Henri-Michel Helle, franchisé Socoo'c depuis 2008, vient de reprendre un troisième magasin à Avignon. A l'occasion du séminaire de l'enseigne, où il a été récompensé pour les performances de son magasin de Montpellier, il a accepté de revenir sur son parcours aux côtés de l'enseigne.
Toute La Franchise : Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?
Henri-Michel Helle : Je suis diplômé en droit des affaires, mais, né dans une famille d'entrepreneurs, je suis tombé dans la marmite de l'entrepreneuriat tout petit, et je n'imaginais pas ma vie autrement qu'en étant chef d'entreprise. Pendant mes études, je me suis associé dans une entreprise spécialisée dans la grande cuisine, dans laquelle j'étais directeur général. Au bout d'une quinzaine d'années, j'ai cédé mes parts et me suis lancé dans l'aventure Socoo'c. Mon premier magasin a ouvert fin 2008 à Montpellier, le deuxième en 2011 à Narbonne et j'ai repris un troisième point de vente cette année, celui d'Avignon.
TLF : Pourquoi avoir choisi de rejoindre Socoo'c ?
HMH : Je quittais un métier dont j'étais lassé, je recherchais une autre aventure en faisant mes choix plus par élimination de problèmes rencontrés auparavant, dans mon ancienne entreprise, qu'en ayant une idée arrêtée de ce que j'allais faire. J'ai découvert le magasin Socoo'c d'Annecy et le concept en général, et j'ai constaté que cela collait bien avec mon univers, mon savoir-faire, puisque je venais de la grande cuisine. De plus, je suis natif de Thônes (où se situe le siège du groupe Fournier, ndlr), donc le groupe Fournier me parlait bien ! Le concept m'a beaucoup plu, autant la façon dont il est décliné en magasin que sa philosophie, notamment la façon d'appréhender la vente, de s'occuper du consommateur. Mon choix a enfin été déterminé par ma rencontre avec Didier Buraglio, directeur d'enseigne à cette époque. Au final, le choix de rejoindre Socoo'c est le fruit de ma rencontre avec un magasin et une personne : cela a été déterminant.
TLF : De quel accompagnement bénéficiez-vous ?
HMH : Etant chef d'entreprise depuis l'âge de 24 ans, je n'ai pas eu besoin de beaucoup d'accompagnement, en tout cas pas au niveau de la gestion, ni de l'organisation ou de la technique. Néanmoins j'ai apprécié, au démarrage, et dans un domaine où j'étais néophyte, d'être suivi pour l'installation du magasin et la formation des vendeurs, car je ne connaissais pas le métier, et, de façon plus générale, de bénéficier du package offert par la franchise.
TLF : Quels sont selon vous les atouts du groupe ?
HMH : D'une part, la partie industrielle, sérieuse et fiable, avec des délais tenus, et une réelle qualité. D'autre part, et c'est très important, la partie outils de management : les logiciels mis à disposition sont très poussés, et permettent vraiment d'avoir une analyse pointue de notre activité, de la performance de nos vendeurs, et d'apporter au jour le jour ce qu'il faut pour nous corriger et être toujours meilleur. Enfin, nous avons la chance de bénéficier de l'appui d'animateurs de réseau qui sont vraiment compétents, notamment au niveau commercial : ils constituent un soutien important pour les équipes et les managers, car ils offrent une autre vision que celle que l'on peut avoir à notre petite échelle. Ils apportent un peu de hauteur et de recul, ce qui n'est pas toujours facile à avoir quand on a le nez dans le travail !
TLF : Quels sont vos projets pour la suite ?
HMH : Dès le départ, j'avais annoncé à Socoo'c que je ne venais pas là pour un seul magasin. Toute prétention gardée, j'ai à présent une maîtrise assez poussée des process et du concept Socoo'c et, aujourd'hui, le groupe HMC, qui gère déjà les trois magasins de Montpellier, Narbonne et Avignon, est structuré pour prendre sous son aile encore plusieurs magasins : nous sommes prêts à continuer de nous développer.
TLF : Auriez-vous un conseil à donner aux entrepreneurs susceptibles de rejoindre les rangs de Socoo'c ?
HMH : Dans ma carrière, j'ai toujours modestement pensé qu'il y a des choses que d'autres feraient mieux que moi : je me suis donc attaché les compétences, complémentaires aux miennes, d'autres personnes. Mon conseil serait donc de bien se connaître soi-même, de façon à organiser autour de soi une équipe qui pallie le fait qu'on ne peut pas être omnipotent, et que dans certains domaines, on va avoir besoin de collaborateurs pour nous aider. Si le franchisé a plutôt des compétences techniques, il aura besoin d'un bon manager; s'il est plutôt bon en commerce et en management, il aura besoin de quelqu'un de compétent en back-office. Certains pensent pouvoir tout faire, mais on ne peut pas tous être des hommes orchestres !
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