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Partie 3 : Dossier garde d'enfants et crèche en franchise : l’intérêt de créer son entreprise en franchise

Publié le
Si les pionniers des crèches privées étaient au départ des petits entrepreneurs en solo, rares sont ceux qui le sont encore aujourd’hui. Certains se sont depuis adossés à un grand groupe. D’autres ont fait le choix de se développer en franchise. Désormais bien implantés sur le marché, ces derniers proposent une alternative crédible et sérieuse à ceux qui envisagent de se lancer dans la garde d’enfants.

D’abord parce qu’il est extrêmement compliqué et difficile pour un indépendant d’attaquer ce marché. « C’est une activité très réglementée et complexe sur le plan administratif, confirme Arnaud Maigre, de La Compagnie des Familles. D’autant plus que les conditions d’agrément se resserrent. Et puis il faut trouver et former du personnel compétent, ce qui est beaucoup plus compliqué qu’on ne le croit. »

Intégrer un réseau de franchise permet en prime d’exploiter ce filon, sans pour autant être soi-même issu du monde de la petite enfance. « Nous leur transmettons tout notre savoir-faire. Ce que nous demandons en échange, c’est qu'ils aient déjà managé une équipe, géré un budget, développé une clientèle, explique Ronan le Boulaire (La Part de Rêve). Après, pour assurer la bonne marche d’une crèche au quotidien, il suffit de recruter une bonne professionnelle de la petite enfance ».

Dans son réseau, les franchisés sont d’ailleurs d’anciens cadres en reconversion. Un constat confirmé par Grégory Clément, de Family Sphere : « On a beaucoup de cols blancs, des commerciaux, des gestionnaires. Ce que nous regardons en premier, ce sont leurs compétences en gestion et en management. Dans ce métier, on peut vite être amené à gérer une équipe d’une centaine de personnes. » Du reste, ses franchisés comptent un nombre sensiblement égal d’hommes et de femmes, ce qui montre que le sexe n’a guère d’importance pour piloter ce genre de structure.

Autre avantage : Une fois le franchisé recruté, le franchiseur l’assiste activement au démarrage, en particulier dans la phase de montage des dossiers, par essence très complexe. « On s’occupe du relationnel avec les institutionnels, les collectivités, on monte des réunions, on pilote l’aménagement des structures, énumère Ronan le Boulaire. Ce qui est extrêmement compliqué quand on est seul et qu’on ne connaît pas cet univers. »

Mais ce soutien ne s’arrête pas au démarrage de la structure. Il se matérialise ensuite, sous forme de contacts réguliers, et de prestations de conseil et d’assistance. Chez Family Sphere, on apporte aux franchisés une méthodologie précise, un appui dans le recrutement, le marketing, la communication. On met à leur disposition des logiciels métiers performants. Une à deux fois par mois, un animateur passe dans chaque agence pour contrôler et optimiser la qualité du service. L’enseigne dispose aussi d’un centre de formation à Rennes, dédié aux franchisés et à leurs collaborateurs.

Enfin, l’option de la franchise permet de réduire la voilure en terme d’investissement, grâce notamment à la mutualisation des frais de structure et de développement. Ce qui a son importance, car les montants engagés sont importants. Du moins si l’on envisage de lancer une micro-crèche, voire une crèche. Entre 100 000 et 250 000 euros dans le premier cas (y compris les apports bancaires qui peuvent être importants). Plus d’un million parfois dans le second. Heureusement, il existe des subventions concernant ce type d’équipements. Parfois conséquentes d’ailleurs. « Jusqu’à 80 % du coût total », chiffre Ronan le Boulaire.



Lien vers la partie 1 de notre dossier : Garde d'enfants et crèche, un marché encore récent
Lien vers la partie 2 de notre dossier : Garde d'enfants et crèche, les perspectives de développement 
Lien vers la partie 3 de notre dossier : Garde d'enfants et crèche, créer son entreprise en franchise
Lien vers la partie 4 de notre dossier : Garde d'enfants et crèche, les clés de la réussite


Thibault, Journaliste toute-la-franchise.com ©
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