Franchiseurs : comment éviter l’erreur de casting ?
Voici comment éviter l’erreur de casting.
Vous vous développez en franchise avec un concept qui fonctionne, un investissement suffisant, et pourtant, c’est l’échec. Malgré le soutien du réseau, votre franchisé ne parvient pas à maintenir son activité à flots. La cause principale de ces échecs est souvent liée au recrutement. Qu’il s’agisse d’un candidat mal choisi ou d’une incompatibilité avec votre réseau, voici comment éviter l’erreur de casting.
Erreur de casting, quels sont les signes qu’un candidat n’a pas le bon profil ?
Quand un projet de franchise échoue, la cause se trouve souvent dans la gestion du franchisé. Devenir entrepreneur reste un défi qui n’est pas à la portée de tous. Le franchisé peut se retrouver débordé par son activité et manquer de recul quant à ses investissements. Parfois, la faute se situe également au niveau du contact client. Une expérience mal orchestrée, des temps d’attente trop long ou un mauvais sens commercial nuisent rapidement à la réputation d’une entreprise. Enfin, le franchisé peut tout simplement se démotiver face à une réalité qui ne correspond pas à ses attentes. Ce sont des défauts qui peuvent souvent être détectés dès les premiers entretiens. Sans sombrer dans l’excès de prudence, il convient donc d’interroger le candidat sur ses motivations, son expérience dans votre secteur d’activité et en tant qu’entrepreneur. Un candidat qui a une expérience commerciale réussie sera par exemple un investissement moins risqué qu’un passionné qui n’a jamais réellement travaillé dans le domaine. Il est capital d’échanger dès les premiers contacts pour déceler les bons profils, et surtout miser sur un accompagnement précis.
Soigner sa procédure d’accompagnement, une étape essentielle pour les franchiseurs
Une procédure d’accompagnement stricte des nouveaux franchisés, c’est une solution pour limiter les risques d’échecs. En effet, même lorsque le franchisé dispose d’une première expérience d’entrepreneur, il ne doit pas se retrouver seul face à la pratique d’un nouveau concept. Le franchiseur doit bien sûr faire attention à ne pas s’immiscer directement dans la gestion de ses franchisés mais il doit aussi leur apporter un soutien réel. Ce soutien prendra la forme d’une base de données ou d’un contact disponible pour répondre aux questions du franchisé, mais le franchiseur peut aussi être proactif. Il est tout à fait possible que le franchisé ne se rende pas compte de son problème. Des contrôles réguliers permettront donc d’éviter les mauvaises surprises. Accompagner, guider, conseiller, autant d’actions indispensables pour aider le franchisé dans sa « jeune » vie d’entrepreneur.
La relation entre franchiseur et franchisé, un contrat aux implications parfois floues
Bien comprendre la relation entre le franchisé et son réseau est un autre facteur décisif dans la réussite du franchisé. Le contrat de franchise n’est pas toujours explicite sur la question et il peut arriver que franchiseur et franchisé signent avec des attentes très différentes en tête. Sur le papier, la franchise est avant tout une question de transmission du savoir-faire contre des redevances. Certains réseaux se limitent à cette définition et ne fournissent qu’un accompagnement restreint. Ils estiment que leurs franchisés sont totalement indépendants et qu’il n’y a pas besoin de fixer davantage de règles. D’autres franchiseurs souhaitent par contre assister leurs franchisés et les accompagner sur la voie de l’entrepreneuriat, par des formations en gestion notamment. Les franchisés ont eux-mêmes leurs propres attentes sur le sujet et il faut faire attention à ce que les deux parties soient sur la même longueur d’ondes. Clarifiez chaque point avec les candidats, ne laissez pas de « faux espoirs » ou de zones d’ombre !