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Les courses : de moins en moins souvent, mais plus longtemps !

Chaque semaine, les Français passent 2 heures 41 minutes à faire des courses

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Selon une récente étude réalisée par l'Insee, les urbains de France en 2010 ont consacré en moyenne 2 heures et 41 minutes par semaine à faire les courses. En 35 ans, les écarts entre les temps de courses hommes et femmes tendent à se réduire.

les français et les courses hebdomadaires Chaque semaine, dans les familles, un temps certains est consacré à faire les courses. Un moment souvent vécu comme une obligation pour les femmes et les hommes...

Pour en savoir un peu plus sur les habitudes de vie des urbains, et leur manière de faire les courses, l'Insee a mené l'enquête.

23 minutes par jour en moyenne

Quels sont les premiers enseignements de cette enquête ? En premier lieu, le temps passé à faire des courses (hors trajets) est assez stable depuis 1974 à 23 minutes par jour en 2010, soit 2 heures 41 minutes par semaine. « Elles représentent 11% du temps occupé par les activités domestiques au sein de la population urbaine de 18 ans ou plus »

En deuxième lieu, et l'on s'en doutait un peu, les courses alimentaires restent plus souvent une tâche féminine. Mais les écarts entre hommes et femmes tendent à diminuer au fil des années. «
En 2010, les femmes consacrent 6 minutes de plus aux courses que les hommes chaque jour, l’écart s’étant réduit de moitié depuis 1974. » Ceci étant note l'Insee, « les courses comptent davantage dans le temps domestique des hommes que dans celui des femmes (13% contre 11%). »

Une différence qui s'explique par le fait qu’en 2010, les hommes consacraient «
seulement 2 heures et 36 minutes par jour aux activités domestiques contre 4 heures et 7 minutes pour les femmes. Cet écart s’est réduit depuis 1974, par une augmentation de 33 minutes par jour du temps domestique des hommes et par une diminution, plus nette, de 1 heure et 25 minutes pour les femmes. »

En creux de ces chiffres, l'on constate une vraie (r)évolution des comportements : «
Depuis 1974, les hommes consacrent ainsi plus de temps aux courses (3 minutes de plus par jour), au ménage, à la cuisine, aux soins et à l’éducation des enfants, alors que se réduit la durée mobilisée par les femmes pour les courses (4 minutes de moins par jour), l’entretien du linge, la vaisselle et le ménage. » Le ciblage des petits et grands commerces alimentaires va devoir en tenir compte !

Des courses moins fréquentes et plus loin

L'autre grand enseignement de cette enquête tient à l'évolution des pratiques. « En 1974, la moitié de la population urbaine déclarait avoir fait des courses au cours de la journée ; en 2010, seul le tiers est dans ce cas. » Autrement dit, les familles changent de stratégie. Les courses se font de façon regroupée, moins atomisée. On fait le plein en une seule fois dans la grande surface du secteur pour payer moins cher et ne pas avoir à multiplier les courses chaque jour. « Ce recul concerne beaucoup plus les femmes (de 59% à 35%) que les hommes (de 37% à 28%). Mais pour ceux qui les font, les courses se sont allongées de 23 minutes entre 1974 et 2010, leur durée passant de 49 à 72 minutes sur une journée moyenne, sans différence marquée selon le sexe. »

La conséquence directe de cette réduction de la fréquence des courses est logiquement l'abandon progressif des commerces de quartier au profit des grandes surfaces plus éloignées. «
Pour effectuer des courses, la part des trajets à pied, majoritaires en 1974 (53% de la durée totale des trajets ayant pour motif les courses), a fortement diminué en 2010 (à 17%) au profit des déplacements en voiture (65% de la durée totale en 2010 contre 38% en 1974) ».

Autre évolution, en 2010, les horaires pratiqués pour faire des courses sont davantage étalés dans la journée. «
La part de consommateurs qui font leurs courses au moment le plus fréquenté de la matinée (à 10 heures 35) a diminué de près de deux points depuis 1974 (de 8,5% à 6,4%). Dans le même temps, elle a sensiblement augmenté à la pause méridienne. » L'allongement des horaires d'ouverture des grandes surfaces notamment après 20 heures, ne bouleverse pas vraiment les habitudes. « Le taux moyen de personnes faisant des courses un jour donné entre 20 heures et 21 heures est de 0,3% en 2010, contre 0,1% en 1974. »

Des jours et des heures de pointe

Selon les constatations de l'Insee, « entre 1974 et 2010, la pratique des courses s’est surtout modifiée pendant les week-ends. » Dans le détail, en 2010, les courses du samedi se répartissent de façon beaucoup plus uniforme entre le matin et l’après-midi avec deux périodes de pointe (8% en moyenne entre 10 et 11 heures puis entre 15 et 17 heures). « En 1974, les courses du samedi étaient surtout concentrées le matin (14,2% des consommateurs à 10 heures 35, soit deux fois plus qu’en semaine), avant un fort décrochage en début d’après-midi et une fréquentation relativement stable entre 15 et 18 heures (7% des consommateurs en moyenne). » « Le temps qu’on y consacre ce jour-là est toujours plus long que les autres jours. » Le dimanche, la fréquentation culmine à 10 heures 40 (5,4% de consommateurs en 2010), « mais elle a chuté de 3 points depuis 1974. »

Autres évolutions notés par l'Insee : En 2010, la durée moyenne des courses du samedi est de 88 minutes, contre 68 minutes en 1974. «
Les courses du dimanche sont toujours les moins longues, mais entre 1974 et 2010, leur durée est passée de 40 à 62 minutes pour ceux qui les pratiquent. »

Les courses, une corvée ?

En 2010, selon l'Insee, pour la moitié de la population urbaine de 18 ans ou plus, faire des courses n’est pas une obligation gênante. Ceci étant, « un cinquième de la population estime cependant que c’est une corvée » vs 30% qui trouvent au contraire que c’est un moment agréable. Dans le détail, en 2010, ce sont les retraités ou les personnes au foyer qui considèrent le plus souvent les courses comme une activité agréable que la moyenne de la population (respectivement 46% et 39% contre 30% en moyenne).

A l'inverse, chez les personnes en emploi, 26% considèrent que c'est une corvée (contre 21% en moyenne). «
Plus l’âge avance, et plus faire des courses, occasion de sortie et facteur de sociabilité, est vécu comme un moment agréable (c’est le cas pour 43 % des plus de 55 ans en 2010). »

Outre l'âge, la nature du foyer influe sur la perception agréable ou non des courses. Ainsi, «
les personnes seules ou qui vivent en couple sans enfant apprécient également plus souvent que les autres ces moments (respectivement 33% et 38%) ». A l'inverse, les pères et mères de famille y voient plus souvent une contrainte : « en 2010, pour un quart d’entre eux c’est une corvée, soit deux fois plus qu’en 1986. » A noter aussi, les femmes considèrent plus souvent que les hommes que faire des courses est une corvée (26% contre 14% parmi les hommes).

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