Interview du 6 octobre 2009, par Claire COLLET
Omniprésente dans les centres-villes de France et de Navarre, La Mie Câline est devenue une réelle référence en matière de restauration rapide à emporter. La vitesse supérieure a même déjà été enclenchée puisque l’enseigne a d’ores et déjà implanté des master franchisés chez trois de nos voisins européens. David GIRAUDEAU, Directeur Général de La Mie Câline, nous explique les raisons d’un succès.
Quels atouts ont permis à La Mie Câline de devenir une enseigne incontournable ?
D.GIRAUDEAU : Je pense que La Mie Câline doit son succès à trois éléments. Le premier d’entre eux est la large gamme de produits que nous proposons, ayant trait à la fois à la restauration rapide avec les sandwiches, les salades ou encore les produits traiteur, mais également à la boulangerie avec les viennoiseries, les pâtisseries et les pains.
Le concept de l’enseigne repose ainsi sur deux facettes, notre chiffre d’affaire étant réalisé pour 45% par les produits de restauration rapide et pour 55% par les produits de boulangerie.
Le second élément expliquant notre succès est le choix des emplacements : nous sommes situés dans les centres-villes ce qui permet à nos franchisés de bénéficier d’un maximum de visibilité. Cet élément est tellement important pour nous que les emplacements sont sélectionnés par la tête de réseau.
Enfin, le dernier élément ayant contribué à notre développement est l’accueil que les clients peuvent trouver dans nos points de vente : le franchisé La Mie Câline doit savoir rayonner dans la ville, et participer ainsi à une dynamique sociétale.
Où en est La Mie Câline dans son développement ?
La Mie Câline représente aujourd’hui un réseau de 187 implantations dont 3 à l’international, avec deux points de vente en Espagne à Saint-Sébastien et à Barcelone, et un en Belgique dans la ville de Liège.
Quels sont les objectifs pour 2010 au niveau national ?
Comme à peu près chaque année, nous intégrerons courant 2010 vingt nouveaux franchisés en France. Nous développons également un autre segment qui est La Mie Câline à Table, une variante du concept déjà existant mais avec une restauration sur place ainsi qu’un service au volant. Nous avons pour l’instant deux sites laboratoires pour ce concept à Poitiers et Laval, que nous souhaiterions franchiser en 2011. Nous étudions également une déclinaison avec des partenariats pétroliers.
Et sur le plan international ?
La Mie Câline est-elle sur le point de renforcer sa présence en Espagne et en Belgique ?
Pas encore. La validation du concept nécessite entre 24 et 36 mois, après quoi nous pourrons ouvrir 3 à 5 points de vente par an. L’essentiel étant avant tout de solidifier les bases.
Pensez-vous partir à la conquête d’autres pays ?
Oui, certainement dans d’autres pays limitrophes mais plus tard : nous nous concentrons d’abord sur l’Espagne et la Belgique.
Avez-vous ressenti les effets de la crise ?
En ce qui concerne le développement du réseau, nous n’avons rencontré aucun souci particulier puisque nous avons tenu nos objectifs. Après il est vrai que la crise s’est ressentie à partir de décembre 2008 avec une stagnation de la fréquentation de nos points de vente, due sans doute à une baisse de la fréquentation des centres-villes. Mais nous avons pu observer ces derniers temps une amélioration.
Les banques ont-elles été plus hésitantes au niveau des prêts ?
Non pas du tout, les banques ont au contraire correctement joué le jeu. Il faut dire aussi que notre renommée est un gage de sécurité et de sérénité pour les organismes financiers.
Comment le réseau aide-t-il ses franchisés ?
La Mie Câline est très présente pour ses franchisés : nous fournissons tout d‘abord un accompagnement avant l’ouverture avec par exemple un accompagnement bancaire, une formation ou encore une assistance pour la création du point de vente avec l’intervention d’architectes et de maîtres d’œuvres.
Nous avons également mis en place une animation renforcée les six premiers mois de l’activité, le temps d’implanter le concept et également d’atteindre le seuil de rentabilité. La tête de réseau continue ensuite à être très présente mais de manière plus espacée, avec des visites d’animateurs tous les quinze jours puis tous les mois.
Lorsque le magasin est sur les rails, le franchisé reçoit entre 4 et 6 visites par an. La Mie Câline, c’est aussi des réunions par secteurs pour faire le point sur les opérations à venir ou sur les nouveaux outils, mais également des commissions de travail marketing, produit, gestion, ou encore informatique qui se penchent pour leur part sur l’évolution du concept. Nous organisons également des Conventions qui permettent de prendre un peu plus de hauteur et de se tourner vers l’avenir.
Pour conclure, y-a-t-il un petit plus qui suscite votre intérêt chez un candidat ?
Oui en effet, le candidat doit avoir deux qualités essentielles : il doit aimer les produits et je dirais même faire preuve d’une passion de faire les produits, et il doit également aimer le client, c’est-à-dire avoir envie de faire plaisir. Car le franchisé La Mie Câline est certes un chef d’entreprise, mais il doit aussi savoir conjuguer cette stature avec le cadre dans lequel il évolue. Hormis ces qualités, les postulants doivent également être mobiles et prêts à déménager pour réaliser leur projet, ce qui implique qu’ils doivent être préparés à changer de vie.
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