Les Français plébiscitent le statut de travailleur indépendant
Selon une étude Ifop pour FEPS
Une récente étude réalisée par l'Ifop pour la Fédération des entreprises de portage salarial (FEPS), arrive à une conclusion étonnante : 26% des actifs se considèrent déjà travailleurs indépendants et 23% des actifs sont des indépendants en devenir.
Activité principale ou complément de revenus
Le statut de travailleur indépendant a la cote en France. C’est du moins ce qu’il ressort des conclusions de l’étude IFOP pour FEPS : Les Français et le travail indépendant – 2017. En effet, selon cette étude 26% des actifs interrogés se considèrent déjà indépendants. Cela représente tout de même, près de 8 millions de personnes qui se considèrent comme des travailleurs indépendants au sens large, c'est-à-dire qu'ils perçoivent un revenu provenant d'une activité principale ou secondaire sans relation hiérarchique avec un supérieur.
Ce chiffre est assez étonnant puisqu’en effet, selon les chiffres officiels de l’Insee, les travailleurs indépendants ne seraient que 3 millions en France, soit 2,8 millions affiliés à un régime de protection sociale des travailleurs non salariés et 168.000 personnes qui ont un statut de salarié de leur entreprise.
Parmi les non-salariés, pour 89% il s'agit d'une activité principale et pour 11% d'un complément de revenus. Toujours selon les chiffres de l'Insee, les non-salariés se répartissent dans le commerce et l'artisanat commercial pour 21%, les services aux entreprises et mixtes pour 21%, les services aux particuliers hors santé pour 20%, la santé et l'action sociale pour 17%, la construction pour 14%, l'industrie hors artisanat commercial pour 5% et les transports pour 3%. Pour ces non-salariés, les revenus nets moyens s'établissent à 460€ pour les auto-entrepreneurs et à 3.100€ pour les autres travailleurs indépendants.
Ce chiffre est assez étonnant puisqu’en effet, selon les chiffres officiels de l’Insee, les travailleurs indépendants ne seraient que 3 millions en France, soit 2,8 millions affiliés à un régime de protection sociale des travailleurs non salariés et 168.000 personnes qui ont un statut de salarié de leur entreprise.
Parmi les non-salariés, pour 89% il s'agit d'une activité principale et pour 11% d'un complément de revenus. Toujours selon les chiffres de l'Insee, les non-salariés se répartissent dans le commerce et l'artisanat commercial pour 21%, les services aux entreprises et mixtes pour 21%, les services aux particuliers hors santé pour 20%, la santé et l'action sociale pour 17%, la construction pour 14%, l'industrie hors artisanat commercial pour 5% et les transports pour 3%. Pour ces non-salariés, les revenus nets moyens s'établissent à 460€ pour les auto-entrepreneurs et à 3.100€ pour les autres travailleurs indépendants.
1 actif sur 2 serait prêt à devenir indépendant... sous conditions
Un autre chiffre étonnant ressort de l’étude Ifop/Feps : 6,5 millions d’actifs, soit 23% des actifs, seraient prêts à se lancer prochainement dans une activité indépendante pour obtenir des revenus complémentaires. Plus étonnant encore, 1 actif sur 2, soit 14 millions personnes, serait prêt à devenir indépendant, si certaines mesures incitatives étaient prises.
Quelles sont ces mesures ? Tout d'abord, 50% des sondés seraient prêts à se lancer s'ils étaient accompagnés et conseillés gratuitement pour optimiser leur activité, 49% s'ils pouvaient compter sur une simplification des formalités administratives et 50% s’ils pouvaient bénéficier d’un droit à l’assurance chômage.
A la question de savoir pourquoi les Français se voient bien travailleurs indépendants, les réponses sont multiples : pouvoir d'achat, liberté, sécurité mais aussi accomplissement.
Du côté des freins, 3 obstacles majeurs sont identifiés :
- L'inconnu : Les personnes ne sont pas formées au développement d'une activité indépendante.
- La complexité : Administrative notamment en matière de démarches à la création.
- L'insécurité : L'absence d'un droit au chômage notamment fait réfléchir.
Que faut-il retenir de cette étude ? Que les Français sont des entrepreneurs dès lors que des aménagements sont mis en place. De ce point de vue, l’Etat a bien évidemment son rôle à jouer notamment en mettant en place les éléments attendus pour plus de fluidité entre salariat et entrepreneuriat. Par effet miroir, les chiffres impressionnants déclinés par cette étude démontrent aussi de l’énorme potentiel non exploité. Une aubaine pour les réseaux de franchise !
Méthodologie : L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 164 actifs, extrait d’un panel de 2.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne du 3 au 8 mars 2017.