Les jours seraient comptés pour Facebook
Les deux étudiants John Cannarella et Joshua Spechlere annoncent la fin de Facebook
Alors que le réseau social domine tous ses concurrents avec 1,1 milliard d'utilisateurs dans le monde, ses jours seraient comptés selon une étude menée par deux étudiants de Princeton !
La nouvelle peut paraître énorme, mais selon les calculs de deux étudiants de Princeton récemment mis en ligne, la fin annoncée du réseau social Facebook est annoncée pour 2017. Comment ces deux étudiants en ingénierie mécanique et aérospatiale en sont arrivés à cette conclusion ? En prenant modèle sur la montée en flèche puis la chute de MySpace. Certes, le parallèle est audacieux, mais John Cannarella et Joshua Spechlere sont sûrs de leur fait. « Il a été montré que les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir, et cela a été décrit avec succès par les modèles épidémiologiques ».
Clairement, Facebook serait comme ces maladies infectueuses épidémiques qui touchent un nombre incalculable de personnes avant de s'éteindre d'elles mêmes. Pour corroborer ces affirmations, les deux étudiants ont très sérieusement mis au point un modèle épdiémiologique ad-hoc. Et le résultat est sans appel : Facebook a atteint son pic de contagion en 2012, et depuis il décline mécaniquement... « Facebook devrait connaître un déclin rapide dans les années à venir, diminuant de 20% de sa taille maximale d'ici à décembre 2014 » précisent les auteurs de l'étude, et le réseau social continuera son lent glissement dans le néant en perdant « 80% de sa base d'utilisateurs maximale entre 2015 et 2017 ».
Cette étude, qui demande encore et bien évidemment à être validée, sonne le glas du plus grand réseau de partage d'aujourd'hui. Et la prophétie des deux étudiants semble clairement en marche ! En effet, si l'on se fie aux études récentes, le déclin est enclenché avec la désaffection massive et avérée des jeunes générations.
Les jeunes délaissent déjà le réseau
Selon une étude publiée récemment par l'agence Web iStrategyLabs, les jeunes Américains délaissent déjà (et de plus en plus) Facebook. Cette désaffection est surtout sensible dans la tranche d'âge 13-17 ans, qui en l'espace de 3 ans (janvier 2011, janvier 2014) aurait littéralement fondue de 25,3% ! Dans la classe d'âge immédiatement supérieure, la perte est certes moins sévère (-7,5%), mais elle est avérée.
A l'inverse, Facebook draine de plus en plus de seniors : +80,4% de croissance en 3 ans chez les plus de 55 ans, +41,4% chez les 35-54 ans, +32,6% chez les 25-34 ans. Problème : la montée en flèche des séniors jusqu'alors peu présents sur Facebook est loin de compenser le départ des jeunes générations bien plus nombreuses à avoir adopté Facebook ces dernières années. L'effet vase communiquant est donc en déséquilibre, vérifiant ainsi la thèse des deux étudiants de Princeton. Et cela a clairement une incidence sur l'avenir du réseau !
En effet, Facebook devient de plus en plus un support de communication «comme les autres» et non plus seulement une voie royale pour séduire les rebelles de la génération Y. Cette nouvelle donne commence déjà à avoir des effets aussi en France. Les jeunes de chez nous délaissent aussi Facebook, mais plus généralement encore les réseaux sociaux dans leur ensembles. Selon une étude récente du Crédoc, les jeunes Français seraient déjà passé à autre chose avec une baisse de fréquentation des réseaux sociaux de l'ordre de -8% en 2 ans.
La fin d'une époque ?
Le déclin annoncé de Facebook et des autres réseaux sociaux démontre que notre monde change de plus en plus rapidement. Les usages se font et se défont à un rythme accéléré. Les stratégies mises en place depuis peu sur les réseaux sociaux par les réseaux de franchise vont encore et toujours devoir s'adapter. De nouveaux usages apparaissent via les possibilités de la réalité augmentée notamment, le mobile et bien d'autres applications encore soit en phase de test, soit tout juste lancées.
Pour profiter de tout le potentiel de cette révolution numérique en marche, les réseaux de franchise vont devoir encore mettre les bouchées doubles. Une accélération qui n'est pas sans conséquence pour les budgets communication des enseignes...