« Travailler dans un groupe familial permet d’aller plus vite et plus loin », David Giraudeau (DG La Mie Câline)

Pouvez-vous vous présenter ? 

Je m’appelle David Giraudeau. J’ai 55 ans, je suis marié et père de deux grands enfants, de 31 et 27 ans. J’ai également un petit-fils de deux ans et demi. Je vis à La Roche sur Yon, en Vendée. 

Vous êtes le directeur général de La Mie Câline, qui a été fondé par votre grand cousin. Le fait qu’il s’agisse d’une aventure familiale a-t-il joué dans votre décision d’intégrer le groupe ? 

Complètement ! C’est cette histoire familiale qui a fait que j’ai rejoint La Mie Câline. Mon arrière-grand-mère, qui est la grand-mère d’André Barreteau, le fondateur de La Mie Câline, avait l’habitude de réunir toute la famille chaque année. Et en 1994, au cours de cette réunion familiale annuelle, André est venu me voir pour me présenter sa vision du groupe à l’horizon 2001.

A l’époque, La Mie Câline, c’était une vingtaine de points de vente et il avait de fortes ambitions pour l’avenir. Il cherchait donc quelqu’un pour devenir éclaireur de la marque dans le Sud et voulait que ce soit moi qui m’en charge. J’ai accepté et suis devenu directeur régional en charge à la fois du recrutement et de l’animation du réseau dans le Sud. On a rapidement ouvert La Mie Câline Cognac puis Toulouse l’année suivante et les ouvertures se sont succédé jusqu’en 2003 où André et Catherine [Guittonneau, sa sœur, Ndlr] m’ont proposé de prendre la direction des filiales. Il faut savoir que le groupe est constitué de 90% de franchisés et 10% de filiales. Et à l’époque, ces dernières rencontraient des difficultés financières en étant trop peu rentables. Je suis donc devenu le Manager général des 15 filiales La Mie Câline, retournant du même coup en Vendée pour être plus proche du siège. 

En 2005, André a souhaité prendre du recul par rapport à la gestion du groupe au quotidien et a décidé de nommer deux directeur généraux, un directeur général réseau (c’était moi !) et un directeur général services supports. Ça a fonctionné jusqu’en 2010, où il a finalement été décidé qu’une gestion à deux était trop compliquée et j’ai été nommé directeur général de La Mie Câline. Un poste que j’occupe avec un immense plaisir depuis ! Travailler dans un groupe familial comme le nôtre implique beaucoup de projets en commun. On se connaît tous très bien et donc tout a tendance à aller plus vite et plus loin que si nous étions de simples collègues de travail. 

Nous avons une véritable responsabilité face aux franchisés et à nos collaborateurs. Même si nous sommes plus de 2.200 personnes dans le groupe, nous restons une grande famille et c’est capital ! 

Comment le concept a-t-il évolué depuis que vous avez intégré le réseau ? 

En 1995, quand le réseau est né, son unique concurrent était l’artisan boulanger. Et La Mie Câline se démarquait complètement de ce qui se faisait, avec ses terminaux de cuisson offrant des produits tout chauds tout au long de la journée. 

Aujourd’hui, la concurrence est partout et réinterprète tous les codes de la restauration boulangère. Cela nous oblige à nous réinventer en permanence et c’est un vrai challenge. 

Notre concept 4e génération, qui s’affiche pour le moment à Saint Jean de Monts et La Roche sur Yon, en est l’illustration parfaite. 

Notre offre doit sans cesse s’adapter et notre concept avec ! 

Quelle est l’image véhiculée par le réseau selon le vous ? 

Je pense que La Mie Câline véhicule l’image de la gourmandise et du plaisir. D’ailleurs notre nouveau slogan est « Le bonheur est là ! », ce qui est bien parlant ! 

Au niveau des franchisés, nous avons une image de franchiseur sérieux. J’ai notamment obtenu le Ruban d’or de la Franchise l’an dernier, ce qui est une véritable reconnaissance de la profession de tout l’accompagnement mis en place. Nous avons une véritable responsabilité face aux franchisés et à nos collaborateurs. Même si nous sommes plus de 2.200 personnes dans le groupe, nous restons une grande famille et c’est capital ! 

Quelle est votre plus grande fierté depuis que vous avez rejoint l’enseigne ?

D’avoir réussi à accompagner des collaborateurs dans la réussite de leur projet. Les parcours sont différents pour chacun mais quand je vois qu’ils arrivent au bout de leur projet professionnel, je suis fier et heureux ! Je pense notamment à une salariée qui nous a rejoints en tant que vendeuse en boulangerie et est aujourd’hui à la tête de quatre points de vente. Mais ce n’est qu’un exemple parmi plein d’autres et je suis vraiment heureux de savoir que nous avons la capacité à accompagner nos salariés à prendre en main leur avenir. 

Comment envisagez-vous votre avenir au sein de La Mie Câline et celui du réseau d’une manière plus générale ?

La suite sera bien évidemment familiale ! Ma mission actuelle est d’être tuteur et mentor de Sylvia [Touboulic Barreteau, responsable développement et RSE La Mie Câline, Ndlr], la fille d’André. 

Découvrez en détail les atouts du groupe familial La Mie Câline ⇩