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Le collaboratif, selon l'Ademe entre bon plan et solidarité

4ème partie du dossier consacré à l'économie collaborative

Publié le

Selon les résultats d'une enquête publiée en janvier 2013 par l'Ademe, la consommation collaborative est à mi-chemin entre le bon plan individualiste et la solidarité altruiste. Décryptage.

 
Selon les résultats d'une enquête publiée en janvier 2013 et menée par Ipsos pour l'ADEME la consommation collaborative est « une pratique qui augmente l’usage d’un bien ou d’un service, par le partage, l’échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci, avec et entre particuliers ». Cette définition qui peut paraître large reflète pourtant bien la réalité. Et elle se traduit dans le concret des consommateurs par deux ressorts distincts : le bon plan perso et la solidarité sociale.
 
Dans le détail, selon l'enquête Ipsos-Ademe, les adeptes de la consommation collaborative n'ont pas un profil particulier, mais révèlent toutefois une tournure d'esprit commune. Ainsi, les Français ayant recours aux pratiques collaboratives ont quatre caractéristiques communes :
  • ils ont la volonté de rencontrer régulièrement des nouvelles personnes ;
  • ils s'intéressent à l'évolution de la société ;
  • ils sont curieux de nouvelles expériences ;
  • et ils ont volonté et plaisir à faire durer les objets.
 
Comme le souligne l'Ademe, « les pratiquants collaboratifs se montrent critiques vis-à-vis de la société de consommation actuelle, mais ne sont pas dans un rejet massif de la consommation. Ce sont des consommateurs qui veulent prendre de la distance vis-à-vis du modèle de consommation le plus répandu. A ce titre, ils se montrent plus acteurs de leur consommation. » Cela veut dire quoi ?

Tout simplement que pour ces consommateurs, la consommation n'est plus une fin en soi. L'utilisation prend le pas sur la possession. La nouvelle expérience prime sur l'achat. Ceci vaut quelque soit la motivation (bon plan perso ou solidarité sociale).
 
Pour mieux comprendre, l'Ademe a passé aux cribles 6 grands types de pratiques collaboratives qui s'échelonnent du strict bon plan perso à l'altruisme.
  • Participer à des achats groupés (23% l'ont déjà fait, 30% sont intéressés de le faire) : Les consommateurs qui participent à des achats groupés sont sur-représentés chez les femmes actives, urbaines et plutôt jeunes (25-45 ans). Adeptes du bon plan, ces consommateurs sont avides de nouvelles expériences. Ils passent beaucoup de temps sur internet à la recherche de l'achat plaisir. Ils fréquentent assidument les chaînes de vêtements, les chaines de magasins spécialisés en parfurmerie, les magasins de meubles et déco. Hyper-connectés, ces consommateurs sont de toutes les ventes privées, mais aussi de tous les bons plans sorties.

  • Vendre ses biens à d'autres particuliers (52% l'ont déjà fait, 21% sont intéressés de le faire) : Les consommateurs qui vendent leurs biens d'occasion sont adeptes du système D. Ils sont sur-représentés parmi les couples de 25 à 55 ans, avec enfants. Travaillant indifféremment dans le public ou le privé, ils sont plutôt casaniers et donnent la priorité à la vie de famille. Toujours à l'affût de la bonne affaire, on les retrouvent plus particulièrement dans les hypermarchés, les magasins de bricolage, de meubles et déco, les magasins de sports et les chaînes de vêtements. Ils fréquentent assidument également les sites de petites annonces, les brocantes et les vide-grenier, ainsi que les sites d'enchères.

  • Echanger, troquer (11% l'ont déjà fait, 38% sont intéressés de le faire) : Les adeptes du troc et de l'échange sont avant tout des des 18-45 ans, actifs et employés du secteur privé. Ils vivent le plus souvent en couple avec enfants. Chercheurs de bons plans, les adeptes du troc et de l'échange aiment faire durer les objets, tester et expérimenter de nouvelles pratiques et faire des rencontres. On les retrouvent essentiellement dans les magasins d'usine, les commerces bio, et les grands magasins, mais aussi sur les sites de vente d'occasion. Leurs loisirs tournent autour des brocantes, des concets et des lieux d'activités artistiques et manuelles.

  • Louer ses biens à d'autres particuliers (6% l'ont déjà fait, 30% sont intéressés de le faire) : Les adeptes de la location de biens sont sur-représentés parmi les actifs de 35-55 ans, CSP+. Ils vivent le plus souvent en couple avec des enfants. Leurs motivations sont essentiellement d'expérimenter et découvrir de nouvelles pratiques (ils sont d'ailleurs des précurseurs dans de nombreux domaines) et aiment faire de nouvelles rencontres. Ils sont adeptes plus particulièrement de la vente à domicile, des brocantes et des grands magasins.

  • Faire du covoiturage (8% le font régulièrement, 13% occasionnellement) : Les adeptes du covoiturage sont des hypermobiles, toujours en mouvement, ils sont plus particulièrement des hommes de moins de 45 ans (étudiants ou salariés du secteur privé) et justifient d'un niveau d'études supérieur. Leurs motivations sont essentiellement de s'engager pour une autre société. Curieux de nature, ils aiment découvrir et expérimenter, faire de nouvelles rencontres et se préoccupent de la nature. Les adeptes du covoiturage fréquentent souvent les magasins bio, les grands magasins, et les bars et lieux de vie (rues, transports, restaurants entre amis, etc).

  • Adhérer à une AMAP (6% l'ont déjà fait, 38% sont intéressés de le faire) : Les consommateurs qui adhèrent à une AMAP sont principalement des femmes, actives et urbaines, en couple avec des enfants, plutôt diplômées et salariés du public. Leurs motivations sont essentiellement écologiques (respect de la nature) et un engagement pour une autre société. A la recherche d'un vrai mieux disant pour leur santé, les consommateurs adhérents à une AMAP sont plus des adeptes des marchés et des commerces bio. Ils fréquentent également les commerçants de quartier, les brocantes et vide-greniers ainsi que les grands magasins.

Si globalement comme le note l'Ademe, « les pratiquants collaboratifs, quelle que soit leur type de consommation collaborative, ont tous une propension à être plus ouvert aux autres pratiques collaboratives », dans la très grande majorité, le cumul des différentes pratiques est rare. Globalement toujours, les pratiques les plus répandues sont celles qui mobilisent des motivations personnelles fortes. « Au sein des consommateurs collaboratifs, les pratiquants véritablement portés par une volonté d’engagement (environnement / société) et des leviers collectifs sont minoritaires. »

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