6 mois avant le lancement : Boucler le tour de table des financements

Etudier les possibilités de financement complémentaires

Publié le 07/02/2012 14:35

Le budget prévisionnel bouclé et le local en bonne voie d'être trouvé, il est l'heure de passer à l'étape suivante : les finitions du plan de financement. Ceci est, après la recherche du local, un des moments les plus délicats à aborder pour les porteurs de projet.

Boucler ses financements Mais délicat ne veut pas dire insoluble. Fort heureusement ! En effet, si dans la majorité des cas le financement sur fonds propres ne suffit pas à boucler la boucle, les banques sont là pour mettre la main à la poche. Avant de contacter la banque toutefois, il est important de faire le tour de toutes les possibilités de financements complémentaires possibles et notamment des aides.
Pour simplifier vos démarches, rapprochez-vous d'une association d'aide à la création ou encore de Pôle Emploi si vous êtes inscrit comme demandeur d'emploi. Outre les aides ACCRE, il existe de nombreuses possibilités de financements complémentaires comme des prêts d'honneur, un cautionnement, des exonérations de charges... Après avoir écumer toutes les possibilités, il est ensuite temps d'aller pour un premier rendez-vous à la banque.

Préparez bien ce premier entretien. Généralement le fait qu'un créateur d'entreprise soit épaulé par un réseau de franchise facilite les tractations avec la banque. Si une banque refuse de vous aider, demandez-lui impérativement pourquoi. Si le motif du refus tient au projet, il est encore temps de le modifier pour aller revoir la même banque ou en consulter d'autres. Notez également que de plus en plus de franchiseurs proposent des systèmes d'aides au démarrage.
Si votre profil est dynamique et que le franchiseur sent un potentiel intéressant en vous, il pourra certainement vous aider via un parrainage notamment. Dans le cadre d'une reprise, les banques sont généralement plus souples dans leurs conditions d'octroi de financement. En effet, la reprise s'appuie sur un existant tangible. Le chiffre d'affaires vérifiable des dernières années rassure les banques.

Franchise : déterminer son statut juridique

Le choix du meilleur statut juridique de l'entreprise ne peut se faire sans avoir en main toutes les cartes patiemment rassemblées jusqu'ici. En effet, selon le projet, il sera peut-être nécessaire finalement de prendre des associés ou non. Pour les entreprises qui peuvent se mener seul, il est possible d'opter pour un statut allégé d'entrepreneur indépendant ou d'EURL. Pour les activités demandant une mise de fonds plus conséquente, il est souvent plus avisé d'opter pour un statut juridique de société (SARL, SA, SAS/SASU, SNC).

Parfois, il est également souhaitable pour des raisons de stratégie fiscale notamment de séparer l'achat des murs en créant une société civile immobilière séparée. Dans tous les cas, pour ne pas se tromper, il est plus que conseillé de faire appel à un expert juridique spécialisé pour éviter les impairs. Lui seul pourra vous conseiller efficacement pour créer votre entreprise en limitant les risques sur votre patrimoine personnel. Dans le cadre d'une reprise, le statut juridique est souvent le même que celui adopté par l'entreprise à céder pour plus de simplicité.

Le dossier complet