Economie collaborative : le partage sort de sa niche
1ère partie du dossier consacré à l'économie collaborative
Portée par les nouvelles technologies et entérinée par la crise, l'économie collaborative, aussi appelée économie du partage, sort de sa niche. Quelle place pour les grandes enseignes en franchise dans cette nouvelle révolution économique et sociale ? Quelques éléments de réponse dans ce dossier tous azimuts résolument anti-conformiste.
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Échanges de savoirs et de biens, trocs d'expériences, création de communautés affinitaires, soutiens et entraides financiers, partages et co-utilisations de biens, revente et achat d'occasion... en l'espace de quelques années, l'économie collaborative s'est imposée comme un modèle alternatif porteur de sens et de valeurs (sociales et économiques) ajoutées. Et la crise a encore entériné le phénomène ! |
Aujourd'hui, signe des temps, les deux sites internet qui récoltent le plus de visites en France sont respectivement le réseau social Facebook suivi du site Le Bon Coin ! Deux plateformes qui remettent l'humain au cœur des relations et prônent la proximité et la solidarité comme valeurs fondamentales...
Dans ce nouveau contexte marqué par la solidarité, le partage, le ré-emploi et la consommation raisonnée, de nouveaux acteurs viennent marcher sur les plates-bandes des grandes enseignes. Cette nouvelle concurrence pourrait paraître anodine car marginale, mais à bien y regarder, cette « nouvelle concurrence » solidaire et collaborative traduit plus profondément d'un vrai changement dans les habitudes de consommation.
En atteste le succès des systèmes d'auto-partage qui viennent bouleverser le secteur de la location de véhicules, mais aussi les systèmes d'achats groupés de type AMAP, qui misent sur les circuits courts (du producteur au consommateur), ou encore les plateformes de troc et les petites annonces de particulier à particulier, les récoltes de fonds solidaires façon micro-crédit, etc.
A chaque fois, les parts de marché perdues par les grandes enseignes sont marginales certes, mais elles dénotent d'un changement de mentalité. De façon inéluctable, nos sociétés d'hyper-consommation vont vers plus d'humain, plus de respect, plus d'implication, plus d'horizontalité, pour finalement moins de possession et moins de consommation.
En atteste le succès des systèmes d'auto-partage qui viennent bouleverser le secteur de la location de véhicules, mais aussi les systèmes d'achats groupés de type AMAP, qui misent sur les circuits courts (du producteur au consommateur), ou encore les plateformes de troc et les petites annonces de particulier à particulier, les récoltes de fonds solidaires façon micro-crédit, etc.
A chaque fois, les parts de marché perdues par les grandes enseignes sont marginales certes, mais elles dénotent d'un changement de mentalité. De façon inéluctable, nos sociétés d'hyper-consommation vont vers plus d'humain, plus de respect, plus d'implication, plus d'horizontalité, pour finalement moins de possession et moins de consommation.
Face à ces grands bouleversements, quelques grandes enseignes ont déjà pris le parti de réagir soit en créant des actions « solidaires » sous couvert de leur propre marque, soit en créant des filiales dédiées sous d'autres dénominations moins impliquantes. A bien y regarder, le phénomène collaboratif actuel des grandes enseignes ressemble beaucoup dans son déploiement à un autre phénomène plus ancien : celui du discount. Une analogie qui peut paraître curieuse ?
Pas tant que cela ! En effet, les enseignes classiques n'ont aujourd'hui d'autres choix que de s'adapter, toujours et encore aux évolutions des habitudes des consommateurs ! Hier elles devaient composer avec un pouvoir d'achat en berne ce qui a donné le discount. Aujourd'hui, elles doivent composer avec la montée en flèche de valeurs moins mercantiles et plus participatives.
Les scandales à répétition dans le domaine agro-alimentaire notamment a également entamé le capital confiance des consommateurs vis-à-vis des marques. Tous ces éléments mis bout à bout font que l'économie solidaire développe et se propage, pour un mieux disant humain !
Pas tant que cela ! En effet, les enseignes classiques n'ont aujourd'hui d'autres choix que de s'adapter, toujours et encore aux évolutions des habitudes des consommateurs ! Hier elles devaient composer avec un pouvoir d'achat en berne ce qui a donné le discount. Aujourd'hui, elles doivent composer avec la montée en flèche de valeurs moins mercantiles et plus participatives.
Les scandales à répétition dans le domaine agro-alimentaire notamment a également entamé le capital confiance des consommateurs vis-à-vis des marques. Tous ces éléments mis bout à bout font que l'économie solidaire développe et se propage, pour un mieux disant humain !
Dans ce dossier constitué de plusieurs éclairages disparates, nous vous proposons de décrypter les enjeux de l'économie collaborative, en revenant tout d'abord sur la définition même de ce qu'est le collaboratif et de la perception qu'en ont les consommateurs d'aujourd'hui. Nous verrons également quelles sont les initiatives qui ont été prises ces derniers mois par les grandes enseignes et les enjeux de ce type d'initiatives pour l'avenir.
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