Le marché du snacking en plein essor
Selon une étude Xerfi
Selon les résultats de l'étude sur le marché du snacking en France réalisée dernièrement par le cabinet d'étude sectorielle Xerfi, les professionnels du secteur ont toutes les raisons d'être optimistes !
Il y a quelques semaines, Xerfi faisait le point sur « Le marché du snacking - Montée en gamme, nouveaux entrants, pénétration croissante des MDD, etc. : quelles perspectives pour le marché à l’horizon 2018 ? ». Les enseignements de cette étude sont intéressants pour les professionnels de ce secteur, et notamment ceux qui ont opté pour un développement en franchise.
Un segment porté par les nouvelles habitudes
« Déjeuner sur le pouce, grignotage, shopping ou sport pendant la pause déjeuner... Les nouvelles habitudes alimentaires des Français profitent aux professionnels du snacking » résume Jérémy Robiolle, responsable de cette étude. Pour preuve, les ventes de produits prêts à manger en grandes surfaces ont progressé « de 3% entre juillet 2014 et juin 2015 par rapport à la même période 2013-2014. » Et ce n'est pas fini, car en effet, selon Xerfi, cette tendance devrait se confirmer à moyen terme, « avec une croissance de 4% par an en moyenne à l’horizon 2018 ». Inutile de préciser que la tendance est aussi largement marquée à la hausse hors grande surface alimentaire, comme notamment dans les boulangeries, les panèteries, les coffee-shops et autres enseignes de la restauration rapide.
Une offre qui monte en gamme
« Malgré de belles perspectives d’avenir, le marché du snacking doit encore lutter contre son image associée à la malbouffe. » Pour remédier à cette image négative, les industriels ont largement compris ces dernières années que l'avenir était aux produits plus qualitatifs. « Pour séduire des Français qui désirent manger mieux et plus sainement, les marques doivent poursuivre le virage qualitatif déjà entamé. » De plus en plus sophistiquée, l'offre tire désormais de plus en plus vers le haut de gamme, tant chez les industriels du snacking que chez les distributeurs. Les produits sans gluten et sans allergènes sont également plébiscités par les consommateurs avec une croissance actuelle de 8% à 10% en valeur. Selon Xerfi, « la montée en gamme concerne également les formats : plus pratiques, ils doivent assurer la mise en valeur des produits. »
Un jeu concurrentiel quasi inchangé
« Face aux industriels, les distributeurs n’ont pas dit leur dernier mot. Ils se lancent eux aussi dans la bataille pour récupérer des parts de marché en misant sur leurs propres marques, qui peuvent totaliser jusqu’à 40% des ventes sur certains segments. » Les MDD moins chères pour des qualités gustatives et nutritives équivalentes tirent ainsi de plus en plus leur épingle du jeu. « Les grandes enseignes se lancent également dans le commerce d’hyperproximité pour promouvoir leurs marques sur le modèle des Daily’Monop de Monoprix, bientôt concurrencés par les établissements Bon App’ de Carrefour. »