Christophe Gilles s'est lancé en franchise avec Toujours Vert au début de l'automne dans le Sud-Ouest. Avec Toute La Franchise, il revient sur ce qui l'a amené à choisir le réseau et sur les débuts de son activité.
Toute La Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Christophe Gilles : J'ai 45 ans, et j'ai toujours travaillé dans le domaine commercial : j'ai commencé ma carrière à 22 ans dans le groupe Nestlé, chez qui je suis resté neuf ans avant de rejoindre l'univers de la moto, par passion. En 2011, j'ai eu envie de monter mon entreprise, et j'ai commencé par reprendre une concession de voitures sans permis à Toulouse, mais le projet n'était pas viable, et je l'ai revendue. Or je voulais vraiment être mon propre patron. Au mois d'avril dernier, j'ai découvert Toujours Vert à la Foire d'Albi : le stand était pris d'assaut par des personnes qui voulaient des devis, je me suis donc renseigné sur le concept. J'ai mûri mon projet pendant tout l'été, avant de rencontrer Jean-Michel Nicoulet (le fondateur du réseau, NDLR) au mois d'août, et j'ai ouvert cet automne.
TLF : Qu'est-ce qui vous a plus dans le concept de Toujours Vert ?
C.G. : J'avais envie de me lancer dans un marché de niche qui présenterait un intérêt à la fois écologique et professionnel. Toujours Vert est leader dans le domaine de la pelouse synthétique, et j'ai vu à la fois une opportunité de devenir mon propre patron dans un réseau qui fonctionne et un produit qui me correspondait. Le synthétique offre en effet une réelle solution écologique, qui remplace avantageusement la pelouse naturelle en faisant gagner du temps et de l'argent par son absence d'entretien. Enfin, et c'est un vrai plus, Toujours Vert est une franchise "light" : l'apport nécessaire n'est pas très élevé, mais donne accès à une formation et à un accompagnement sérieux.
TLF : Comment s'est déroulée votre formation ?
C.G. : Comme j'avais déjà des compétences commerciales, ma formation s'est essentiellement concentrée sur le côté technique : pendant une semaine, j'ai été initié à la pose de gazon synthétique, et j'ai réalisé deux ou trois chantiers avec des collègues des régions limitrophes à la mienne.
TLF : Comment communiquez-vous sur votre activité ?
C.G. : Tout d'abord, tous les concessionnaires bénéficient de la visibilité offerte par le site web de Toujours Vert. Ensuite, de mon côté, j'opère une prospection auprès des architectes, des constructeurs, des crèches, des mairies… En octobre dernier, j'ai aussi participé au salon de l'habitat de Montauban, qui m'a rapporté plusieurs contrats. Etre exposant a un coût, mais c'est manifestement rentable, donc je serai présent sur un salon similaire en février à Cahors. Toujours Vert a l'avantage d'être le seul réseau à tout gérer de A à Z pour le client, de la création à l'installation : nous leur offrons une vision globale, et c'est là-dessus que nous essayons de nous faire connaître.
TLF : Avez-vous opéré un démarrage qui correspond à vos attentes ?
C.G. : J'ai commencé il y a moins de deux mois, donc c'est un peu difficile à dire, mais par rapport à mon prévisionnel, si je continue au même rythme, je devrais être dans les clous.
TLF : Auriez-vous un conseil à donner à un candidat qui souhaiterait rejoindre Toujours Vert ?
C.G. : Je crois que pour un entrepreneur qui aurait mon âge et un parcours similaire, la franchise est la meilleure solution : cela permet d'avoir quelqu'un qui connait le métier à vos côtés, vous y forme et répond à vos questions. Si l'on n'a pas "l'idée magique" pour lancer son propre concept, un réseau permet d'être sûr de réussir. Après, en ce qui concerne Toujours Vert, il faut être prêt à appréhender les deux aspects du métier, le côté commercial et le côté artisanal. Mais du coup, c'est un métier complet, qui permet, en fin de chantier, d'avoir la satisfaction du produit fini.
Laurence Théodore Jacquin, Toute La Franchise ©
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