des perturbations majeures en début d’année, notamment à cause d’une nouvelle orientation vers les rénovations globales, jugée trop contraignante par les ménages. Cette transition mal calibrée a ralenti la dynamique des travaux.

Par ailleurs, la baisse des transactions immobilières, accentuée par des taux d’intérêt élevés et des conditions d’emprunt plus strictes, a eu un effet d’entraînement négatif. Traditionnellement, un grand nombre de rénovations sont engagées par les nouveaux propriétaires après l’acquisition d’un bien ancien. Or, la chute des ventes limite mécaniquement cette source de travaux.

Enfin, malgré des prix des matériaux en légère baisse (-2% en moyenne), le coût global des travaux reste élevé, notamment en raison de l’augmentation des salaires dans le secteur (+3%), supérieure à l’inflation. Cela pèse sur la capacité des ménages à engager des projets de rénovation ambitieux.

La rénovation des bâtiments non résidentiels affiche une croissance légèrement plus marquée, estimée à +2% en 2024. Cette dynamique repose sur de nouvelles obligations légales, notamment l’audit tertiaire qui impose aux entreprises une réduction progressive de leur consommation énergétique. Autre moteur : la rénovation énergétique des écoles et des bâtiments publics bénéficie de financements spécifiques et reste une priorité des collectivités locales. Ces investissements permettent de maintenir une activité sur ce segment.

Le secteur attend désormais les arbitrages de la loi de finances, qui joueront un rôle déterminant dans la consolidation ou l’affaiblissement du marché de la rénovation.

Le rôle clé des aides publiques, sous la menace de coupes budgétaire

Les perspectives 2025 restent incertaines pour le secteur du bâtiment. Si la rénovation a permis d’amortir le choc en 2024, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) alerte sur un essoufflement en fin d’année. L’avenir du secteur reste suspendu aux décisions budgétaires de l’État. Le maintien, l’évolution ou la réduction des aides publiques détermineront en grande partie la dynamique du secteur.

L’un des enjeux majeurs pour 2025 réside dans l’avenir du dispositif MaPrimeRénov’, principal moteur des rénovations énergétiques dans le résidentiel. Après une réforme chaotique début 2024, le gouvernement envisage une nouvelle coupe budgétaire qui pourrait atteindre 700 millions d’euros. Cette annonce a déclenché une levée de boucliers dans la profession.

Pas moins de 19 organisations du bâtiment et de l’énergie, dont la FFB, la Capeb, l’AIMCC et Enerplan, ont adressé une lettre ouverte aux parlementaires le 28 janvier 2025*, appelant à maintenir un budget significatif pour MaPrimeRénov’. Elles s’opposent « fermement à tout coup de rabot supplémentaire », soulignant que la rénovation énergétique est un levier économique, écologique et social incontournable.

Dans ce contexte, la réunion de la commission mixte paritaire (CMP) prévue le 30 janvier, sera déterminante. L’enjeu est de taille : en 2024, 3,29 milliards d’euros ont été distribués au titre de MaPrimeRénov’, un soutien crucial pour des milliers de chantiers à travers la France. Une réduction massive du budget risquerait d’affaiblir la dynamique, alors même que le secteur en a plus que jamais besoin.

Au-delà des aides directes, d’autres facteurs auront un impact sur l’activité en 2025. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt pourrait relancer les transactions immobilières, et donc la demande en travaux de rénovation. De même, l’évolution des coûts salariaux et des matériaux aura une influence sur la rentabilité des chantiers. Concernant le marché de l’immobilier, bonne nouvelle, celui-ci semble être reparti à la hausse !

Entreprendre dans la rénovation : une opportunité à saisir

Alors que le marché du neuf s’effondre, la rénovation se présente comme une alternative intéressante pour les entrepreneurs du bâtiment. Avec des besoins croissants en rénovation énergétique, isolation et amélioration de l’habitat, ce secteur reste porteur, à condition de bien se positionner. Toutefois, se lancer seul dans le bâtiment peut être risqué, surtout dans un contexte économique incertain. C’est pourquoi de plus en plus d’entrepreneurs choisissent de rejoindre une franchise spécialisée en rénovation. Ce modèle offre plusieurs avantages parmi lesquels :

  • Une marque reconnue, qui rassure les clients et accélère la croissance.
  • Un accompagnement technique, pour monter en compétence et éviter les erreurs.
  • Des outils et une formation, qui facilitent la gestion des chantiers et la relation client.

Des franchises comme Avenir Rénovation, par exemple, affichent une très belle dynamique. Le réseau a ainsi enregistré une hausse de plus de 193% des demandes de travaux de rénovation énergétiques au premier semestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente. Se positionner sur la rénovation en franchise pourrait donc bien être une stratégie gagnante pour 2025.

Envie d’aller plus loin ? Découvrez notre sélection de franchises spécialisées en rénovation


*Consultez le communiqué de presse et la lettre ouverte sur le site de la FFB

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