+ 0,5 % : le pouvoir d'achat des ménages progresse au 2e trimestre
La baisse des prix compense en partie la moindre hausse des salaires
Selon l'Insee, le pouvoir d'achat des ménages connait un léger mieux au second trimestre à + 0,5%. Cette légère progression est due essentiellement à la guerre des prix des grandes enseignes.
Si l'économie française reste atone au second trimestre (croissance du PIB à 0), la consommation des ménages fait un peu mieux avec + 0,5% enregistré au second trimestre. Cette hausse vient après - 0,6% au premier trimestre, ce qui revient depuis le début de l'année à une croissance quasi nulle.
Au deuxième trimestre 2014, « le revenu disponible brut (RDB) des ménages décélère fortement (+ 0,5% après + 1,3%). » Ceci tient essentiellement au fait que la masse salariale reçue par les ménages ralentit légèrement (+ 0,4% après + 0,5%). En clair, le salaire moyen versé aux Français décélère (+ 0,3% après + 0,5%). Les prestations sociales décélèrent également (+ 0,3% après + 0,6%). Le revenu disponible brut est également écorné par une moindre baisse des impôts. « Les impôts sur le revenu et le patrimoine, qui avaient fortement baissé au premier trimestre (– 4,3%) après un second semestre 2013 dynamique, diminuent légèrement au deuxième trimestre (– 0,5%). »
Dans le même temps, le pouvoir d'achat progresse de 0,5% : « Les prix des dépenses de consommation des ménages se stabilisent ce trimestre, après + 0,3% au premier trimestre, ce qui atténue le ralentissement du pouvoir d’achat du RDB : celui-ci progresse de 0,5% (après + 0,9%). » La baisse des prix, notamment des produits alimentaires, emmenée par la guerre des prix que se livre les enseignes de la grande distribution libère ainsi le verrou de la consommation.
Le taux d’épargne quant à lui reste stable à 15,9%.