Partie 4 : Dossier garde d'enfants et crèche en franchise : les clés de la réussite

Publié le 15/02/2010 10:15

Que le marché soit porteur n’est pas une condition suffisante pour réussir. Il faut en réunir d’autres. De ce point, la personnalité des candidats est importante. S’il n’est pas nécessaire d’être issu du monde de la petite enfance comme on l’a vu, il faut néanmoins cultiver une fibre sociale et le sens du service. « La garde d’enfants est un métier éthique, comme celui des services aux personnes âgées. Il faut vouloir se rendre utile et aborder cette activité avec conviction », rappelle ainsi Grégory Clément.

Mais si les qualités humaines sont essentielles, les aptitudes de gestionnaire le sont tout autant. Car les métiers de service à la personne dégagent des marges modestes. Ce qui nécessite une approche rigoureuse et serrée. De ce point de vue encore, l’appui des franchiseurs constitue un solide avantage. A La Compagnie des Familles, on a ainsi développé des outils informatiques, qui automatisent toute la gestion des personnels.

Un exemple ? La paie des assistantes maternelles. Alors qu’un indépendant serait facturé 20 à 30 euros par son cabinet comptable, l’opération ne se chiffre pour le coup qu’à quelques euros. « Quand il faut éditer une centaine de fiches par mois, c’est bien plus rentable », assure Arnaud Maigre. Autre exemple : les contrats de travail des salariés. Grâce à des avocats et juristes spécialisés, son entreprise a élaboré des clauses qui permettent d’amortir le coût des intervenantes en CDI, lorsqu’elles sont inoccupées entre deux missions. Une source d’économies non négligeable.

Enfin, pour augmenter ses chances de réussite, il faut aussi veiller à bien dimensionner son projet. Crèche, micro-crèche, structure de garde à domicile… A chacun de se décider selon son budget et ses objectifs. A la Compagnie des Familles, on propose justement plusieurs options. « Ceux qui montent une structure de garde à domicile sont des franchisés classiques, souvent en reconversion, qui repartent sur un nouveau projet, détaille Arnaud Maigre. En 6 mois, ils montent leur structure, obtiennent l’agrément et démarrent. Pour les micro-crèches en revanche, on recrute des salariés en poste, qui cumulent les deux. Ils embauchent une directrice de crèche, et assurent la gérance de la structure. Ca leur prend une journée de travail par semaine environ. »

Et la rentabilité, au bout du compte ? De l’avis général, on peut largement espérer se rémunérer dès la deuxième année d’activité. En ce qui concerne le montant des émoluments, tout dépend de la formule choisie. Si les crèches classiques et les agences de garde à domicile génèrent un revenu à part entière, les micro-crèches constituent d’avantage un revenu de complément. « On considère qu’il faut en gérer trois pour justifier une activité à plein temps et un salaire en rapport », conclut Ronan le Boulaire.

Les réseaux de franchise à connaître :