Le drive s'impose à l'heure des courses alimentaires
10% de convaincus l'utilisent régulièrement
Selon une étude Viavoice publiée récemment, pour les courses alimentaires, l'achat en ligne avec un retrait en points « drive » est la deuxième stratégie d'achat préférée des Français après l'achat classique en magasin.
Faire les courses alimentaires restent plus que jamais une corvée pour bon nombre de Français et pour y échapper, de plus en plus de ménages en passe par le net ! C'est ce qu'il ressort d'une récente étude réalisée par Viavoice sur un panel représentatif de 1.003 Français, interviewés en ligne du 8 au 11 juin. |
Des habitudes drive bien campées
Pour les courses alimentaires, le supermarché reste le premier lieu d'achat principal des Français (64% le désigne comme tel). Viennent ensuite l'hypermarché (47%), puis les marchés alimentaires (16%), le hard discount (15%), l'épicerie ou le commerce de proximité (14%) et enfin le Drive (10%). Selon Viavoice, seulement 3% des utilisateurs de drive interrogés sont exclusifs au circuit. 93% des utilisateurs de drive utilisent aussi le supermarché, 91% l'hypermarché, 70% les commerces de proximité. Globalement, le drive reste donc un lieu d'achat occasionnel pour 47% d'utilisateurs (en principal 28% d'utilisateurs drive). En creux de ces chiffres, il ressort que plus d'un français sur 3 a déjà utilisé le drive. Parmi ceux qui ne l'ont jamais utilisé, 25% seulement se disent prêts à le faire.
Une formule à améliorer
Sur les 275 utilisateurs du drive recensés par l'étude, 74% plébiscitent ce moyen de faire ses courses pour une raison simple : le drive permet d'être moins tenté qu'en magasin. La formule est donc appréciée... mais le concept drive peut être amélioré pour répondre à toutes les attentes de ses utilisateurs. 68% des interrogés le pensent du moins. Quelles seraient les pistes à suivre pour améliorer le drive ? La réponse est à aller chercher "en creux" des affirmations validées ou non par les sondés. Ainsi, 39% des interviewés seulement sont d'accord avec l'affirmation qu'il y a suffisamment de promotions en drive. Cela laisse 61% d'utilisateurs qui vraisemblablement souhaiterais plus de promotions sur les rayons virtuels. De même, quand 31% s'accordent sur le fait que leur fidélité est bien récompensée via le drive, là encore cela laisse 69% de sondés qui n'en sont pas tout à fait persuadés. L'amélioration pourrait sans doute aussi venir de la valorisation en terme d'image de la formule : 27% seulement des sondés déclarent ainsi avoir une meilleure image du drive que des magasins traditionnels de la même enseigne.
Le drive non alimentaire patine
Si pour les courses alimentaires, le drive s'impose peu à peu dans les habitudes des Français, pour ce qui est des courses non alimentaires, la situation est radicalement opposée selon Viavoice. Ainsi, pour les achats non alimentaires, le drive est le dernier à être préféré « loin après l'achat en réseau physique, les services de livraison à domicile et passe même après le système de click & collect ». Dans le détail des chiffres, hors alimentation, le canal préféré reste l'achat en magasin et le retrait immédiat en magasin (28%), suivi par l'achat en ligne avec un retrait en point relais (31%), l'achat en ligne avec un service de livraison à domicile (24%), l'achat en magasin avec un service de livraison à domicile (7%), l'achat en ligne avec un retrait en magasin (5%). Les scores les plus bas sont enregistrés par l'achat en ligne associé à un retrait dans des casiers click & collect (3%), et l'achat en ligne avec un retrait en drive (2%).