Changer de métier en 2019 : pensez à la franchise
La reconversion en franchise, oui ou non ?
Pour tous ceux qui souhaitent changer de métier en 2019, la franchise offre de très belles opportunités ! Formation initiale performante, concept éprouvé, accompagnement sur mesure... La franchise permet de créer son entreprise en toute sécurité !
Article publié le 09/04/2018 - Mis à jour le 13/02/2019
Votre carrière salariée stagne ? Vous rêvez de tout envoyer balader et changer de vie ? Vous souhaitez exercer un autre métier ? Et si 2019 était l'année d'un nouveau départ professionnel ?
Si comme 85% des sondés d'un sondage réalisé au printemps 2017 par Odoxa pour la plateforme de formations OpenClassrooms, vous pensez qu'il est bon de changer de métier au moins une fois dans sa carrière, l'heure est peut-être venue pour vous en 2019 de sauter le pas ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la reconversion professionnelle n'est plus synonyme de contrainte liée à un licenciement mais bien à une opportunité de rebondir et de créer son propre emploi dans un secteur choisi.
Clairement, aujourd'hui, rester toute une vie dans un même emploi n'est plus comme c'était encore le cas il y a une vingtaine d'année, une situation enviable. D'ailleurs, selon le même sondage, 50% des actifs auraient déjà changé de métier au moins une fois (dont 60% des 50-64ans). Et les autres 50% ? La majorité (32% des actifs) serait tentée. Autant dire que la mobilité n'est pas qu'un vain mot pour les Français.
Ceci étant, se reconvertir n’est pas une sinécure, loin s'en faut ! 67% des sondés estiment de fait que changer de métier est quelque chose de difficile. Ces difficultés anticipées sont surtout citées par les femmes de l'échantillon (74% contre 60% chez les hommes).
Etre plus autonome, donner du sens à sa vie et gagner plus d’argent
Et parmi les possibilités de reconversion professionnelle, la voie de la création d’entreprise semble séduire plus d’un Français ! Selon un sondage réalisé par OpinionWay en janvier 2018 pour l’UAE à l’occasion du 25e salon des entrepreneurs, 25% des Français seraient prêts à se mettre à leur compte, ce qui représente plus de 13 millions d’entrepreneurs potentiels ! Et parmi eux, 50% envisagent de le faire dans les deux ans à venir. La majorité des personnes interrogées (56%) qui souhaitent créer leur entreprise comptent le faire via le statut d’autoentrepreneur. Viennent ensuite les statuts classiques comme l’EIRL ou l'EURL, pour une création d’entreprise seul (29%). La création d’une entreprise à plusieurs, avec associés, arrive en queue de peloton des intentions, avec 14%.
Sans surprise, c’est le besoin d’autonomie et l’envie de voler de ses propres ailes qui arrivent en tête (46%) des motivations pour créer une entreprise ou reprendre une entreprise. Donner plus de sens à sa vie, gagner plus d’argent et être plus épanoui sont ensuite au coude à coude. La question de la flexibilité est une motivation pour 24% des sondés.
Le manque de protection sociale, un frein à la création d’entreprise
Pourtant, selon un tout récent sondage réalisé par Opinion Way pour l’UAE avec le soutien de la Fondation Le RochLes Mousquetaires à l’occasion du 26e salon des Entrepreneurs et intitulé « Etude internationale, les Européens, l’entrepreneuriat et le statut d’indépendant », les freins à la création d’entreprise demeurent nombreux dans l’esprit des gens.
Le manque de couverture sociale (droit au chômage, indemnités maladie, accidentologie, etc.) reste une des difficultés majeures auxquelles doivent faire face les chefs d’entreprise, pour 52% des personnes interrogées. La difficulté à gérer les questions administratives inhérentes à la création d’entreprise vient ensuite dans la liste des craintes liées au statut d’indépendant. La potentielle difficulté à trouver de l’argent pour mener à bien son projet de création d’entreprise et financer ses investissements futurs ainsi que la peur de l’isolement sont également cités par les personnes interrogées dans ce sondage.
Les jeunes, toujours plus enclins à créer une entreprise
Selon un sondage OpinionWay pour Ulule, la plateforme spécialiste en crowdfunding, 54% des jeunes âgés de 18 à 35 ans auraient envie de créer une entreprise et 27% d'en reprendre une. Comme précédemment, les femmes se montrent plus en retrait que les hommes.
Ainsi parmi les 54% des personnes interrogées déclarant avoir envie de créer une entreprise 47% sont des femmes vs 61% des hommes. Le même décalage est enregistré sur l'envie de reprendre une entreprise : sur les 21% qui pourraient l'envisager, 33% sur des hommes et 21% sont des femmes.
Les opportunités offertes par la franchise
Comme l'on peut le comprendre dans les chiffres précédents, les besoins de formation, de conseils en amont et d'accompagnement sont souvent au cœur des hésitations des Français pour changer de métier en créant une entreprise ou en reprenant une entreprise. Ces trois freins auxquels s'ajoutent des préoccupations financières bien sûr, mais aussi la peur d'échouer sont clairement au cœur même des priorités des réseaux de franchise.
Comment ? En fait si la franchise est souvent considérée comme la voie royale pour changer de métier, cela ne doit rien du hasard. En effet, le modèle de la franchise regorge d’atouts pour les personnes qui souhaitent se mettre à leur compte en limitant les risques inhérents à la création d’entreprise.
Les atout de base de la franchise
- Concept éprouvé. Tout d'abord, le principe même de la franchise est de proposer une activité quasi clé en main aux porteurs de projet. Le concept qui a été défini en amont, a été testé et validé par des expérimentations en site pilote, puis par les premiers franchisés. Il est donc largement éprouvé. Sachant que tout concept s'inscrit dans le principe de la réitération du succès, les risques sont réduits. Un créateur qui n'a pas une entière confiance en lui peut ainsi réussir en s'appuyant sur la valeur ajoutée du concept et les procédures misent en place dans le cadre du manuel opératoire.
- Notoriété de la marque. Elle permet aussi d'être d'emblée reconnu par les clients potentiels, ce qui accélère (et facilite!) le business au démarrage.
- Exclusivité territoriale. La zone d'exclusivité territoriale concédée par le franchiseur permet aussi de rassurer le créateur.
- Outils en tout genre. Au démarrage également puis ensuite, la mise à disposition d'outils performants en termes de marketing, de centrale d'achat, d'aides au recrutement, de publicités, de numérique, de recherche et développement, etc permet au créateur de se focaliser sur sa gestion et uniquement sur sa gestion.
Un vrai confort comparé à une création en solo qui demande de chercher des fournisseurs, de négocier les prix, de créer de nouveaux produits, d'orchestrer les actions de communication, etc.
Transmission du savoir-faire via la formation
Le second grand atout de la franchise est de proposer au créateur (et parfois à ses salariés), des formations théoriques et pratiques performantes. Ces formations sont obligatoires puisqu'elles s'inscrivent dans l'obligation pour le franchiseur de transmettre le savoir-faire lié à son concept. La période de formation initiale qui se situe en amont de l'ouverture est plus ou moins longue selon les concepts et les réseaux (32 jours en moyenne en 2017). Dans la très grande majorité des cas, elle s'articule autour d'un apprentissage théorique réalisé au siège du réseau et d’une partie pratique réalisée soit au sein de l’unité pilote, soit auprès d’un franchisé du réseau.
De plus en plus, les franchiseurs créent des cursus « à la carte » pour mieux répondre aux niveaux de compétence divers des futurs franchisés. Selon les cas, la formation théorique se borne à évoquer les détails du concept mais aussi des notions de gestion, de management, de communication, etc. Dans bon nombre de réseaux, la formation initiale est complétée régulièrement par des sessions de formation continue.
Accompagnement sur mesure pour le franchisé
Le troisième atout de la franchise est que le franchiseur est dans l'obligation d'accompagner ses franchisés à toutes les étapes du contrat de franchise. L'assistance est un pilier du modèle de la franchise. Le plus souvent, l'accompagnement commence dès la première rencontre entre les deux futurs co-contractants. Il se traduit au fil des mois par une aide au montage des dossiers de financement, une aide à la recherche d'un local adapté y compris l'étude du bail. Plus l'ouverture du point de vente est imminente et plus les échanges s'intensifient. La formation initiale est à ce titre un moment privilégié, tout comme les quelques jours précédents l'inauguration. Le plus souvent, un animateur vient assister le futur franchisé dans ce moment crucial.
Des outils sont également mis à disposition du nouveau franchisé pour créer l'événement autour de l'ouverture (PLV, flyers, affichages, etc). Selon les réseaux, une aide au recrutement des salariés peut également être apportée par le franchiseur. Une fois l’affaire lancée, le franchiseur poursuit son accompagnement avec des formations complémentaires, une hotline, le libre accès aux services juridiques, informatiques, de communication, etc. A tout cela s'ajoute dans la plupart des réseaux une convention annuelle réunissant l'ensemble des franchisés et une aide lors du départ en retraite ou de la cession de l'entreprise pour trouver un repreneur.
Ces trois atouts indissociables du modèle de la franchise sont potentialisés par la dynamique de groupe du réseau. Coaching, rencontres régulières en région, synergies logistiques... à tous moments, les franchisés d'un même réseau peuvent compter sur les autres membres du réseau pour donner des conseils, des astuces en matière de gestion ou de management d'équipe, etc.
Reconversion en franchise, les chiffres clés
Selon la 15e enquête annuelle de la franchise 2018 réalisée par Banque Populaire / FFF / CSA :
- 74% des franchisés étaient auparavant salariés avant d'ouvrir leur point de vente en franchise
- 32% des franchisés ont totalement changé de secteur d’activité en créant leur entreprise
- 47% des franchisés se sont lancés dans l’entrepreneuriat entre 18 et 34 ans
- 75% des franchisés ont ouvert leur entreprise dans leur région d’origine
- 35% des franchisés en couple travaillent avec leur conjoint
- Le salaire d’un franchisé en 2018 est de 35.325€ en moyenne.
Méthodologie
• Le sondage d’Odoxa pour OpenClassrooms, intitulé « Changer de métier ? La perception des français » a été réalisé sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus entre le 17 et le 18 mai 2017.
• Le sondage d’Opinion Way pour l’UAE, intitulé « Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise », a été réalisé sur un échantillon de 2051 personnes âgées de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées entre le 16 et le 18 janvier 2018.
• Le sondage d’Opinion Way pour l’UAE avec le soutien de la Fondation Le RochLes Mousquetaires à l’occasion du 26ème salon des Entrepreneurs et intitulé « Etude internationale, les Européens, l’entrepreneuriat et le statut d’indépendant », a été réalisé en janvier 2019 sur un échantillon de 5114 personnes en France, en Espagne, au Royaume Uni, en Allemagne et en Pologne.
• Le sondage d'Opinion Way pour Ulule, intitulé « Les jeunes et l'entrepreneuriat » a été réalisé sur un échantillon de 1001 jeunes âgés de 18 à 35 ans représentatif de la population française âgée de 18 ans à 35 ans. Les interviews ont été réalisées du 5 au 10 octobre 2017.
• L’enquête annuelle de la franchise 2018 Banque Populaire / FFF / CSA a été réalisée par téléphone du du 13 juin au 11 juillet 2018, auprès d’un échantillon représentatif de 403 franchisés et 202 franchiseurs