Dossier - Reprendre ou créer : avantages et inconvénients
Vous avez envie de devenir votre propre patron ? Deux options s'offrent à vous : la création et la reprise.
Comment choisir entre les deux formules ? L'une est-elle meilleure que l'autre ? En fait, à ces questions, il n'y a pas de réponse toute faite ! Tout dépend bien évidemment de votre projet, de vos envies et de vos objectifs.
Pour y voir plus clair toutefois, il est important de bien connaître les avantages et inconvénients de chaque formule :
- La création :
- Elle se destine principalement au porteur de projet qui souhaite développer une idée originale. L'activité par définition n'existe pas avant le démarrage. Le créateur peut ainsi orienter son affaire en toute liberté, sans contraintes autres que celles liées au marché.
- En terme de financement, la création d'une entreprise suppose généralement moins de mise de fonds au départ qu'une reprise, mais, pendant le temps que l'entreprise se fait connaître, elle rentrera aussi moins d'argent dans les premiers mois qu'une entreprise déjà existante.
- Au négatif, le montage d'une entreprise est assez compliqué au quotidien. Il faut en passer par une étude de marché, une recherche de locaux, un aménagement des locaux, le recrutement du personnel et sa formation...
- Les banques sont plus réticentes à suivre un créateur plutôt qu'un repreneur d'entreprise puisque dans le cadre d'une reprise, la banque est rassurée par l'existant tandis que dans une création, tout est virtuel au démarrage.
- Elle se destine principalement au porteur de projet qui souhaite développer une idée originale. L'activité par définition n'existe pas avant le démarrage. Le créateur peut ainsi orienter son affaire en toute liberté, sans contraintes autres que celles liées au marché.
- La reprise :
- Elle se destine principalement au porteur de projet qui souhaite se lancer à leur compte en partant d'un existant chiffrable et autant que possible rentable.
La cession englobe en effet le savoir-faire de l'entreprise mais aussi sa clientèle existante, ses fichiers clients et prospects éventuels ainsi que son emplacement plus ou moins recherché. Le fait que l'activité existe implique globalement plus de sécurité au moment du lancement du porteur de projet (le taux de pérennité au bout de 3 ans atteint 73 % pour les reprises contre 62 % pour les créations). - Au négatif, cet héritage implique aussi moins de souplesse et de marge de manœuvre pour le repreneur quant à la direction de son affaire. Les salariés et les clients sont déjà là. Le repreneur doit s'il veut opérer des changements en profondeur redoubler de diplomatie auprès de tous. Globalement, la reprise demande aussi plus de financement au départ qu'une entreprise en création.
- Autre inconvénient majeur : tant que le rachat n'est pas signé, le cédant peut à tout moment renoncer à la vente et tout est à refaire ! En moyenne, la reprise d'entreprise prend entre 6 à 18 mois. Contrairement à une création, une reprise nécessite de la part du repreneur d'être immédiatement opérationnel. La période de « rôdage » est limitée à la période consentie par le vendeur pour passer le relais.
- Elle se destine principalement au porteur de projet qui souhaite se lancer à leur compte en partant d'un existant chiffrable et autant que possible rentable.
Le dossier intégral :
Partie 1 : La reprise d'entreprise en chiffres
Partie 2 : Reprendre ou créer : avantages et inconvénients
Partie 3 : Reprendre une entreprise : par où commencer ?
Partie 4 : Reprendre une entreprise : comment chercher votre future entreprise ?
Partie 5 : Reprendre une entreprise : la première rencontre avec le cédant
Partie 6 : Reprendre une entreprise : du diagnostic à l'évaluation du prix de l'entreprise
Partie 7 : Reprendre une entreprise : le business plan, un outil indispensable
Partie 8 : Reprendre une entreprise : trouver son financement
Partie 9 : Reprendre une entreprise : la négociation avec le cédant
Partie 10 : Reprendre une entreprise : l'après reprise
Dominique André-Chaigneau, Rédaction TOUTE LA FRANCHISE©