NOOÏ – Eric SENET
Interview réalisée le 6 octobre 2009 par Claire COLLET, journaliste Toute La Francihse
La jeune enseigne Nooï connaît depuis ces derniers mois une accélération de son développement qui vient confirmer la validité de son concept et la bonne santé économique du réseau. Son co-directeur général Eric SENET, également à la tête du groupe Flam’s auquel appartient Nooï, fait le point sur l’enseigne dédiée aux pâtes.
Nooï s’inscrit dans un marché en pleine progression et à la concurrence rude : quels sont les atouts de l’enseigne pour faire la différence ?
E.SENET : Il est clair que nous évoluons sur un marché qui se développe fortement grâce notamment à l’engouement pour la vente à emporter, mais cette concurrence est positive car elle permet de booster le marché. Nos atouts sont multiples : nous proposons tout d’abord un vaste choix de pâtes sèches associé à une grande variété de sauces, et nous bénéficions également d’une image jeune et pertinente appréciée de nos clients, et plus particulièrement des plus jeunes comme les lycéens. Nooï, c’est aussi un concept intéressant sur le plan nutritionnel car nous offrons une véritable alternative face par exemple aux hamburgers : les consommateurs sont ainsi heureux de disposer aujourd’hui d’un plus large choix en matière de restauration rapide. Ce sont tous ces éléments qui ont permis à notre réseau d’acquérir une grande renommée.
Où en est Nooï dans son développement ?
Nous avons pour l’instant implanté 25 points de vente, ce qui est une bonne performance quand on sait que Nooï n’existe que depuis 2006. Nous aurons à la fin de l’année un réseau de 40 points de vente et nous avons programmé une trentaine d’ouverture pour 2010.
Une accélération du développement, en somme ?
Oui, on peut en effet parler d’accélération car nous avons jusqu’à présent bâti des bases solides pour maintenant passer à la vitesse supérieure. Nous avons également de nombreux partenaires qui ouvrent plusieurs points de vente, à l’image de Bordeaux où le même partenaire est à la tête de quatre restaurants, ou encore Strasbourg avec trois points de vente pour la même personne.
Nooï est-elle donc tournée vers la multi-franchise ?
Je ne dirais pas tournée vers la multi-franchise, car si nous apprécions bien évidemment l’ambition de certains de nos partenaires, l’envie de devenir multi-franchisé ne constitue en aucun cas un critère de sélection. C’est en fonction de chacun de nos partenaires : si certains n’envisagent pas d’ouvrir d’autres points de vente nous sommes tout autant intéressés, car ce qui compte avant tout c’est leur envie de s’impliquer, que ce soit pour un site ou bien pour quatre.
Y-a-t-il des zones prioritaires où vous souhaitez implanter Nooï ?
Non, nous ne fonctionnons pas ainsi. Nous ne cherchons pas à nous implanter dans les grandes agglomérations et ensuite dans les villes de taille plus modeste, car encore une fois c’est le profil et les capacités des candidats qui comptent. Nous étudions donc tous les projets et sommes prêts à ouvrir des points de vente dans les petites villes partout en France. Je pense notamment à notre point de vente de Périgueux (moins de 30.000 habitants) qui marche vraiment très bien, et aussi à l’ouverture prochaine de Nooï à Libourne (environ 25.000 habitants).
Et la crise dans tout ça ? Avez-vous ressenti un impact négatif ?
Nous avons en effet ressenti un impact, mais positif… avec les difficultés économiques, les consommateurs se sont rapprochés de la restauration rapide et Nooï a enregistré une hausse de la fréquentation de ses points de vente.
Avez-vous remarqué une frilosité de la part des banques pour accorder les prêts ?
Il y a en effet eu un flottement il y a un an mais c’est aujourd’hui rentré dans l’ordre car nous bénéficions de partenariats solides. Et puis je pense que les bons dossiers passent toujours, même en temps de crise.
Quelle aide le réseau apporte-t-il à ses partenaires ?
Nous accompagnons nos partenaires sur plusieurs plans : il y a d’une part l’organisation d’un séminaire de trois jours à Strasbourg pour la partie théorique, et d’autre part une formation pratique d’une semaine dans l’un de nos points de vente. Nous sommes également présents pour le démarrage avec une assistance d’une semaine sur le point de vente. Nous programmons ensuite des réunions deux fois dans l’année sous forme d’ateliers pour résoudre les questions et les éventuelles problématiques que peuvent rencontrer nos partenaires. Nooï a également la volonté de privilégier les rapports avec ses partenaires, avec entre autres un Comité Consultatif composé de représentants du réseau pour aborder tous les sujets qui leur semblent important.
Pour terminer, quel est le petit plus qui suscite votre intérêt chez un candidat ?
Il est difficile de parler de « petit plus » car un candidat doit se montrer tel qu’il est sans insister sur un point particulier : lorsque nous validons un dossier c’est avant tout un engagement de confiance. Nous invitons ainsi les candidats intéressés par notre réseau à mettre tous leurs efforts dans la maturation de leur projet et à se demander s’ils « collent » vraiment au concept. Le candidat doit également partager les valeurs de Nooï, comme par exemple la proximité, un élément auquel nous attachons énormément d’importance.
Interview réalisée le 6 octobre 2009 par Claire COLLET, journaliste Toute La Francihse
La jeune enseigne Nooï connaît depuis ces derniers mois une accélération de son développement qui vient confirmer la validité de son concept et la bonne santé économique du réseau. Son co-directeur général Eric SENET, également à la tête du groupe Flam’s auquel appartient Nooï, fait le point sur l’enseigne dédiée aux pâtes.
Nooï s’inscrit dans un marché en pleine progression et à la concurrence rude : quels sont les atouts de l’enseigne pour faire la différence ?
E.SENET : Il est clair que nous évoluons sur un marché qui se développe fortement grâce notamment à l’engouement pour la vente à emporter, mais cette concurrence est positive car elle permet de booster le marché. Nos atouts sont multiples : nous proposons tout d’abord un vaste choix de pâtes sèches associé à une grande variété de sauces, et nous bénéficions également d’une image jeune et pertinente appréciée de nos clients, et plus particulièrement des plus jeunes comme les lycéens. Nooï, c’est aussi un concept intéressant sur le plan nutritionnel car nous offrons une véritable alternative face par exemple aux hamburgers : les consommateurs sont ainsi heureux de disposer aujourd’hui d’un plus large choix en matière de restauration rapide. Ce sont tous ces éléments qui ont permis à notre réseau d’acquérir une grande renommée.
Où en est Nooï dans son développement ?
Nous avons pour l’instant implanté 25 points de vente, ce qui est une bonne performance quand on sait que Nooï n’existe que depuis 2006. Nous aurons à la fin de l’année un réseau de 40 points de vente et nous avons programmé une trentaine d’ouverture pour 2010.
Une accélération du développement, en somme ?
Oui, on peut en effet parler d’accélération car nous avons jusqu’à présent bâti des bases solides pour maintenant passer à la vitesse supérieure. Nous avons également de nombreux partenaires qui ouvrent plusieurs points de vente, à l’image de Bordeaux où le même partenaire est à la tête de quatre restaurants, ou encore Strasbourg avec trois points de vente pour la même personne.
Nooï est-elle donc tournée vers la multi-franchise ?
Je ne dirais pas tournée vers la multi-franchise, car si nous apprécions bien évidemment l’ambition de certains de nos partenaires, l’envie de devenir multi-franchisé ne constitue en aucun cas un critère de sélection. C’est en fonction de chacun de nos partenaires : si certains n’envisagent pas d’ouvrir d’autres points de vente nous sommes tout autant intéressés, car ce qui compte avant tout c’est leur envie de s’impliquer, que ce soit pour un site ou bien pour quatre.
Y-a-t-il des zones prioritaires où vous souhaitez implanter Nooï ?
Non, nous ne fonctionnons pas ainsi. Nous ne cherchons pas à nous implanter dans les grandes agglomérations et ensuite dans les villes de taille plus modeste, car encore une fois c’est le profil et les capacités des candidats qui comptent. Nous étudions donc tous les projets et sommes prêts à ouvrir des points de vente dans les petites villes partout en France. Je pense notamment à notre point de vente de Périgueux (moins de 30.000 habitants) qui marche vraiment très bien, et aussi à l’ouverture prochaine de Nooï à Libourne (environ 25.000 habitants).
Et la crise dans tout ça ? Avez-vous ressenti un impact négatif ?
Nous avons en effet ressenti un impact, mais positif… avec les difficultés économiques, les consommateurs se sont rapprochés de la restauration rapide et Nooï a enregistré une hausse de la fréquentation de ses points de vente.
Avez-vous remarqué une frilosité de la part des banques pour accorder les prêts ?
Il y a en effet eu un flottement il y a un an mais c’est aujourd’hui rentré dans l’ordre car nous bénéficions de partenariats solides. Et puis je pense que les bons dossiers passent toujours, même en temps de crise.
Quelle aide le réseau apporte-t-il à ses partenaires ?
Nous accompagnons nos partenaires sur plusieurs plans : il y a d’une part l’organisation d’un séminaire de trois jours à Strasbourg pour la partie théorique, et d’autre part une formation pratique d’une semaine dans l’un de nos points de vente. Nous sommes également présents pour le démarrage avec une assistance d’une semaine sur le point de vente. Nous programmons ensuite des réunions deux fois dans l’année sous forme d’ateliers pour résoudre les questions et les éventuelles problématiques que peuvent rencontrer nos partenaires. Nooï a également la volonté de privilégier les rapports avec ses partenaires, avec entre autres un Comité Consultatif composé de représentants du réseau pour aborder tous les sujets qui leur semblent important.
Pour terminer, quel est le petit plus qui suscite votre intérêt chez un candidat ?
Il est difficile de parler de « petit plus » car un candidat doit se montrer tel qu’il est sans insister sur un point particulier : lorsque nous validons un dossier c’est avant tout un engagement de confiance. Nous invitons ainsi les candidats intéressés par notre réseau à mettre tous leurs efforts dans la maturation de leur projet et à se demander s’ils « collent » vraiment au concept. Le candidat doit également partager les valeurs de Nooï, comme par exemple la proximité, un élément auquel nous attachons énormément d’importance.
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