Des places à prendre pour les candidats motivés - Focus Agences immobilières en franchise - Partie 4 (5/5)

Publié le 08/03/2010 14:55

On l’aura compris, les réseaux d’agences immobilières en franchise sont loin d’être attentistes. Au contraire, ils entendent profiter de cette phase de consolidation pour asseoir leurs positions de manière à être parfaitement positionnés lorsque la reprise se confirmera.

Du côté d’Avis Immobilier, un réseau qui compte aujourd’hui 170 agences, les visées expansionnistes restent clairement d’actualité. « On vise 300 agences d’ici 5 ans », explique Edouard Dumortier, ce qui représente, à peu de choses près, un doublement de taille. Déjà très présent sur l’Arc atlantique, le Centre, les Pays de la Loire et l’Ile-de-France, ce réseau entend conforter ses positions actuelles et s’étendre vers l’Est et le Sud-Ouest.

Pour cela, il mise sur trois tableaux. « D’une part, on encourage nos franchisés à monter d’autres agences. D’autre part, on recrute des agents immobiliers indépendants, qui souhaitent bénéficier de la force de frappe de notre réseau. Enfin, on intègre des candidats venus d’autres horizons. Ce qui compte, c’est que nos futurs partenaires partagent nos valeurs, aiment la dimension du travail en équipe et cultivent une vraie fibre de commerçant de proximité ».

Chez Orpi, le premier réseau français avec 1200 agences, on projette d’ouvrir 60 à 100 nouveaux points de vente cette année. « Le profil des candidats que nous intégrons a changé », souligne toutefois Nicolas Réveillon. « Alors qu’il y a 2 ou 3 ans, on accueillait une majorité de cadres en reconversion issus d’autre secteurs, on reçoit aujourd’hui un nombre croissant d’agents immobiliers indépendants, désireux de rejoindre un réseau solide et structuré ».

On voit même des enseignes de type succursaliste profiter du contexte actuel pour s’ouvrir à la franchise. C’est le cas du Groupe Connexion Immobilier, qui regroupe 37 agences, principalement dans le Sud-Est ainsi qu’en région parisienne. « On propose une licence de marque, permettant d’accéder à nos fichiers, ce qui représente plus de 1000 biens à la vente et 25000 acquéreurs motivés », précise Gilles Cassedanne, le directeur du développement, qui recherche aussi bien des candidats souhaitant exercer derrière un pas de porte qu’à leur domicile.

Autre nouveau venu, L’Agence Pas Chère, un petit réseau doté de 3 points de vente, qui s’est lancé en franchise fin 2009, avec un positionnement prix très attractif et ouvertement revendiqué. « On s’engage à limiter les frais d’agence à 3 % du prix de vente, avec un maximum de 9000 euros », précise Hervé Renoult, co-fondateur de cette enseigne créée en 1993 (en pleine crise immobilière là encore !).

Un concept d’avenir, certes, mais qui n’est pas sans contrainte. Car il exige de compenser la baisse des marges par un volume d’affaires plus conséquent, si l’on veut que la rentabilité soit au rendez-vous. Ce qui renforce les exigences en matière de recrutement : « On ne sélectionne que des candidats opérationnels, connaissant le métier et ayant déjà la carte d’agent immobilier », souligne Hervé Renoult. Dans un marché devenu plus complexe et plus exigeant, du fait de la crise, il n’est pas surprenant que les franchiseurs aient tendance à être de plus en plus sélectifs.

Thibault, Journaliste toute-la-franchise ©

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Focus sur les agences immobilières en franchise : Partie 1 : Une crise mal anticipée et pourtant prévisible
Focus sur les agences immobilières en franchise : Partie 2 : De bonnes raisons d'espérer
Focus sur les agences immobilières en franchise : Partie 3 : Des réseaux de franchise qui réagissent et innovent
Focus sur les agences immobilières en franchise : Partie 4 : Des places à prendre pour les candidats motivés

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