En Rhône-Alpes, Lyon et le Genevois hyper dynamiques
Le rythme de l'évolution des habitants en région Rhônes alpes est accéléré
La région Rhône-Alpes avec plus de 6 millions d'habitants est la deuxième région de France en nombre d'habitants après l'Ile-de-France. Les pôles urbains de Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Genève concentrent la très grande majorité de la population.
Au 1er janvier 2011, avec un total de 6.280.000 habitants, la région Rhône-Alpes totalise 10% de la population métropolitaine. Rhône-Alpes est ainsi la deuxième région de France par sa population, après l'Île-de-France (11.850.000 habitants) et devant Provence-Alpes-Côte d'Azur (4.920.000 habitants). « Les quatre grandes agglomérations (celles de Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Genève) contribuent à la densification du territoire rhônalpin : 144 habitants/km² contre 116 habitants/km² pour la moyenne nationale. »
Une croissance en accélération
Entre 1982 et 2006, la région Rhône-Alpes a gagné en moyenne 42.000 habitants par an. Depuis 2006, la croissance démographique est encore en progression avec entre 2006 et 2011, un gain de 262.000 habitants, soit, en moyenne, 52.000 habitants par an. « La croissance démographique de Rhône-Alpes s'est accélérée au cours des cinq dernières années et cette accélération est plus marquée que celle observée à l'échelle du pays » précise l'Insee à + 0,9% par an sur la période 2006-2012, contre + 0,5% pour la France.
Cette croissance est due en grande partie à l'excédent naturel, autrement dit l'excédent des naissances sur les décès, qui représente les deux tiers de la croissance démographique de la région. « Rhône-Alpes contribue ainsi à hauteur de 13% au solde naturel métropolitain ». Contrairement aux autres régions de la partie nord-est du pays, Île-de-France comprise, dont le dynamisme tient essentiellement à l'excédent naturel, et aux régions du sud et de la façade atlantique, dont l'accroissement démographique repose sur l'attractivité, Rhône-Alpes panache les deux moteurs de croissance. Seuls les Pays de la Loire enregistrent les mêmes caractéristiques. Si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, la région devrait totaliser 7.450.000 habitants en 2040. Dans le détail, Rhône-Alpes totalise plus de 10% des naissances françaises en raison de la jeunesse relative de sa population globale. « La part des résidents de moins de 20 ans, par rapport à l'ensemble de la population de moins de 20 ans de France métropolitaine, est de 10,2 % quand celle des plus de 75 ans n'est que de 9,2%. »
Les départements les plus urbains, le Rhône et l'Isère, sont les plus jeunes. « À eux deux, ils accueillent près de la moitié des rhônalpins de moins de 20 ans » Outre les naissances, Rhône-Alpes est une terre attractive pour les populations étrangères. « Avec les départements frontaliers de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l'Ain, Rhône-Alpes est l'une des premières régions françaises d'accueil pour les étrangers (personnes nées hors de France). En 2008, 10,7 % des immigrés de France résident en Rhône-Alpes. »
Cette croissance est due en grande partie à l'excédent naturel, autrement dit l'excédent des naissances sur les décès, qui représente les deux tiers de la croissance démographique de la région. « Rhône-Alpes contribue ainsi à hauteur de 13% au solde naturel métropolitain ». Contrairement aux autres régions de la partie nord-est du pays, Île-de-France comprise, dont le dynamisme tient essentiellement à l'excédent naturel, et aux régions du sud et de la façade atlantique, dont l'accroissement démographique repose sur l'attractivité, Rhône-Alpes panache les deux moteurs de croissance. Seuls les Pays de la Loire enregistrent les mêmes caractéristiques. Si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, la région devrait totaliser 7.450.000 habitants en 2040. Dans le détail, Rhône-Alpes totalise plus de 10% des naissances françaises en raison de la jeunesse relative de sa population globale. « La part des résidents de moins de 20 ans, par rapport à l'ensemble de la population de moins de 20 ans de France métropolitaine, est de 10,2 % quand celle des plus de 75 ans n'est que de 9,2%. »
Les départements les plus urbains, le Rhône et l'Isère, sont les plus jeunes. « À eux deux, ils accueillent près de la moitié des rhônalpins de moins de 20 ans » Outre les naissances, Rhône-Alpes est une terre attractive pour les populations étrangères. « Avec les départements frontaliers de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l'Ain, Rhône-Alpes est l'une des premières régions françaises d'accueil pour les étrangers (personnes nées hors de France). En 2008, 10,7 % des immigrés de France résident en Rhône-Alpes. »
9 Rhônalpins sur 10 vivent en zone urbaine
« Sur dix Rhônalpins, neuf (88 %) vivent sous l'influence des villes : six dans un grand pôle, trois en espace périurbain ». Cette forte proportion qui représente quelque 1.754.000 habitants, fait que l'espace périurbain rhônalpin est le plus peuplé de France. « Il s'étale sur de vastes territoires : la vallée du Rhône, le sillon alpin, le Genevois français et la vallée de la Saône pour l'essentiel. » Le département de l'Ain situé entre les pôles urbains de Lyon et de Genève compte plus de la moitié de sa population (54%) en espace périurbain. « De même, 45% des Isérois vivent dans un tel espace, sous l'influence de Lyon ou de Grenoble. » Cette péri-urbanisation parmi les plus élevées de France s'est encore accélérée entre 2006 et 2011, sous l'effet de la croissance démographique.
L'étalement urbain de Lyon s'est ainsi prolongé dans la vallée de la Saône et dans le nord de l'Isère. Dans le même temps, l'étalement urbain de Genève s'est densifié et étendu en direction d'Annecy. « Le dynamisme de la banlieue française de Genève contribue à faire de l'Ain et de la Haute-Savoie deux des départements les plus dynamiques de France. » L'aire urbaine de Saint-Étienne s'étend quant à elle au nord de la Haute-Loire et dans le Forez. A l'inverse de ces territoires, le sillon alpin perd en attractivité. La croissance démographique, très marquée durant la période 1982-2006, s'est ralentie au cours des cinq dernières années, « notamment autour de Grenoble, de Chambéry et au sud d'Annecy ». En Isère, l'attractivité démographique de l'agglomération de Grenoble s'atténue, alors que le nord-ouest du département profite de l'étalement urbain de Lyon. « La population de Bourgoin-Jallieu, par exemple, a crû de + 11,5% entre 2006 et 2011, celle de Tignieu-Jameyzieu de + 17%. »
L'étalement urbain de Lyon s'est ainsi prolongé dans la vallée de la Saône et dans le nord de l'Isère. Dans le même temps, l'étalement urbain de Genève s'est densifié et étendu en direction d'Annecy. « Le dynamisme de la banlieue française de Genève contribue à faire de l'Ain et de la Haute-Savoie deux des départements les plus dynamiques de France. » L'aire urbaine de Saint-Étienne s'étend quant à elle au nord de la Haute-Loire et dans le Forez. A l'inverse de ces territoires, le sillon alpin perd en attractivité. La croissance démographique, très marquée durant la période 1982-2006, s'est ralentie au cours des cinq dernières années, « notamment autour de Grenoble, de Chambéry et au sud d'Annecy ». En Isère, l'attractivité démographique de l'agglomération de Grenoble s'atténue, alors que le nord-ouest du département profite de l'étalement urbain de Lyon. « La population de Bourgoin-Jallieu, par exemple, a crû de + 11,5% entre 2006 et 2011, celle de Tignieu-Jameyzieu de + 17%. »
Le pôle urbain de Lyon caracole en tête de la région
L'aire urbaine de Lyon contribue désormais aux deux cinquièmes de la croissance démographique régionale. Elle poursuit son expansion vers le nord et l'est, mais aussi en son centre ! En effet le pôle central de l'aire urbaine de Lyon maintient et accélère sa croissance démographique : « il a gagné 12.600 habitants par an entre 2006 et 2011 contre 8.000 entre 1982 et 2006. Il devient ainsi le deuxième de France devant Marseille-Aix-en-Provence. » Vers l'est, le pôle urbain de Lyon connaît, depuis 2006, un regain démographique. « En cinq ans, Vénissieux a, par exemple, gagné 3.000 habitants malgré un déficit migratoire apparent de 1.000 habitants. Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Rillieux-la-Pape et Saint-Fons connaissent de semblables évolutions. »
A l'inverse, vers l'ouest de nombreuses communes (Sainte-Foy-lès-Lyon, Oullins, Écully, Brignais, Lissieu, Dardilly, …) perdent des habitants. « À l'exception de Lyon, les villes-centres et leurs pôles urbains, faiblement attractifs, perdent des habitants (Saint-Étienne, Valence) ou n'en gagnent pas (Grenoble, Annecy, Roanne, Bourg-en-Bresse). » Ces moindres performances démographiques s'expliquent ici comme ailleurs par le coût du foncier qui pousse les familles vers la banlieue.
Les villes-centres se dépeuplent donc, du fait des déficits migratoires apparents pas toujours compensés par le solde naturel. « C'est le cas de Saint-Étienne notamment dont l'excédent naturel de 3.700 habitants entre 2006 et 2011 ne compense pas le déficit migratoire de 11.100 habitants. » A Valence, le même phénomène est constaté par l'Insee, avec un renforcement sur la période récente malgré un solde naturel positif. À l'inverse, à Roanne, après plusieurs décennies de décroissance, la stabilité est à l'ordre du jour. « La ville de Chambéry fait exception, avec une augmentation, certes modeste, de sa population, liée à un faible déficit migratoire (- 0,3%). »
A l'inverse, vers l'ouest de nombreuses communes (Sainte-Foy-lès-Lyon, Oullins, Écully, Brignais, Lissieu, Dardilly, …) perdent des habitants. « À l'exception de Lyon, les villes-centres et leurs pôles urbains, faiblement attractifs, perdent des habitants (Saint-Étienne, Valence) ou n'en gagnent pas (Grenoble, Annecy, Roanne, Bourg-en-Bresse). » Ces moindres performances démographiques s'expliquent ici comme ailleurs par le coût du foncier qui pousse les familles vers la banlieue.
Les villes-centres se dépeuplent donc, du fait des déficits migratoires apparents pas toujours compensés par le solde naturel. « C'est le cas de Saint-Étienne notamment dont l'excédent naturel de 3.700 habitants entre 2006 et 2011 ne compense pas le déficit migratoire de 11.100 habitants. » A Valence, le même phénomène est constaté par l'Insee, avec un renforcement sur la période récente malgré un solde naturel positif. À l'inverse, à Roanne, après plusieurs décennies de décroissance, la stabilité est à l'ordre du jour. « La ville de Chambéry fait exception, avec une augmentation, certes modeste, de sa population, liée à un faible déficit migratoire (- 0,3%). »
Les villes moyennes et l'espace rural en perte de vitesse
Selon l'Insee, les villes moyennes en Rhône-Alpes parmi lesquelles Vienne, Voiron, Oyonnax, Privas, Annonay, Aubenas perdent des habitants : « les jeunes tendent à rejoindre les métropoles pour y suivre des études supérieures ou accéder à un marché de l'emploi plus large, et les familles sont attirées par les communes périurbaines pour des raisons de disponibilité et de prix du foncier. » Une exception confirme la règle : Montélimar. Cette ville enregistre en effet un rythme de croissance soutenu (+ 0,6% de croissance annuelle moyenne entre 1982 et 2006 et + 0,8% entre 2006 et 2011).
Les autres villes moyennes dans les Alpes, la Maurienne et les stations de haute montagne perdent des habitants. « Saint-Jean-de-Maurienne par exemple a perdu plus de 6% de sa population entre 2006 et 2011 du fait d'un déficit migratoire prononcé. Le même phénomène est à l'oeuvre dans de nombreuses stations de haute montagne au profit des aires urbaines d'Albertville et de Chambéry en Savoie et de la vallée de l'Arve en Haute-Savoie. Modane et Megève ont ainsi perdu plus de 10% de leur population entre 2006 et 2011. »
L'espace rural enfin perd des habitants dans sa grande majorité. Seules les régions rurales du sud de la région, l'Ardèche méridionale et le sud de la vallée du Rhône, connaissent un regain démographique modéré lié à l'arrivée de nouveaux résidents.
Les autres villes moyennes dans les Alpes, la Maurienne et les stations de haute montagne perdent des habitants. « Saint-Jean-de-Maurienne par exemple a perdu plus de 6% de sa population entre 2006 et 2011 du fait d'un déficit migratoire prononcé. Le même phénomène est à l'oeuvre dans de nombreuses stations de haute montagne au profit des aires urbaines d'Albertville et de Chambéry en Savoie et de la vallée de l'Arve en Haute-Savoie. Modane et Megève ont ainsi perdu plus de 10% de leur population entre 2006 et 2011. »
L'espace rural enfin perd des habitants dans sa grande majorité. Seules les régions rurales du sud de la région, l'Ardèche méridionale et le sud de la vallée du Rhône, connaissent un regain démographique modéré lié à l'arrivée de nouveaux résidents.
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