Le snacking et la sandwicherie : Les facteurs de succès - Partie 1
Introduction : Dossier : le snacking et la sandwicherie |
Avec un chiffre d'affaires en constante et forte progression depuis une quinzaine d'années, le snacking et la sandwicherie est un secteur porteur. Comment expliquer ce phénomène alors que la restauration classique marque le pas ? Selon les experts de ce secteur, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. |
La généralisation du travail des femmes : En 30 ans, le travail des femmes s'est généralisé. Moins présentes à la maison, les femmes passent logiquement moins de temps derrière les fourneaux. Ce manque de temps pousse les ménages à préférer les solutions plus pratiques et prêtes-à-consommer pour les repas du soir (pizza, plats préparés...). Cette tendance déborde de plus en plus sur les week-end avec des offres snacking adaptées pour mieux profiter des loisirs multiples hors domicile.
De plus en plus de célibataires : Avec le vieillissement de la population, le nombre grandissant de divorces et l'ampleur croissante du célibat, de plus en plus de foyers se composent d'une personne seule. Ces « célibataires » cherchent la facilité pour leurs repas de tous les jours. Ils s'orientent de plus en plus vers des produits pratiques, rapides et équilibrés.
Le développement du « nomadisme » : Du fait de la densification du temps de travail impulsée par les 35 heures, de plus en plus de repas se prennent « sur le pouce » au travail. La déstructuration des horaires de travail, l'éloignement du domicile et la part toujours plus grande accordée aux loisirs ont largement contribuer à faire évoluer l'offre snacking. Le nomadisme est une tendance lourde en France. La mobilité est devenue en quelques années une valeur forte de nos sociétés. Cela se traduit par une surabondance des offres technologiques (téléphonie, internet...) mais aussi par un accès toujours plus facile à des solutions de restauration peu chères en tous lieux (distributeurs automatiques, sandwicheries dans les gares, vente à emporter des boulangeries, traiteurs, GMS...). Selon les statistiques des professionnels, 32 % des Français mangent désormais leur repas de midi sans se mettre à table.
Une accélération des modes de vie : Les Français sont toujours plus pressés. Alors qu'un repas hors domicile prenait en moyenne 1 h 38 au milieu des années 70, il s'avale aujourd'hui en 31 minutes seulement ! En 30 ans, le temps de préparation du repas est passé de 30 minutes à 10 minutes ! Cette accélération des modes de vie s'explique en grande partie par l'importance toujours plus grande prise par les loisirs. Le sacro-saint diner en famille qui avait bien résisté jusqu'à maintenant commence lui aussi à pâtir de ces nouveaux rythmes de vie à grande vitesse. Changement d'ère !
Une population de plus en plus urbaine : Pour trouver du travail, les Français n'ont pas le choix : ils doivent se rapprocher de plus en plus des villes ! Cette urbanisation des populations accélère le rythme de vie et pousse vers toujours plus de nomadisme pour contrer les effets de l'allongement des temps de transport.
Une surabondance de possibilités « sur le pouce » : La France se plie chaque jour un peu plus aux diktats du grignotage. Cette grande tendance qui a longtemps été l'apanage des pays anglo-saxons est largement encouragée par la multiplication des offres alimentaires à chaque coin de rue. Boulangerie, sandwicheries, fast-food, rayons traiteurs des grandes surfaces... les portions individuelles vite achetées, vite mangées multiplient les envies !
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©
De plus en plus de célibataires : Avec le vieillissement de la population, le nombre grandissant de divorces et l'ampleur croissante du célibat, de plus en plus de foyers se composent d'une personne seule. Ces « célibataires » cherchent la facilité pour leurs repas de tous les jours. Ils s'orientent de plus en plus vers des produits pratiques, rapides et équilibrés.
Le développement du « nomadisme » : Du fait de la densification du temps de travail impulsée par les 35 heures, de plus en plus de repas se prennent « sur le pouce » au travail. La déstructuration des horaires de travail, l'éloignement du domicile et la part toujours plus grande accordée aux loisirs ont largement contribuer à faire évoluer l'offre snacking. Le nomadisme est une tendance lourde en France. La mobilité est devenue en quelques années une valeur forte de nos sociétés. Cela se traduit par une surabondance des offres technologiques (téléphonie, internet...) mais aussi par un accès toujours plus facile à des solutions de restauration peu chères en tous lieux (distributeurs automatiques, sandwicheries dans les gares, vente à emporter des boulangeries, traiteurs, GMS...). Selon les statistiques des professionnels, 32 % des Français mangent désormais leur repas de midi sans se mettre à table.
Une accélération des modes de vie : Les Français sont toujours plus pressés. Alors qu'un repas hors domicile prenait en moyenne 1 h 38 au milieu des années 70, il s'avale aujourd'hui en 31 minutes seulement ! En 30 ans, le temps de préparation du repas est passé de 30 minutes à 10 minutes ! Cette accélération des modes de vie s'explique en grande partie par l'importance toujours plus grande prise par les loisirs. Le sacro-saint diner en famille qui avait bien résisté jusqu'à maintenant commence lui aussi à pâtir de ces nouveaux rythmes de vie à grande vitesse. Changement d'ère !
Une population de plus en plus urbaine : Pour trouver du travail, les Français n'ont pas le choix : ils doivent se rapprocher de plus en plus des villes ! Cette urbanisation des populations accélère le rythme de vie et pousse vers toujours plus de nomadisme pour contrer les effets de l'allongement des temps de transport.
Une surabondance de possibilités « sur le pouce » : La France se plie chaque jour un peu plus aux diktats du grignotage. Cette grande tendance qui a longtemps été l'apanage des pays anglo-saxons est largement encouragée par la multiplication des offres alimentaires à chaque coin de rue. Boulangerie, sandwicheries, fast-food, rayons traiteurs des grandes surfaces... les portions individuelles vite achetées, vite mangées multiplient les envies !
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©